La Russie réagira aux nouvelles sanctions canadiennes

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L'économie canadienne en subira les conséquences

« C'est peu dire que nous sommes déçus étant confrontés à la décision prise par les autorités canadiennes sur l'élargissement de la liste proscriptive de fonctionnaires et députés russes », cite l'agence TASS les paroles du diplomate. « Il va sans dire que ça aura des retombées négatives englobant tout le champ des relations russo-canadiennes qui ont juste commencé à s'améliorer ces derniers temps », déplore le représentant russe en mission.

Et Kalinine de préciser que l'imposition des sanctions générées par le Canada est à la fois irrationnelle et illégitime. « La partie russe prend acte de ce pas non-amical et réagira en conséquence », a fait valoir Kirill Kalinine.

Il est à rappeler que le 28 novembre dernier le gouvernement du Canada a élargi la liste de personnes frappées par les sanctions. Selon le ministère des Affaires Etrangères du Canada, 15 personnes en font désormais partie dont 6 députés élus pour représenter les districts de la Crimée à la Douma. « Le Canada prend ces élections pour illégitimes », a-t-on déclaré au Ministère.

En outre, dans le communiqué de presse rendu public par les diplomates canadiens, il est stipulé que « les sanctions sont une réaction coercitive qui ont suivi l'élection des représentants criméens au parlement russe survenue le 18 septembre dernier ». Ceux qui sont inclus dans cette liste sont interdits d'accès sur le sol canadien, et leurs comptes bancaires dans les banques canadiennes doivent être gelés. « La décision prise par Ottawa souligne la position inébranlable du Canada à l'égard de la souveraineté de l'Ukraine », s'est prononcé le ministre des Affaires Etrangères du Canada Stéphane Dion cité par une chaîne de télévision locale.

Le vice-premier ministre du gouvernement de la Crimée Dmitri Polonsky a livré son commentaire sur les nouvelles sanctions imposées par le Canada à l'encontre des Criméens. Il a dit que « l'une des colonies britanniques » a juste peur de la Russie. « Nous pouvons leur fournir des sédatifs par colis pour que leur tension baisse », a-t-il suggéré.

Il est à noter que 200 sociétés commerciales et organismes russes font partie de la liste coercitive sans parler des personnes physiques dont certains citoyens ukrainiens. La dernière vague anti-russe en provenance du Canada date du 18 mars dernier.

Récemment, le Ministère des Affaires Etrangères de la Russie a remarqué que l'habitude qu'avait prise Ottawa de suivre la ligne de Washington exigeant de ses acolytes « de tenir un front de sanctions contre la Russie » aussi bien que l'aspiration de la direction canadienne d'«apporter satisfaction à son propre lobby anti-russe, a obligé le Canada à passer outre ses intérêts naturels d'élaboration des relations plus constructives avec notre pays ».

« Malgré les déclarations du nouveau gouvernement de Justin Trudeau d'agir sur la scène internationale dans l'esprit de coopération, Ottawa continue à faire monter la pression », est-il dit dans le communiqué du ministère russe.

Qui plus est, le gouvernement canadien a décidé d'avancer 7,1 millions de dollars canadiens (5,5 millions de dollars américains) au soutien de la démocratie en Ukraine. Le gouvernement ukrainien a déjà accusé réception de la part du Canada d'un don humanitaire représenté par des lunettes de visée nocturne pour la coquette somme de 230 mille dollars canadiens.

Il est à noter que cette année, pour la première fois, la dette intérieure du Canada a surpassé le niveau de son Produit Intérieur Brut (PIB) et a représenté 1 billion 610 milliards de dollars canadiens. Selon l'agence Bloomberg, pour un pays avec une économie réputée pour être l'une des plus stables et florissantes, ça augure une faillite financière et sociale. A son tour, le PIB du Canada s'est rétréci de 250 milliards de dollars et équivaut à 1 billion 550 milliards.


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