Le Québec possède l’immense talent de produire des spectacles de qualité mondiale. Cela est imparable et nul ne peut le nier. Des créateurs comme Robert Lepage à Québec, des cinéastes comme Dolan, Vallée et Arcand, pour ne nommer que ceux-là, nous font honneur en rayonnant partout. Nos humoristes seniors peuvent se comparer facilement avec les meilleurs dans le monde. Nos voix venues du paradis comme celles de Céline Dion ou de notre Ginette sont uniques et divines. Nos grands festivals provoquent de l’émerveillement. La tournée de Broue pourrait durer encore des décennies.
Par contre, plus bas dans la hiérarchie artistique, trop de gens aux lacunes certaines s’improvisent artistes, probablement avec de bonnes intentions, alors qu’ils ne le sont pas et ne le deviendront jamais. C’est trop facile de se cacher derrière le mot culture. De plus, il n’y a pas d’ordre professionnel chez les artistes comme le Barreau ou l’Ordre des pharmaciens. Les artistes ne passent pas d’examens comme l’étudiant qui désire devenir comptable C.A., ingénieur ou actuaire.
Prenons un exemple bien simple. Une actrice qui fut populaire il n’y a pas longtemps, elle connut une carrière internationale partagée entre le Québec et la France. Elle, une certaine Carole, désirait réaliser un film. Après avoir obtenu une subvention de 2.4 M$ de Téléfilm Canada, son film ne reste que 2 semaines à peine en salle et récolte un faible et maigre revenu de 8 603$. Voilà un flop monumental gênant pour un tel investissement. Mais comment peut-on avec autant de budget faire si peu? Où sont donc les normes et les exigences pour octroyer de telles sommes?
Je ne sais pas si vous pensez comme moi, il me semble qu’une telle expérience décevante laisse un goût amer vis-à-vis la sélection des candidats pour les subventions.
Bref, tout le monde peut s’improviser artiste et quêter des subventions au nom de la sainte et saine culture. Cela engraisse-t-il le bas de gamme dans la culture?
Pire encore, certains artistes bas de gamme ne vont pas aux toilettes s’ils ne sont pas subventionnés.
Le Québec regorge de talents multiples de très grande qualité, de grâce, n’allons pas exposer aux yeux de tous nos médiocrités. Cela serait dommage car nous sommes capables du meilleur dans la classe mondiale.
Mon premier paragraphe fait mention de la crème de nos talents, ma liste est succincte, j'en conviens, mais vous comprenez la portée et surtout l’importance que notre merveilleux peuple québécois soit identifié à de la grande et belle qualité comme nous en sommes capables.
Je souligne donc l’importance de voir briller en tête du classement l’équipe de nos artistes formés dans les meilleures écoles ou conservatoires de la province. Voilà l'orgueil de notre peuple qui est fier et le restera encore longtemps.
La culture, c’est comme un coffre de bijoux, il y a des joyaux et des… breloques!
La culture, attention!
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