Début du pontificat de Léon XIV

La paix soit avec vous tous!

Merci à la vie! (diagnostic)

Tribune libre

«La paix soit avec vous tous!». C’est en ces mots que s’est amorcé le pontificat de Léon XIV. Élu 267e pape de l’histoire de l’Église catholique le 8 mai 2025, le cardinal Robert Francis Prevost a délivré un message de paix au monde entier. L’américain de 69 ans a dit souhaiter que la «paix du Christ ressuscité» touche «tous les peuples», «toute la terre», et qu’elle soit «une paix désarmée et une paix désarmante».

Dans son homélie inaugural à titre de souverain pontife, la pape Léon XIV a prôné le retour de la paix à Gaza et en Ukraine en insistant sur les centaines de milliers d’innocentes victimes depuis le début de ces conflits sanguinaires. Or Benyamin Netanyahou et Vladimir Poutine intensifient les attaques meurtrières contre les Gazaouis et les Ukrainiens sans relâche, et toute tentative de trêve entre les parties semble actuellement impossible.

Dans ce contexte, comment percevoir quelque espoir de paix dans le souhait de Léon XIV? Ce pape arrivera-t-il à amener les dirigeants des pays en guerre à trouver enfin un terrain d’entente à son invitation pressante à la paix? De toute évidence, dès le début de son pontificat, Léon XIV a saisi son bâton du pèlerin en tant qu’agent propageant la paix dans le monde. Une mission pharaonique, un défi titanesque auxquels se livre avec détermination l’évêque de Rome.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que Léon XIV manifeste d’emblée son intention d’agir en rassembleur envers les dirigeants de tous les pays, et plus particulièrement de la Russie et d’Israël en ces temps de conflits qui semblent sans issue. Dès lors, je suis confiant que le nouveau pape apportera un vent d’humanité dans le climat hostile auquel assiste quotidiennement le monde, et qu’il contribuera à faire avancer les négociations vers l’établissement progressif d’une paix durable.

Merci à la vie!

J’ai toujours été surpris et ébloui par l’émergence d’un pissenlit à travers le bitume. Un spectacle époustouflant qui nous démontre toute la puissance de la vie. Dans cette foulée, ainsi en est-il du diagnostic de cancer que j’ai reçu en 2022 et qui me donnait une espérance de vie de 18 à 24 mois avec l’aide des traitements en immunothérapie.

Or aujourd’hui, quatre ans plus tard, la masse logée sur mon poumon droit ne régresse ni ne progresse, mon cancer est en dormance, et hormis mes toux occasionnelles qui obstruent mes voies respiratoires et diminuent considérablement ma résistance physique à l’effort, je profite d’une qualité de vie somme toute fort acceptable.

Merci à la vie pour ce précieux et inestimable cadeau!


Henri Marineau, Québec



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4 commentaires

  • Henri Marineau Répondre

    24 mai 2025

    Erratum:



    Comme le disait Descartesdubito ergo sum (je doute donc je suis)...Amen


  • Henri Marineau Répondre

    24 mai 2025

    Comme disait Descartes, Dubito ergo sum (Je doute donc je suis)...Amen


    • François Champoux Répondre

      24 mai 2025

      M. Marineau, il n'est pas besoin de douter pour être. Pour être il faut dire NON à l'autorité qui nous en fait croire... Les menaces des religions réussissent à faire croire (et non pas douter) au paradis et la vie éternelle.
      Paroles, belles paroles que savent claironner les "preachers" de toutes religions. Les partis politiques ne sont pas en reste. En cette période de l'image et des communications de tous les genres, il est de plus en plus facile encore d'endoctriner les enfants dans toutes sortes de causes. L'Éducation a un rôle cruciale à jouer auprès des enfants et adolescents afin que le doute devienne systémique en tout, surtout auprès des autorités qui ont de facto la qualité de "BONS" alors que souvent ils sont des "MAUVAIS" qui dirigent la vaste majorité vers des idoles insignifiantes.
      François Champoux, Trois-Rivières

  • François Champoux Répondre

    23 mai 2025

    23 mai 2025

    Bonjour M. Marineau,

    Vous êtes très certainement une personne optimiste : croire qu’un pape réussira à faire arrêter ces guerres…

    À ces conditions, nous sommes tous des papes; nous le voulons tous aussi et plus que lui. 

    "Paroles, paroles, paroles" chantait avec conviction Dalida il y a bien des décennies; et c’est encore la même rengaine. Ça va prendre plus que des paroles, plus qu’un sauveur du monde qui n’a rien sauvé à ce jour, sinon une croyance, une foi religieuse qui ne mène strictement à rien et nulle part.


    La meilleure chose qu’aurait dû réaliser François c’est la dissolution de l’Église catholique, la fin de cette religion abêtissante et la distribution aux pauvres de ses richesses. Au Québec, les ruines des églises n’arrêtent plus de se cumuler et c’est tant mieux, car souvent, elles laissent place à des logements abordables.

    L’Église a fait son temps qui fut très long; l’obscurantisme n’en finit pas de faire des siennes auprès des gens qui croient que les belles paroles d’un pape feront arrêter comme un miracle des guerres affreuses.

    Il faut cesser cet angélisme qui ne permet pas de vivre en paix ni heureux et respectueux.

     Au diocèse de Trois-Rivières, l’évêque cherche plus de 10 millions de dollars pour payer les abus sexuels de ses bons curés sur des petits enfants. Plusieurs villages se voient refiler l’entretien des églises par une vente-débarras (1. $) aux municipalités: St-Paulin a réalisé la passe il y a déjà quelques années, et Yamachiche a bien failli faire la même erreur sous les pressions d’une coopérative de solidarité qui voulait partir une fromagerie au sous-sol de l’église tout en rénovant aux frais des citoyens une église vétuste. C’est l’évêque qui aurait eu le dernier mot nous a confirmé le curé du village.


    L’Église catholique n’a plus sa raison d’être ni plus aucune religion; les humains doivent acquérir une maturité, un réalisme aux choses de la vie, et arrêter de croire à une vie éternelle à regarder dans la gloire et la joie un dieu céleste maître de tous les diables du monde.


    François Champoux, Trois-Rivières