Financement populaire de Vigile - La prime de 10%

La montagne a bougé

75$ /jour, 9 jours, et c'est dans la poche

Tribune libre

Financement populaire de Vigile
21 400$ à 22h48 ce mardi 22 décembre 2009
En cette année du 250e anniversaire de naissance du peuple souverain du Québec en tant que peuple distinct du peuple de France et de tout autre, quelque chose a bougé à maints égards. Notamment dans Vigile, notamment dans Vigile à l'égard de l'implication trébuchante et sonnante des Vigiles. Pour la première fois non seulement l'objectif a été atteint, mais il est sur le point d'être dépassé de 10%, ne manque que 600$ pour ce faire en huit et atteindre 22 000$, soit 10% de plus que l'objectif visé et dépassé pour la première fois depuis son énoncé.
Soit ± 75$/jour. Rien de sorcier...
L'atteindre ce supplément de 10% pourrait être à l'image de cette année où l'on peut sentir que quelque chose a bougé depuis deux ans.
Depuis que la canadianisateurs triomphants ont pensé dans la risée générale faire de Samuel de Champlain le premier Gouverneur général du Canada.
Depuis que leur rouleau compresseur activistes et partisan s'est abattu sur le 400e de Québec et sur les patriotes qui ont dénoncé le bannissement des couleurs du Québec au Parc de l'Amérique française le 3 juillet 2008 lors du spectacle manifestif organisé par le Collectif 1608-2008.
Depuis que la désinformation médiatique a pu un temps faire d'un « Mot de bienvenue à Sir Paul McCartney », le supposé parfait exemple d'un supposé nationalisme de supposée fermeture.
Depuis...
Les apprentis sorciers se sont heurtés à un mur.
Le Canada unilatéral ne passe pas au Québec.
Depuis...
Sir Paul a brandi le drapeau du Québec, celui-là même que les canadianisateurs ont voulu cacher.
Depuis... la Art-Peur a fait long feu sous la vindicte populaire attisée par le feu nourri des artistes.
Depuis... la députation souverainiste du peuple souverain du Québec est majoritaire ( Ottawa 75 | Québec 125 - 102/200 souverainistes ).
Depuis... un Président de la République française a dû s'adresser d'égal à égal à nos chefs souverainistes pour leur dire par écrit, que le combat de ce peuple à libérer était une juste, démocratique et noble cause.
Depuis... la CCBN, sous le tollé général et sollicité par la résurgence de la jeune militance, a dû retraiter.
Depuis... les artistes ont une fois encore été de la partie, cette fois en rameutant l'ensemble de la société civile, pour prendre la parole.
Depuis... un Souverain putatif de l'usurpatrice Couronne canado-britannique d'un État jamais nommément soumis à nos voix sur notre territoire national du Québec, a dû passer par la porte d'en arrière.
Depuis... Henri VI a pu se faire valoir en tant que Souverain fondateur de la Nouvelle-France et a été sorti de l'oubli, et les responsables toponymiques ont préservé sa mémoire.
Depuis... l'évidence est palpable et j'en passe...
Les promoteurs partisans du Canada unilatéral actuel se heurtent à un MUR.
Le Canada ne passe pas.
Le peuple souverain du Québec ne veut pas de cet État là. Qu'on use de la carotte ou du bâton, les carottes sont cuites. Les Québécois répudient majoritairement ce Canada du statu quo de blocage, des fédéralistes-rénovateurs aux souverainistes en passant par les autonomistes.
Un MUR !
Immobile, donc. Un immobilité qui en décourage d'aucuns. Une immobilité pourtant salvatrice. Le Canada ne passe pas, il ne parvient pas à déplacer, entamer, voire scarifier ce mur. La montagne a bougé, le Canada a foncé dans le MUR. Ce sera sa perte, une montagne ne doit pas bouger. Comme dans ce magistral film de Akira Kurosawa « Kagemusha, l'ombre du guerrier - 影武者 » ( Wikipédia ).
Tant et aussi longtemps que l’État du Canada se posait en Autorité supérieure se contentant de dire NON et de fédérer les NON à coupe de menace de représailles ou de chantages commanditaires à l’Amour infini, il pouvait espérer à l’arracher et en trichant garder la face. Mais à partir du moment où il pense pouvoir triompher en tentant d’arracher un inatteignable OUI, où il pense pouvoir lancer ses activistes dans la mêlée pour l’obtenir ce OUI, c’est tout autre chose et il s’en est vite aperçu et frapper un MUR. Le MUR de sa honte, le MUR du murmure de notre parole, qu’il croit n’être qu’un murmure.
Or, la montagne que nous sommes, ce cap diamant sur lequel nous sommes, n’a pas bougé.
Ne nous manque que l'UNION de nos forces pour prendre le pouvoir à Québec.
Pour former un Gouvernement de souveraineté d'un ÉTAT INVALIDE, afin de… l'invalider.
Prendre le pouvoir pour donner le pouvoir au peuple démocratique et souverain. À commencer par ne plus jamais tolérer que soit assujetti à quelqu’autre Autorité que la sienne propre, l'effectivité du principe démocratique de la souveraineté du peuple.
Prendre le pouvoir pour appeler ce peuple à se poser en tant qu'Autorité démocratique suprême sur son territoire national du Québec. Autorité à laquelle DOIVENT se subordonner toute autorité quelle qu’elle soit. À commencer par la présente et illégitime Autorité de l'État du Canada et de sa Couronne abusive qui s’impose d’illégitime autorité et qui impose de force sa légalité fallacieuse de force depuis 250 ans à Québec dès après les funestes lendemains de la bataille des Plaines d'Abraham du 13 septembre 1759, sans avoir obtenu le démocratique, légitime et clair OUI qui seul pourrait le valider.
Prendre le pouvoir pour redonner à ce peuple la parole. La seule vraie qui compte, celle qui s’inscrit noir sur blanc dans les Actes fondateurs de l’État valide et légitime nommément sanctionnés par les voix libres et souveraines du peuple souverain. Celle qui n’a jamais pu s’inscrire dans l’État actuel répudié par les Québécois(e)s. Cette répudiation doit pouvoir s’inscrire, ici et maintenant, dans l’État, sans attendre l’État souverain.
Prendre le pouvoir pour appeler ce peuple souverain à mettre de l’avant son Autorité démocratique suprême pour invalider tout État qui ne se serait pas nommément soumis à ses voix.
Prendre le pouvoir pour que le Gouvernement du peuple responsable puisse redonner au peuple souverain une prise sur l’État qui gouverne le gouvernement du peuple. Dans l’État actuel illégitime du Canada, ni le peuple, ni la députation du peuple, ni le gouvernement du peuple n’ont de prise sur l’ÉTAT qui nous gouverne de Bay Street, via OTTAWA.
Ni le peuple souverain, ni la députation du peuple souverain, ni le gouvernement du peuple souverain du Québec n’a de prise sur l’État du Québec qui n’a de légalité qu’en vertu de l’illégitime légalité d’un État du Canada et de sa Couronne. État dont les Actes fondateurs n’émanent pas de nous, NOUS, le peuple souverain, NOUS, la députation du peuple souverain, NOUS, le gouvernement du peuple souverain du Québec.
Prendre le pouvoir pour que cet État de fait jamais légitimé nommément par les voix du peuple souverain soit, par l’Autorité démocratique suprême du peuple souverain, nommément, clairement, légitimement invalidé à la face du monde libre et démocratique. Pour que jamais plus ce peuple croit qu’il doit se soumettre aux désirs, aux volontés, au bon plaisir d’une Autorité étatique monarchique de droit divin qui se prétendrait supérieure, en droit, ou en valeur.
Prendre le pouvoir pour redonner un sens au pouvoir politique du peuple, ici, maintenant, sans assujettir l’effectivité de la souveraineté du peuple à l’avènement d’un État souverain. Ce n’est pas l’État souverain qui fonde le peuple souverain, mais l’exact contraire. C’est le peuple souverain qui fonde l’État souverain. Et… si nous pouvons, devons, voulons fonder un État souverain, c’est bien parce que le peuple est déjà souverain. C’est bien parce qu’il n’a pas à se soumettre à quelqu’autorité que ce soit à part la sienne propre sur son territoire national.
Prendre le pouvoir dans l’UNION de nos forces pour faire l’UNION des forces démocratiques du peuple souverain. Pour ce faire, il ne faut que lui donner, ici, maintenant la parole, pour que s’exprime nommément sa VOLONTÉ. Sa volonté, jamais nommément exprimée, le ferait très majoritairement rétablir la primordiale et préalable réciprocité dans le respect des règles devant présider à la Constitution d’un État démocratique valide.
Prendre le pouvoir pour mettre fin à l’asymétrie qui permet par son abstinence à l’État du Canada de se prétendre l’Autorité suprême, sans jamais s’être soumis sur notre territoire national du Québec, à la seule Autorité démocratique suprême qui soit, celle du peuple souverain du Québec.
Prendre le pouvoir pour que la parole du peuple ne soit plus celle des artistes, celle des politiciens, celle des élites, mais bien celle du peuple, celle qui ne s’est jamais exprimé, dans l’État. Celle qui informe, sans voix, n’a jamais de conséquences effectives, puisqu’elles ne sont toujours que perdues dans la division, dans le bruit de fond sans nom, sans fond et sans forme.
Prendre le pouvoir pour que ce 10% qui nous manque s’incarne dans la parole du peuple telle qu’elle se trouve jamais inscrite dans l’État ici, et maintenant. Ce peuple répudie l’État du Canada.
Prendre le pouvoir pour que cette répudiation prenne forme dans l’État, dans une institution valide d’un État invalide, et il n’y en a qu’une, le référendum.
Prendre le pouvoir pour de bon, pour que pour de bon, ce peuple prenne la parole pour dire qu’il rejette l’État actuel du Canada sur son territoire national du Québec.
Prendre le pouvoir pour que ce peuple, à défaut de pouvoir dire ce qu’il désire, puisse enfin dire ce qu’il ne veut pas.
Vigile est à 600$ près, en mesure de matérialiser l’image d’un objectif donné dépassé de 10%
À l’image de ce 10% des voix qu’il nous manque pour que ce peuple souverain fonde clairement à la face du monde démocratique un État valide à la légalité légitime, et ce, pour une fois, dans la réciprocité du respect des règles que déciderait de se donner un peuple souverain qui aurait décidé dans l’UNION de ses forces de prendre le pouvoir, en tant que seule Autorité démocratique suprême valide. Ce que n’est pas l’État illégitime du Canada et la légalité abusive de sa Couronne usurpatrice canado-britannique qui nous a toujours relégué au rôle de quémandeur.
Ce peuple doit être appelé à changer de jeu de rôle. C’est l’État qui doit se soumettre à la volonté libre du peuple souverain sur son territoire national et non l’inverse et perverse déconstruction du sens politique qui nous est enfoncé dans la gorge depuis 250 ans cette année 2009 à coup de canon et de fusil, à coup de menaces de représailles économique, politiques, sociétales et culturelles, à coup d’impasse faite sur l’appel aux voix du peuple, à coup de boutoir sur sa seule parole qui compte, celle qu’il s’inscrit dans la Constitution de l’État du peuple souverain. Ce que n’est pas l’État actuel du Canada.
Vendredi en huit, il nous faut pouvoir dire que Vigile a été cette année 2009, à l’image de ce que sera bientôt le Québec, un État valide sur son territoire national du Québec, sous l’Autorité démocratique suprême du peuple souverain du Québec.
Ne manquent que 75$/jour, d’ici le 31 décembre 2009 à 23h59 pour obtenir la prime de 10% qui est l’image de ce 10% qui nous manque dans l’urne pour largement majoritairement invalider l’État actuel pour fonder un État valide et légitime.
En cette période de fêtes messianiques, ce n’est pas d’un divin Messie dont nous avons besoin, ce n’est pas non plus d’un profane Sauveur de la patrie dont nous avons besoin.
Ce dont nous avons besoin c’est de faire la COMMUNE UNION de nos forces pour prendre le pourvoir afin de donner la parole au peuple que nous sommes.
Cette fois non pas sur les Plaines, territoire conquis, mais sur le seul terrain politique en mesure de s’inscrire dans l’État au-delà de sa députation, au-delà de son gouvernement. Celui que démocratiquement possède en propre le peuple souverain, celui qui le ferait se poser en tant que seule Autorité démocratique suprême capable de valider ou d’invalider toute autre autorité prétendante, à commencer par celle de la Couronne monarchique de droit divin canado-britannique et de son État du Canada illégitime jamais nommément soumis à nos voix libres et souveraines. Celui que nous pouvons de nos forces vives lui donner parce qu’elles ne seront jamais aussi vives que réunies, rassemblées autour d’un COMMUN PROGRAMME d’ÉTAT, sur les termes desquels il nous faut sur l’ESSENTIEL nous entendre, dans l’UNION de nos FORCES, de TOUTES nos forces vives citoyennes ET politiques.
Vive la République démocratique du peuple souverain du Québec… libre !
Vive la république des lettres ! Vive Vigile !
Joyeux Noël !

Joyeuses fêtes du solstice d'hiver de force !
Joyeuses fêtes tout court !


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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    29 décembre 2009

    Merci Monsieur Archambault de tenir le fort pendant ce long processus qu'est l'indépendance d'un pays. C'est remarquable l'énergie que vous mettez à cette noble cause. Mille fois bravo.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 décembre 2009

    Monsieur Archambault, vos longs textes commençaient à nous manquer sur Vigile. Merci de nous suggérer l'occasion de contribuer à la cagnotte.
    Pour compléter le commentaire de Mario Goyette : pourquoi ne forcerions-nous pas Jean Charest à reconnaître purement et simplement que la seule façon de ne pas payer les pots cassés par l'Alberta sera de devenir un pays ; ça ne serait, après tout que d'aller un peu plus loin dans son commentaire à ce propos à Copenhage et il était déjà sur la bonne voie quand il a reconnu derrière des portes closes, un peu plus tôt cette année, qu'un Québec souverain était viable économiquement. Il me semble pourtant que certains soirs il doit avoir beaucoup de difficulté à s"endormir.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 décembre 2009

    Joyeuse fêtes, M.Archambault.
    Errant d'écueil en écueil, à peine délivrer d'un danger, il heurte contre un autre.
    Chateaubriand.
    Jean Charest, un allié de la souveraineté de Québec plus efficace que Marois-Duceppe réunis, en 2009.
    Sortant de sa torpeur à laquelle il nous avait habitué lors de ces deux premiers mandats, Jean Charest s'est fait l'apotre de la cause souverainiste au Québec et dans l'ensemble du Canada, en se mettant les pieds dans les plats de Power-Corporation et de Gesca, entre-autres.
    Sans Sam Hamad et ses propos démagogiques, le Moulin à paroles sur les Plaines n'aurait probablement pas eu autant de succès; que dire de la pitoyable administration libérale nous menant directement vers une enquête publique sous peu?
    L'achat d'Énergie NB, au Nouveau-Brunswick qui semble voué à l'échec a rescucité le sépatisme québécois qui a le dos large pour expliquer la réaction de ces opposants dans les Maritimes et du Premier ministre de Terre-Neuve Dany Williams, par récochet.
    Suite au sommet sur les changements climatiques à Copenhague, Jean Charest a dû regretter d'être accompagné par la Ministre en environnement Line Beauchamp plutôt que par son ex-conseiller politique John Parisella, les oeufs ont rapidemnet pris la place des plats sous les pieds de Jean Charest. Les albertains avec Stephe Harpeur en tête ont peut-être sonné le glas de la carrière ambivalente de Jean Charest comme Cheval de Troie à l'Assemblé nationale, au service de la couronne britannique. Portons-nous à sa défense en 2010, on ne saurait sans passer!


  • Archives de Vigile Répondre

    23 décembre 2009

    Ce qu'il y a de beau chez «VIGILE» c'est qu'il subvient à ses propres besoins par les contributions volontaires de ses supporteurs. Il n'y a aucun site internet fédéraliste au Québec qui est capable d'en faire autant...tant pis pour eux s'ils sont incapables d'avoir une démocratie participative digne de ce nom.
    En cette fin d'année soyons généreux envers «VIGILE».
    Joyeux Noël et bonne année 2009!!!
    Jacques L.(Trois-Rivières)

  • Gilles Bousquet Répondre

    23 décembre 2009

    D'accord avec M. Archambault, tenace promoteur de l'union des forces souverainistes du Québec pour mieux retourner le PLQ dans l'opposition.
    Joyeux Noël itou à vous et à tous les lecteurs de Vigile, incluant les fédéralistes à l'esprit ouvert et, le Québec souverain, avant la fin de vos jours !