La pédophilie, un droit humain?

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« Des chercheurs croient que la pédophilie devrait être retirée de la liste des désordres mentaux, comme le fut l’homosexualité en 1973. »

Dans les contrées catholiques frappées par des scandales d’abus sexuels de religieux sur des enfants, l’acceptabilité sociale de la pédophilie mettra du temps à éclore, mais déjà, surfant sur le progressisme à la mode, des pédophiles œuvrent à normaliser la sexualité entre adultes et enfants.


Je ne compare pas pédophilie et identité de genre, mais nous n’avons pas vu venir le militantisme trans et les changements sociaux et juridiques qu’il impose. On ne peut être aveuglé par la « cause » pédo.


Pas de thérapie


En 2016, Jonathan St-Pierre, 31 ans, a été arrêté dans le cadre de l’opération Malaise, et reconnu coupable d’avoir possédé, distribué et produit de la pornographie juvénile, puis il a été condamné à deux ans de prison.


Libéré sous conditions, il a été placé sur la liste des délinquants à contrôler pendant sept ans en plus de devoir suivre un traitement psychiatrique.


En avril, rapporte Le Journal, il a demandé à être libéré de cette obligation qui, dit-il, constitue une « violation du droit à la liberté et du droit à la sécurité de la personne ».


Sa liberté, sa sécurité, bien entendu. Il ne s’agit pourtant pas d’un pédophile qui n’a jamais succombé à ses pulsions.


En 2007, alors qu’il n’avait que 19 ans, St-Pierre a été condamné à huit ans et demi de prison pour possession de pornographie juvénile et complot pour attirer des fillettes de 11 et 12 ans. Il suivait sa troisième thérapie au moment de l’arrestation. Sa sentence, jugée trop sévère, avait été réduite à 22 mois.


C’est à se demander s’il n’y a pas des sympathisants à la pédophilie dans les palais de justice.


Bon pour qui ?


Les défenseurs de la pédophilie, comme la North America Man Boy Love Association, font valoir que les relations sexuelles entre adultes et enfants sont bénéfiques pour les enfants, à l’instar des Grecs de l’Antiquité.


Une pétition pour décriminaliser la pédophilie, signée, entre autres, par Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir et la psychanalyste d’enfants Françoise Dolto, avait circulé en France en 1977 : « La loi doit reconnaître le droit des enfants et des adolescents d’avoir des relations avec qui ils veulent. »


Aujourd’hui, égarés dans la jungle droitsdel’hommiste, les militants pédophiles défendent leur droit à la différence, soit celle d’être attirés sexuellement par des enfants parce qu’ils sont nés ainsi, reprenant à leur profit l’argumentation homosexuelle.


La pédophilie n’est pas une orientation sexuelle comme l’homosexualité. En psychiatrie, c’est une pratique anormale, ou paraphilie, un synonyme de perversion, expression jugée trop moralisatrice. Mais des chercheurs croient que la pédophilie devrait être retirée de la liste des désordres mentaux, comme le fut l’homosexualité en 1973.


La normalisation fait son chemin. Un club de pédophiles, auquel appartenait Jonathan St-Pierre, avait obtenu le statut d’organisme sans but lucratif (OBNL) de Revenu Québec, sous le nom Les amis de toutes les minorités sexuelles, rapportait La Presse en 2016.


Jonathan St-Pierre a déjà souhaité devenir le Martin Luther King des pédophiles.


Il faut être tordu pour comparer la défense des droits humains des Noirs américains à l’abomination qu’est la pédophilie active.