La peste de Verdun

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L'anglicisation de Montréal doit être combattue avec fermeté

Est-ce une conséquence de la ricaneuse à la mairie de Montréal qui est tellement bilingue qu’elle en oublie parfois de s’exprimer en français ? Est-ce plutôt la faute de Doug Ford qui tape allègrement sur les Franco-Ontariens comme pour donner raison à ma collègue Denise Bombardier qui déplorait la situation précaire, voire désespérée, des francophones hors Québec ?


Est-ce l’élection d’un unilingue anglais à la tête du Nouveau-Brunswick ? Est-ce le coma du mouvement souverainiste québécois (dont l’autonomisme de la CAQ n’est qu’un résidu sans griffes et sans crocs) qui donne le feu vert à ceux qui faisaient semblant de nous aimer pour enfin révéler leur vrai visage et cracher leur venin ?


Je cherche une raison à l’actuelle épidémie de maltraitance de la langue française... pourtant déjà tellement massacrée jusque dans mon patelin natal : Verdun.


Damn Léveillée !


L’autre jour, sur la rue Wellington, j’arrive chez un commerçant de jeux vidéo dont la vitrine venait de se faire endommager par un client furieux qui exigeait un remboursement parce que le dépliant du produit acheté était en français. Ce voyou, la veille, s’était plaint d’entendre une pièce musicale dans la langue de Molière. C’était Les vieux pianos, de Claude Léveillée.


Cette chanson s’est retrouvée par accident sur la liste musicale, m’a expliqué le propriétaire qui normalement ne fait jouer que des tounes en anglais.


Colonisé


Toujours sur la rue Wellington, je croise le surplus de matériel militaire appelé Army Globe (parce que c’est la langue de l’armée). Plus loin, je retrouve un local avec sa réclame de location en anglais et en chinois seulement ; ma plainte à l’Office de la langue française il y a six semaines va rester lettre morte, j’en suis certain.


Lueur d’espoir : la ministre Nathalie Roy jurait avant-hier dans les médias qu’elle va sortir l’Office de sa légendaire torpeur et faire appliquer la loi 101 avec fermeté. J’ai hâte de voir ça !