Après avoir, à l’occasion des fêtes commémorant le quatre-centième anniversaire de la fondation de Québec, détourné l’esprit de cette fête, au détriment de l’histoire de la Nouvelle-France, du Québec et de sa nation, et cela, au seul profit du Canada de la conquête et de son histoire, qui s’évertue à dénaturer la nôtre pour mieux l’insignifier, sinon l’ignorer et nous ignorer, voilà qu’en temps d’élections les conservateurs et leur chef, cette espèce de renard mielleux, de la même espèce que celui figurant dans "Le renard et le corbeau" de la fable de Lafontaine, qui sait si bien, en temps opportun, se faire doucereux à l’égard du Québec et des Québécois, ont ressorti leur violon pour courtiser le nationalisme, qui ronronne chez la plupart des québécois francophones, en les minouchant, pour leur faire perdre leur seul morceau de fromage, en leur jouant la chanson "Fais dodo Colas mon petit frêre, t’auras....(...des surprises !)" Ainsi, selon leurs dires, ils seraient les meilleurs alliés du Québec. A beau mentir qui vient de l’Ouest !.
Et, pour ne pas être en reste, ne voilà-t-il pas que le maître de la clarté, renard Dion lui-même, qui lui aussi désire s’approprier leur seul morceau de fromage, leur déclare, la main sur le coeur, que lui également est un nationaliste québécois, allant même jusqu’à reprocher à renard Harper de vouloir nous leurrer et duper !
Une vraie querelle de renards qui se disputent notre seul morceau de fromage !
Comme l’écivait ou le disait Léon Dion : "....Depuis 1763, nous n’avons plus d’histoire, sinon celle, à réfraction, que, nos conquérants veulent bien nous laisser vivre, pour nous calmer. Cette tâche leur est d’autant plus facile que nous secrétons nos propres bourreaux."
En espérant que les québécois francophones auront assez de lucidité pour faire mentir, cette fois-ci, le dicton !