La ministre Yolande James nous jette de la poudre aux yeux !

Les sectes hassidiques et leur contrôle sur plusieurs CPE.

Tribune libre

La nouvelle directive sur les CPE confessionnels de la ministre Yolande James est simplement de la poudre aux yeux. En affirmant que les arbres de Noël ne sortiront pas des CPE, la ministre feint de répondre aux appréhensions de la majorité des Québécois.
Dans les faits, les CPE contrôlés par les Juifs hassidiques continueront à être des CPE hassidiques. La réaction de la l’Association juive des CPE de quitter la table de concertation tient plus à une mise en scène bien orchestrée. Vous remarquerez que l’Association juive des CPE est le seul regroupement reconnu sur une base ethnique et/ou religieuse par le gouvernement libéral.
Les CPE hassidiques représentent plus de la moitié des places en garderie qui sont reconnues confessionnelles par le Ministère de la Famille (plus de 1000 places sur 2000). Comment expliquer que les sectes hassidiques qui représentent environ 20 000 personnes sur l’Île de Montréal (oublions les Hassidims de Boisbriand) contrôlent plus de 1 000 places institutionnelles en garderie sur l’Île d Montréal alors que la population montréalaise sur l’île qui compte 2 000 000 d’habitants doit se contenter des 19 000 autres places. Les sectes hassidiques, qui ne représentent que 1% de la population, contrôlent 4 fois plus de places que les autres habitants sur l’île. Ici, je ne mentionne que des places en CPE, grassement subventionnées par le gouvernement.
Ces CPE se retrouvent souvent dans des centres communautaires contrôlés par les sectes hassidiques où l'on retrouve aussi des écoles élémentaires et secondaires donnant quotidiennement des cours religieux à partir de la Torah et du Talmud. Comment croire que les petits enfants des CPE hassidiques ne baigneront pas dans la religion à la sauce hassidique ?
La ministre James a toujours prétendu que la société québécoise devait s’adapter aux communautés culturelles, plutôt que de chercher à les intégrer. Cet apôtre du multiculturalisme comme principe premier de la cohésion sociétale, va permettre dans les faits que les CPE hassidiques fassent bande à part, eux, qui ne sont même encore inscrits au Registre des admissions sur l’île de Montréal. Ça va prendre plus qu’une politique édulcorée pour permettre à un « goy » d'avoir une place dans un CPE hassidique. Pendant ce temps-là, où se cachent les dirigeants de l’Association des CPE du Québec ou de Montréal ? Avec leurs beaux projets pédagogiques, pourquoi gardent-ils le silence sur ce contrôle des sectes hassidiques sur des CPE et sur la disproportion, face aux autres citoyens, du nombre de places en institution qu’ils ont ?
Étant donné que ce sont tous les citoyens qui paient largement les CPE (places à 7 $), nous sommes en droit de nous poser des questions sur le maintien d'un réseau parallèle avec nos impôts.


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11 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    26 décembre 2010

    Qu'est ce que c'est cela ce commentaire ( non signé en passant)qu'il «incomberait aux nouveaux arrivants de participer aux traditions et fêtes religieuses de la communauté d'accueil » !!!!!!!!!!!!! Il y a une forme d'obligation dans votre souhait que je juge personnellement déplacé.
    Que ce soit pour un Indien, Musulman ou Boudhiste croyant et pratiquant, pour une question de respect il serait normal qu,il s'informe de traditions et rites religieux de la communauté qui l'accueille, mais qu'il se doit d,y participer... franchement vous frôler le délire.

  • Laurent Desbois Répondre

    25 décembre 2010

    Vague montante de xénophobie en Israël
    De Steve WEIZMAN (AFP)
    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iUD7zfQNCC0tDVjf-YuRntwqUPjg?docId=CNG.275714d1d99a30269b5d11661fdcb7f8.391

  • Archives de Vigile Répondre

    24 décembre 2010

    Monsieur Gégé,
    pour répondre à votre question, s'il y avait eu des CPE au 19e siècle, peut-être que personne aurait commencé à faire des calculs à savoir si le nombre de places est proportionnel au pourcentage démographique du groupe visé.
    De toute façon, je fais l'avocat du diable. Mon point de vue est que tant et aussi longtemps que 35% des Canadiens-français vont voter pour le Parti libéral du Québec, c'est-à-dire un parti qui se souci en premier lieu des anglophones, des allophones et des juifs (probablement aussi des animaux domestiques de ces derniers) avant ceux des Canadiens-français, vous devrez vous attendre à ce genre de disproportion.
    Pensez seulement au Centre hospitalier de l'université McGill qui sera construit. POURQUOI?
    J'admire la solidarité des anglophones, des immigrants, des arabes, des juifs du Québec ainsi que la communauté italienne qui par le domaine de la construction réussi a se faire en quelque sorte rembourser tous leurs impôts, toute cette brochette qui est en train de transformer le Québec en province multiculturelle dans laquelle les francophones, les pur-laines, deviennent qu'une ethnie.Ils respectent la constitution canadienne et l'essence première de ce qu'est le Canada depuis la conquête britannique.
    C'est certain, ça me rend triste pour la nation québécoise, mais kalice, que celle-ci se réveille, et si elle veut survivre, qu'elle arrête de voter pour le Parti libéral du Québec. C'est simple!
    On va le voir aux prochaines élections! Les Canadiens-français sont majoritaires, mais ils sont la farce de la dinde. Mais ils sont les seuls à blâmer parce qu'ils votent avec leurs pieds.
    Tellement honteux!
    En attendant, c'est Pierre Eliott Trudeau le traître le grand gagnant...
    Si on veut changer la donne, il faut que l'on explique aux Canadiens-français que de voter pour le PLQ ou l'ADQ, c'est comme se faire un hara-kiri au ralenti.
    Joyeux décembre et bon janvier!

  • Archives de Vigile Répondre

    23 décembre 2010

    @Sylvain Racine
    Avant d'accuser les Québécois d'êtres racistes, donnez moi donc votre avis sur les raisons pour lesquelles les trois quarts des immigrants hassidiques ont choisi de s'installer à Montréal, au beau milieu d'un peuple francophone, et qu'ils ont choisis l'anglais comme langue seconde.
    Pourquoi n'ont-ils pas choisi Toronto ou une autre ville au Canada anglais ?
    Si les Québécois sont les racistes que vous prétendez, pourquoi alors les juifs du Québec ont-ils conseillé à ces milliers d'hassidiques de choisir le Québec ?
    Il faudra attendre les années 70 pour que Toronto aille une population juive aussi grande que Montréal, et encore aujourd'hui Montréal contient de loin la plus grande population de juifs hassidiques.

  • Jean Archambault Répondre

    23 décembre 2010

    J'aimerais apporter un correctif à ma contribution. Le temps des fêtes me rend moins attentif. J'affirme qu'il avait 20 000 Juifs hassidiques sur l'île de Montréal alors que leur nombre se situe plutôt à environ 10 000, comme je l'avais écrit dans une autre chronique. Cette information remet donc à la hausse la disproportion des places hassidiques versus les autres habitants sur l'île. De fait, les sectes hassidiques contrôlent, toute proportion gardée, presque dix fois plus de places que les citoyens ordinaires.
    Je réponds aussi à la question de l'immigration des juifs hassidiques de monsieur Sylvain Racine. Au contraire de ce que monsieur Racine affirme, l'immigration de ces sectes hassidiques remontent surtout dans les années 90 et suivantes.
    Comme le note la Fédération CJA (Association juive au Québec): (...)À la fin du vingtième siècle, des immigrants en provenance de l’ex-Union soviétique, d’Israël, d’Argentine et d’autres pays viennent, en nombre plus restreint, accroître la diversité de la communauté juive.
    Enfin, la communauté hassidique constitue un élément non négligeable de la communauté juive du Québec. (...) Mais la communauté hassidique adopte une interprétation encore plus stricte de la tradition juive. Cette communauté souhaite avant tout pouvoir vivre sa vie et développer ses propres écoles ou autres établissements avec le moins d’intervention possible du monde extérieur. Les Juifs hassidiques commencent à établir de petites communautés au Québec durant la période de l’après-guerre. Mais ces communautés se sont considérablement développées durant les dernières décennies, du fait à la fois de l’immigration et de la croissance naturelle. Les dernières études à ce sujet indiquent que la communauté hassidique compte aujourd’hui plus de 10 000 âmes.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 décembre 2010

    ...
    en particulier: La diversité à laquelle se réfère la thèse canadienne (et québécoise) est largement le fait d’une immigration récente, des quarante dernières années, dont les cohortes plus récentes révèlent des difficultés d’intégration (sociale, culturelle, économique) .
    Les hydres de la politique multi, inyter, pluri.. culturaliste sont camouflées derrière un écran de fumée de rectitude politique qui déjà s’ouvrent sur plus de difficultés, assurément plus de défis, et moins de cohésion sociale.
    À vrai dire la question n’est alors pas de savoir si les « politiques et les pratiques sont les mieux adaptées à l’évolution des défis de la gestion de la diversité » car le seul défi qu’il est viable et utile de relever est celui de la gestion de l’intégration positive des récentes diversités culturelles et linguistiques à la société canadienne ou québécoise (celle définie par la commission Laurendeau Dunton sous le thème du B&B et mis aux oubliettes au profit de la vision idéologique du multiculturalisme) stable viable et prospère.
    L’intégration positive est une condition de la pérennité d’une société stable et viable.
    La responsabilité ultime de l’intégration incombe aux nouveaux arrivants. La société d’accueil doit certes fournir un cadre et des moyens d’intégration, et faire preuve d’attitudes tolérantes, mais il incombe aux nouveaux arrivants de participer aux traditions, au patrimoine culturel et religieux de la société où ils émigrent.
    Ici, notre tradition est d’essence démocratique, l’égalité des hommes et des femmes prévaut, la langue commune de la société québécoise est le français et notre tradition, notre histoire relèvent de la contribution de la religion chrétienne (ne pas mélanger religion avec tradition, nous sommes de traditions judéo-chrétiennes, que cela plaise ou non.
    Voilà essentiellement des données de notre être identitaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 décembre 2010


    Bien sûr que Yoyo James lance de la poudre aux yeux et se contorsionne comme le ferait une acrobate du Cirque du Soleil. Comme avant elle notre bonne madame Courchesne avec son calendrier scolaire ajusté à la volonté de Yaveh.
    Mais questions? Comment les Hassidims font-ils pour avoir tant de prise sur le gvt de JJ Charest. On sait à peu près pourquoi la communauté italienne a ses entrées dans le bureau du PM québécois. A défaut d'une enquête publique, les journaux nous l'expliquent à chaque matin. Mais les Hassidims qui vivent bien tranquilles dans leurs ghettos?

  • Archives de Vigile Répondre

    23 décembre 2010

    Il n'est pas trop rassurant de constater que c'est cette Yolande multiculturelle qui dirige des débats et prenne des décisions qui engagent l'avenir même du peuple fondateur du Québec.
    Mais où allons-nous ? Que deviendrons-nous ?

  • Archives de Vigile Répondre

    23 décembre 2010

    Intéressant. Avez-vous la liste des CPE, avec le nombre de places subventionnées et les budgets?

  • Archives de Vigile Répondre

    23 décembre 2010

    Voyez vous, tout ceux et celles qui s'en prennent à l'immigration, vous faites erreurs au sujet des accommodements raisonnables et de l'intégration.
    Les juifs hassidiques sont à Montréal depuis longtemps.
    "Les Juifs inaugurent leur première synagogue à Montréal, la congrégation Shearith Israel, en 1768. Ce faisant, ils établissent la première communauté non chrétienne et non autochtone de ce qui va bientôt devenir le Canada. Les membres de cette communauté sont originaires de pays qui n’accordent pas aux Juifs la plupart des droits politiques et civiques. Dans les sociétés en développement d’Amérique du Nord, les restrictions juridiques imposées aux Juifs d’Europe apparaissent cependant moins pertinentes. À la fin du dix-huitième siècle, le Bas Canada, ainsi que s’appelait alors le Québec, fait face à une controverse : les Chrétiens doivent-ils être les seuls à jouir de pleins droits politiques ou doit-on également accorder ces droits aux autres communautés, dont les Juifs? En 1832, l’Assemblée législative du Bas Canada vote en faveur de l’émancipation politique des Juifs, ce qui fait du Québec le premier territoire de l’Empire britannique à adopter une telle loi, et ce, plus d’un quart de siècle avant l’Angleterre.
    Les Juifs qui viennent s’installer au Québec au dix-huitième siècle et au début du dix-neuvième siècle y trouvent un milieu accueillant dans la plupart des cas, et contribuent à la croissance économique et sociale de la province. La communauté demeure cependant assez petite. Le premier recensement du Dominion du Canada indique qu’en 1871, la population de la communauté juive de la province du Québec compte moins de 500 âmes. Cette situation va connaître un changement important à la toute fin du dix-neuvième siècle. À cette époque, une vague massive de population originaire d’Europe de l’Est, en quête de prospérité et d’égalité de chances, émigre vers le Canada, les États-Unis, l’Angleterre, l’Argentine et d’autres pays offrant l’hospitalité aux immigrants.

    Ce nouveau groupe d’immigrants juifs de langue yiddish décuple la population juive du Québec, qui connaît une croissance de plus de 800 % entre 1901 et 1931, passant d’environ 7 000 à 60 000 âmes. Ces immigrants ne tardent pas à promouvoir le yiddish au rang de troisième langue courante à Montréal, après le français et l’anglais. Matériellement pauvres, ils n’en sont pas moins riches d’un patrimoine culturel important et d’une volonté absolue de s’enraciner dans leur nouvelle société d’accueil. "
    http://www.federationcja.org/fr/montreal-juif/histoire/
    C'est donc en 2010 que les Canadiens-français, parce qu'ils ont peur de se faire assimiler, qu'ils décident de voir les juifs hassidiques comme des immigrants qui refusent de s'intégrer.
    C'EST ÇA que je ne pourrais pas endurer comme climat social et politique pour les 30 prochaines années.
    Le Québec devient un pays, ou bien il ferme sa gueule et respecte la constitution canadienne et sa charte. Je suis indépendantiste, mais j'accepte la réalité.
    Plus les "pur-laines" vont avoir l'air de vouloir faire de la discrimination envers des "Québécois" qui vivent au Québec depuis longtemps (Anglais, Juifs Hassidiques,italiens, etc.) plus ils vont avoir l'air raciste et le projet de séparation du Québec sera dépeint comme étant un projet "raciste", ce qui permettra à Ottawa de l'expliquer ainsi à l'international ainsi qu'au reste des Québécois.
    Le débats sur les accommodements raisonnables, la chasse aux sorcières, c'est-à-dire quelle communauté profite le plus des CPE ou autres services, parler statistiques, pourcentage, la critique de l'immigration ne devraient pas se faire car le Québec n'est qu'une province banale et quelconque parmi les autres provinces du Canada. Les Canadiens-français forment une ethnie au Canada aux yeux de la constitution canadienne.
    C'est triste, mais c'est comme ça.
    Prenons aussi la communauté italienne. Lorsque sont venus les premiers italiens au Canada, ils ont pour la plupart travaillé à la construction du chemin de fer du Canadien Pacifique, donc à la construction de ce Canada multiculturel, à l'unité du Canada. Et depuis, d'autres se sont ajoutés puis ils ont travaillé dans la construction.
    Je crois que ce qui frustre les "pur-laines" canadiens-français québécois c'est que différentes ethnies, communauté au Québec, s'adaptent au système CANADIAN, à la charte, à la constitution.
    ILS VIVENT AU CANADA IN THE PROVINCE OF QUEBEC.
    Enfin, vous faites du Québec un pays ou vous cessez de vouloir French canadianiser toutes les ethnies.
    Comme je l'ai fait remarqué, ça fait plus de 200 ans que le "Bas-Canada" a laissé la communauté juive hassidique vivre selon leurs croyances religieuses.
    Changer ça en 2010 semble simplement raciste et ressemble à de la discrimination. Pire, de la jalousie, une jalousie envers les communautés ethniques qui, eux, travaillent main dans la main selon leurs propres intérêts, soit à l'unité canadienne et la ghettoisation des différentes ethnies. L'unité dans l'hétérogénéité.
    Si les Canadiens-français suivaient l'exemple des anglos, des juifs hassidiques ou encore de la communauté italienne, et votaient en masse lors du prochain référendum (mais pour le OUI), ça réglerait bien des problèmes.
    C'est ça la solution!
    Vous faites du Québec un pays, autrement les Canadiens-français seront dépeints de plus en plus comme étant des racistes. Plus leur poids démographique va diminuer, plus Ottawa et les autres communautés vont dépeindre le "NOUS" comme une ethnie raciste.
    Ce sera ça l'assimilation, le déclin, dans la honte.
    Enfin, c'est exactement mon discours que le PQ devrait employer pour l'expliquer à TOUS les Canadiens-français du Québec.
    Vous voulez un pays et vivre comme une nation ou bien vous voulez une province et vivre comme une ethnie?
    Car, les Canadiens-français peuvent avoir l'impression d'être toujours majoritaires au Québec, mais au Canada, ils sont minoritaires. La langue des Canadiens-anglais, et de toutes les autres ethnies va avoir raison d'ici 30 ans des Canadiens-français.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 décembre 2010

    M. Archambault,
    merci pour ces informations.
    Robert Barberis-Gervais