Une crise de 1000 ans: vidéo 3

La crise ne sera pas partout aussi grave!

Il y a toujours quelque chose à faire, surtout au Québec

Chronique de Jean-Jacques Nantel

Même si la crise qui s'en vient est inévitable, il est quand même possible de se protéger, surtout quand on habite un pays isolé et éloigné des sources des problèmes futurs. La chose la plus importante et la plus utile, en pareil cas, est d'arrêter de mentir à la population pour qu'elle commence à regarder la réalité en face. C'est le sujet de la présente vidéo.

Bon visionnement,

Jean-Jacques Nantel, ing.

Maintenant, voici le résumé de la vidéo:

C'est parce que notre révolution industrielle détruit notre milieu naturel et parce qu'elle s'étend désormais à la planète entière que l'humanité en arrive aujourd'hui à un point de rupture. À cause de la richesse ambiante, nous avons en effet pris une foule d'habitudes de consommation et de gaspillage extrêmement nocives.

Le problème ne provient pas vraiment de la consommation massive de pétrole, mais de nos excès de consommateurs. Depuis deux cents ans, d'ailleurs, la plupart de nos entreprises industrielles n'ont pas vraiment été rentables. Si leurs bilans disaient qu'elles l'étaient, c'était parce qu'elles ne payaient par une grande partie de leurs coûts de production, notamment dans le domaine environnemental. C'est parce que nos sociétés industrielles ne se préoccupent que de la partie rentable de leurs activités qu'elles abusent de la géométrie.

Le plus grave, c'est que la pollution produite par le monde industriel est composée de produits chimiques encore très actifs qui sont déversés quotidiennement dans les environnements naturels et par millions de tonnes sans que nous sachions quels sont leurs effets combinés sur le reste de la biosphère.

De nos jours, les trucs de nos industriels pour cacher l'importance de leurs déprédations sont devenus inefficaces parce que c'est l'ensemble de la planète qui s'industrialise. C'est d'autant plus grave que, dorénavant, la pollution a tendance à se reconcentrer en descendant la pente naturelle des continents.

Quand la crise va vraiment commencer, il est clair que les continents naturellement isolés - notamment les trois Amériques et l'Océanie - vont mieux s'en sortir que les autres. Quant au Québec, même s'il sera lui aussi durement touché, il pourra alléger les conséquences de la crise sur sa population en réalisant son indépendance de manière à récupérer toutes les sources de richesse qui ont été artificiellement détournées par le Canada anglais depuis 1760.


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    22 septembre 2015

    Les Québécois vont devoir revenir à une vie plus simple et développer le plein potentiel du Québec qui est un territoire immense, riche et bien situé. Il faut arrêter de compter sur Ottawa qui fait rien pour nous et agir comme un peuple libre et autonome.
    La voiture électrique est possible au Québec qui a déjà une énergie hydro-électrique propre. C'est à long terme notre planche de salut pour se libérer du pétrole. Si on adopte l'auto-électrique et les transports en commun propre, nous allons en sortir mieux que de nombreuses nations. Je pense aussi qu'on doit réduire le suremballage et acheter des produits moins emballés pour forcer les fabricants à s'adapter. J'essaie déjà d'acheter la plupart du temps des emballages plus léger à l'épicerie mais c'est difficile car il y a souvent pas assez de choix au niveau emballage. Il faut réduire l'utilisation du plastique qui provient du pétrole.