La guerre aux pauvres

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Retour au temps des boubou-macoutes






Le gouvernement Couillard vient de se déshonorer.




Officiellement, il veut inciter les assistés sociaux à retourner sur le marché du travail. Pour cela, il veut rendre l’aide sociale moins attrayante.




Un nouvel assisté social jugé apte au travail qui ne cherchera pas activement un emploi pourrait voir ses prestations diminuées. On les coupera du tiers.




Misère




On le condamnera à la misère, en vivant avec moins de 400 dollars par mois.




Le gouvernement réhabilite un vieux mythe: celui du BS exploiteur.




On semble se l’imaginer à la manière d’un paresseux rusé, ne désirant pas travailler et voyant dans l’aide sociale une combine pour l’entretenir dans son vice.




Il faudrait conséquemment traquer les exploiteurs, les faux maganés, les fraudeurs de la solidarité.




On comprend qu’il faille lutter contre la dépendance à l’État. Et je veux bien croire que le gouvernement ne peut pas sauver tout le monde. La responsabilité individuelle est un principe vital, irremplaçable.




Mais croit-il vraiment que, sauf exception, un individu puisse vraiment choisir l’aide sociale rationnellement, comme un mode de vie parmi d’autres?




Mais qui s’imagine encore qu’on peut avoir l’aide sociale et vivre dignement? On survit. On essaie de ne pas crever.




Surtout, c’est une malédiction. Quand on s’habitue à vivre avec si peu, c’est qu’on apprend à vivre dans un univers rétréci.




C’est une forme d’enfermement social. On s’enferme aussi dans un horrible fatalisme. L’enfant qui naît dans un tel environnement sera marqué à jamais d’un stigmate.




La misère se transmet de père en fils.




Brutalité




Pourquoi cette stupide guerre aux pauvres?




Le gouvernement veut-il montrer ses muscles? Veut-il montrer qu’il ne tolère plus qu’on dépense mal les deniers de l’État? Les BS serviront d’exemple!




Il croit leur donner un coup de pied au cul. Il leur donne un coup de pied aux côtes, histoire de les humilier encore un peu plus.



 




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