La gestion de PKP

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Réponses aux questions sur la gestion de PKP





À Tout le monde en parle, dimanche dernier, Pierre Karl Péladeau s’est fait rentrer dedans par l’invité Mitch Garber, président de Caesars Acquisition Company et un des investisseurs vedettes à l’émission Dans l’œil du dragon, diffusée à la télévision de Radio-Canada.


M. Garber a dénigré les qualités de gestionnaire de M. Péladeau.


«Pierre Karl, pour être franc avec vous, depuis qu'il est le PDG ou l'actionnaire majoritaire de Québecor, la performance est très mauvaise... C'est l'un des pires taux de croissance dans le domaine des communications au Canada et en Amérique du Nord.»


Que M. Garber n’aime pas l’actionnaire de contrôle de Québecor et son style de gestion lorsqu’il en était PDG c’est son droit. Mais qualifier sa performance de «très mauvaise», là M. Garber est soit de mauvaise foi ou fort mal informé comme investisseur. Ou les deux.


Rétrospective


Québecor Média a vu le jour en 2000 à la suite de l’acquisition de Groupe Vidéotron (et TVA) par Québecor de concert avec la Caisse de dépôt et placement du Québec.


Réalisée en pleine bulle boursière des télécoms, de l’internet et des médias, l’acquisition a été effectuée à gros prix. Comme ce fut d’ailleurs le cas pour les multiples fusions et acquisitions internationales réalisées lors des florissantes années 1999 et 2000.


Puis cette bulle boursière a éclaté à compter de l’automne 2000, entraînant lors des deux années suivantes, 2001 et 2002, l’effondrement de toutes entreprises œuvrant dans ces secteurs.


Les plus grosses fusions et acquisitions faites de par le monde, telles par exemple AOL avec Time Warner ou Vivendi avec Universal, ont viré au flop. Des dizaines et des dizaines d’entreprises ont été contraintes de fermer leurs portes.


Des centaines et des centaines de milliards de dollars d’investissements se sont évaporées.


Redressement


Toujours est-il qu’en décembre 2002, bien des analystes de firmes de courtage et des gros investisseurs institutionnels se demandaient si le grand patron de Québecor Pierre Karl Péladeau allait réussir à sauver sa principale filiale Québecor Média. À l’époque, Québecor détenait 54,7 % des actions de Québecor Média et la Caisse 45,3 %. Parenthèse: aujourd’hui, Québecor détient 75 % de Québecor Média et la Caisse seulement 25 %.


Au fil des années suivantes, M. Péladeau a finalement réussi à redresser d'aplomb Québecor et Québecor Média et ainsi requinquer royalement la valeur boursière de l’entreprise.


À la fin de décembre 2002, l’action de Québecor se négociait à 7,05 $. Hier, le titre a fermé à 33,87 $. Cela représente une augmentation de 380 p. cent en 12 ans et trois mois. Pour un rendement annualisé de quelque 23,5 % par année.


Par rapport à décembre 2001 et décembre 2000, l’action de Québecor est respectivement en hausse de 250 % et de 171 %.




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