La France égorgée

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«L’islamisme ronge la France comme un cancer»






Trop souvent, ces temps-ci, nos journées commencent ainsi: t’as vu ce qui s’est passé en France? Dans nos journaux, il y aura peut-être bientôt la rubrique: «l’attentat du jour».




J’avais prévu vous parler aujourd’hui de toute autre chose que d’un attentat islamiste­­. Mais les circonstances s’imposent à nous.




Il faut dire que l’ennemi fait preuve d’imagination.




Mardi, deux islamistes se sont attaqués à une église française et y ont égorgé Jacques Hamel­­, un prêtre de 86 ans, alors qu’il disait sa messe.




Islamisme




Chaque mort causée par le terrorisme islamiste est tragique. Mais cet attentat a une charge symbolique particulière. Il vise directement les racines spirituelles et historiques de la France.




Un seuil vient d’être franchi dans la guerre totale déclarée par l’islamisme à notre civilisation. Un jour, les islamistes essaieront de faire exploser Notre-Dame-de-Paris. À moins qu’ils n’espèrent transformer cette cathédrale en mosquée?







Nous avons beau nous définir seulement par notre culte des droits de l’homme, les islamistes, eux, mènent une guerre religieuse et une guerre de civilisation.









Nous avons beau nous définir seulement par notre culte des droits de l’homme, les islamistes, eux, mènent une guerre religieuse et une guerre de civilisation.




D’un attentat à l’autre, ils nous poussent à l’effondrement mental et moral.




En général, les autorités tournent autour du pot en parlant non pas de terroristes islamistes, mais de forcenés­­.




C’est à croire que le monde occidental serait victime d’une horde de malades­­ mentaux.




Certains sont prêts à se crever les yeux pour ne pas voir ce qui arrive. C’est le triomphe de la lâcheté.




Mais cette fois, l’ambiguïté s’est vite dissipée.




L’État islamique a revendiqué l’attentat.




Pire encore: on a appris qu’un des deux terroristes était connu des autorités. Il avait voulu s’envoler pour la Syrie récemment. On l’avait arrêté­­. Pour le remettre en liberté. Il était fiché. Sous la surveillance des autorités. Mais il a quand même pu frapper.




Que faisait-il en liberté? Ils sont probablement des milliers dans sa situation.




Ici, une certaine conception de l’État de droit fait faillite.




Les droits de l’homme mal compris deviennent un carcan empêchant l’État de défendre ses citoyens. Les juges, souvent, paralysent le pouvoir politique avec leur morale humanitaire.




Il faut avoir une vision d’ensemble.




De l’agression sexuelle massive des femmes à Cologne, le soir du Nouvel An 2016, à l’égorgement de Jacques Hamel mardi, en passant par l’attentat contre Charlie Hebdo et celui contre le Bataclan, c’est une même guerre qui se déroule.




Guerre civile




Mais elle ne se limite pas aux coups d’éclat.




Elle se mène aussi à travers les agressions quotidiennes de la part de «déséquilibrés» qui attaquent une femme parce qu’elle se promène nue jambe ou qui frappent à la hache les passagers d’un train. Il faut cesser de réduire ces événements à de fâcheux faits divers.




Mentionnons aussi le discours des imams radicaux qui poussent leurs fidèles­­ à la haine de l’Occident.




L’islamisme ronge la France comme un cancer.




On se demande à quoi peut ressembler une vraie riposte. Elle exigera certainement qu’on se délivre d’un carcan juridique facilitant la vie de l’ennemi islamiste.




On ne fait pas sérieusement la guerre avec un tire-pois.



 




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