La crise du coronavirus en question (Partie II – sortir du confinement mental et physique de notre époque)

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Le confinement est une stratégie plus que douteuse

Introduction


Dans la première partie de notre rapport sur la crise du coronavirus, nous avons questionné le narratif dominant d’une épidémie à dimension historique, concluant que le taux de létalité de ce coronavirus serait plutôt comparable à celui d’une grippe saisonnière sévère. Dans cette deuxième partie de notre rapport, nous discuterons du confinement en tant que stratégie douteuse d’éradication de cette épidémie, selon des experts. Mais surtout nous signalerons les conséquences gravissimes que cette politique, embryon d’un totalitarisme sanitaire, pourrait avoir sur notre qualité de vie et surtout, sur nos libertés. Nous allons également nous efforcer d’identifier les raisons qui auraient pu conduire nos décideurs à soutenir ce qui nous semble être des faussetés concernant le coronavirus. De plus, nous soulignerons les réactions décevantes des différents groupes de la société civile face à la crise. Finalement, nous ferons des recommandations sur les résolutions que nous aurons à prendre pour l’avenir, car vu le succès de la présente « crise », à coup sûr une prochaine se prépare. C’est à nous aujourd’hui de la désamorcer par notre vigilance.


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Résumé de la première partie du rapport :


Avant de procéder, il convient de rappeler les grandes conclusions de notre première partie :


1) Le taux de décès par le coronavirus semble gonflé, en raison de l’exclusion, dans les calculs, des personnes peu ou non symptomatiques. Nous avons toutes les raisons de croire que s’ils étaient inclus, le taux de décès par le virus serait voisin de celui de la grippe saisonnière, soit d’environ 1 décès pour 1000 personnes infectées.


Et voici qu’une toute récente étude de chercheurs de Stanford vient confirmer cette thèse parfaitement. Selon le journal la Presse,


« Des chercheurs de Stanford ont testé lors du premier week-end d’avril 3330 volontaires du comté de Santa Clara… et estiment qu’entre 2,5 % et 4,1 % de la population locale a été contaminée par le coronavirus, soit entre 50 et 85 fois le nombre de cas alors confirmés dans cette région. »


Si nous pouvons généraliser le résultat de ces chercheurs à l’échelle des États-Unis, il y aurait dans ce pays au moins 50 fois plus de cas du virus, soit 35 millions au lieu des 700 mille déclarés à ce jour. Si nous divisons le nombre de décès à ce jour aux États-Unis, soit de 37,000, par ce nouveau nombre de personnes atteintes, le taux de létalité ainsi calculé est de …. 0,001 ou un décès par mille personnes atteintes, exactement celui de la grippe saisonnière !


2) De plus, le nombre de décès dus au coronavirus est gonflé, par l’inclusion, dans les chiffres de personnes décédées, d’individus dont la mort n’était qu’accompagnée d’une infection virale, mais non causée par elle.


3) À ce jour, en Europe de l’Ouest, il ne semble pas cette année y avoir de hausse de « morts excédentaires » qui dépasserait le pic saisonnier de décès, dus largement à la grippe, que nous constatons d’année en année en Europe.


4) Le cas de l’Italie semble en être un de « tempête parfaite », où se sont rassemblés, outre les facteurs déjà mentionnés qui gonfleraient les statistiques du taux de létalité du coronavirus, des facteurs additionnels tels que la pollution de l’air dans les régions du nord, une population âgée et donc plus vulnérable, et une politique de confinement entraînant une pénurie de main-d’œuvre dans les hôpitaux et les autres centres de soins.


5) L’apparence d’hôpitaux bondés à d’autres endroits, par exemple aux États-Unis, provient dans une large mesure d’une couverture médiatique sensationnaliste, démasquée par des citoyens journalistes.


6) Mis à part les prétendus avantages du confinement, il semble en revanche qu’il sert admirablement à cacher la relative innocuité du coronavirus. Dans un contexte de confinement, seuls des tests aléatoires qui détermineraient le pourcentage de porteurs du coronavirus dans la population pourraient nous aider à mesurer la véritable dangerosité du virus, tests qui tardent à être mis en exécution…


7) Le COVID-19 tue, mais pas du tout de façon aléatoire. 90 % des personnes touchées ont plus de 70 ans, et la quasi-totalité est malade. Pourquoi ne pas avoir recommandé le confinement à ces populations, tout en permettant aux bien-portants de continuer leur vie ?


Les raisons pour rejeter le confinement


Constatant que le taux de létalité du coronavirus semble être comparable à celui de la grippe annuelle, nous comprenons mieux qu’une politique de confinement n’a pas sa place. Il y a en fait quatre raisons pour lesquelles le confinement n’était pas la réponse à la prétendue crise du coronavirus :



  • Le confinement est contre-indiqué pour se débarrasser de ce type de virus ;

  • Le confinement a des conséquences sérieuses sur les patients et autres personnes vulnérables ;

  • Le confinement a un impact majeur sur la qualité de vie, la santé mentale et l’économie, impact qui se compte également en vies perdues ;

  • Le confinement a des conséquences spirituelles graves, y compris sur nos libertés.


Nous allons examiner tour à tour ces quatre raisons contre le confinement :


Raison no. 1 : Le confinement est contre-indiqué pour se débarrasser du virus


Le professeur Knut Wittkowski de New York, épidémiologiste de renommée internationale, dans un entretien diffusé le 3 avril, affirme que les mesures de confinement sont contre-indiquées pour ce type de virus et qu’en revanche tout doit être fait pour que l’immunité de masse se construise le plus vite possible dans la population.


Pour sa part, le virologue mondialement reconnu, Pablo Goldschmidt, abonde dans le sens de Wittkowski, avertissant que les mesures prises sont hors de toute proportion. Il encourage plutôt à « lire Hannah Arendt » et à « regarder les origines du totalitarisme ». Finalement, il invoque la puissance que constitue la peur si l’on veut manipuler une population : « Celui qui met la trouille au peuple, dit-il, en fait ce qu’il veut… »


Raison no. 2 : Le confinement a des conséquences sérieuses sur les patients et autres personnes vulnérables


Hormis la contre-indication du confinement pour l’élimination du virus, le confinement a de sérieuses conséquences sur toutes les personnes vulnérables, y compris celles atteintes du COVID-19.


Comme nous l’avions remarqué dans la première partie de ce rapport, la politique du confinement imposée dans plusieurs pays a fait en sorte qu’il y avait moins de personnel médical présent dans les hôpitaux, les infirmières et médecins touchés par le virus, même s’ils ne présentaient aucun symptôme, étant contraints de se mettre en quarantaine. Évidemment, ceci a eu pour effet une surcharge de travail pour le personnel restant. Et ce n’est pas seulement le personnel hospitalier qui manque à l’appel, mais celui des centres pour personnes âgées. Comme le démontre l’appel à l’aide du 14 avril du premier ministre du Québec demandant que des bénévoles se rendent dans ces centres pour pallier au manque de personnel, le confinement, loin d’aider cette population à risque, l’enfonce dans l’isolement et la précarité.


Dans les maisons pour personnes âgées, combien de décès soi-disant « pour cause du coronavirus » sont dus, non au virus en lui-même, mais au stress et aux mesures drastiques et quasi inhumaines prises lors de la crise ? Certaines nouvelles de « morts étranges » en Italie et des cas similaires en Allemagne, où des personnes âgées porteuses du virus, mais asymptomatiques meurent abruptement, nous mènent à poser sérieusement la question suivante : ces décès auraient-ils pu être évités par l’assouplissement des mesures draconiennes d’urgence et la réduction du stress environnant ?


Comme le rapporte le journal allemand Süddeutsche Zeitung, le même scénario se répète pour les proches aidants, qui, dans plusieurs pays, pris par la frousse ou contraint par les autorités, ont laissé seuls les personnes vulnérables à leur charge.


Raison no. 3 : Le confinement a un impact majeur sur la qualité de vie, la santé mentale et l’économie, impact qui se compte également en vies perdues :


Dans le seul État de l’Indiana, les appels à la ligne d’aide pour santé mentale et suicide ont augmenté de plus de 2000 %, soit de 1000 à 25 000 appels par jour, en raison du manque d’emplois et du confinement. Combien de drames cet embargo sur l’activité humaine aura-t-il à l’échelle planétaire, sachant que la précarité financière et la dépression mènent à l’abus de drogues, aux drames familiaux, aux suicides, et autres ? Ce sentiment trouve un écho auprès du professeur Gérard Krause, chef du département d’épidémiologie du centre allemand Helmholtz pour la recherche sur les infections, qui affirma ce qui suit à la télévision publique allemande :


« Nous savons que le chômage, par exemple, provoque des maladies et même une augmentation de la mortalité. Cela peut aussi conduire les gens au suicide. La restriction de la liberté de circulation est susceptible d’avoir un impact négatif supplémentaire sur la santé publique. Il n’est pas si facile de calculer directement de telles conséquences, mais elles se produisent quand même et elles peuvent être plus graves que les conséquences des infections elles-mêmes. »


Raison no. 4 : Le confinement a des conséquences spirituelles graves, y compris sur nos libertés


Un grand nombre d’intervenants et d’experts ont décrié les effets néfastes de la politique de confinement sur nos libertés. Voici une liste incomplète, tirée du site « Swiss Propaganda Research » un excellent site de réinformation sur la crise du coronavirus :



  • Le journaliste britannique Peter Hitchens explique que la critique est « un devoir moral », car les droits fondamentaux sont menacés. Ailleurs, Hitchens écrit : « Il y a de fortes preuves que cette grande panique soit insensée. Pourtant, notre liberté est toujours brimée et notre économie paralysée ». Hitchens souligne que dans certaines régions du Royaume-Uni, les drones de la police surveillent et signalent les promenades « non essentielles » dans la nature.

  • Plusieurs cabinets d’avocats allemands préparent des procès contre les mesures et les règlements imposés. Un spécialiste du droit médical écrit dans un communiqué de presse: « Les mesures prises par le gouvernement fédéral… sont manifestement anticonstitutionnelles et violent une multitude de droits fondamentaux des citoyens en Allemagne dans une mesure sans précédent. … les chiffres et les statistiques disponibles montrent que l’infection par ce coronavirus est inoffensive pour plus de 95 % de la population et ne représente donc pas un danger grave pour la population ».

  • Dans une nouvelle interview, le lanceur d’alerte de la NSA Edward Snowden prévient que le COVID-19 est dangereux [tout comme la grippe, d’ailleurs – la rédaction], mais temporaire, alors que la destruction des droits fondamentaux est mortelle et permanente.

  • L’ancien juge de la Cour suprême britannique, Jonathan Sumption, a déclaré dans une interview à la BBC sur les mesures britanniques : « Voilà à quoi ressemble un État policier ».

  • L’expert en droit constitutionnel Hans Michael Heinig avertit que « l’État constitutionnel démocratique pourrait se transformer en un rien de temps en un État hygiéniste fasciste et hystérique ».

  • L’auteur italien Fulvio Grimaldi, né en 1934, explique que les mesures étatiques actuellement mises en œuvre en Italie sont « pires que sous le fascisme ».


Quant à l’effet du confinement sur nos vies spirituelles et morales, bien des intervenants catholiques ont décrié le manque d’accès aux sacrements, dont la communion, l’extrême onction, et la confession. Une pétition, signée par des personnalités bien en vue du monde catholique anglo-américain, intitulée « We are an Easter People », demandait aux évêques de donner l’accès aux sacrements. Près de 27 000 personnes ont signé à ce jour. Il est à noter que, bizarrement, certains évêques ont maintenu l’interdiction du culte public même lorsque l’autorité gouvernementale permettait la tenue de services religieux, ce qui a entraîné un commentateur à se demander pourquoi ces évêques se faisaient « plus césar que césar ». Dans d’autres endroits, comme dans la province de Québec, les évêques ont même fermé les églises plusieurs jours avant que ne se soit officielle l’interdiction, par décret gouvernemental, de tout rassemblement. Nous reviendrons à ces faits troublants lorsque nous aborderons les réactions décevantes de nos élites politiques, universitaires et religieuses.


Pourquoi ce mouvement de masse en faveur de l’hypothèse d’une crise sans précédent ?


La pandémie historique tant annoncée et redoutée ne semble donc pas vraiment avoir eu lieu. Oui, il y a eu un virus, et celui-ci fut mortel pour des milliers de personnes, mais à ce jour il n’a pas été plus mortel que les grippes saisonnières précédentes. Ce qui a plutôt eu lieu est une crise d’hystérie qui, par les mesures de confinement proposées, a eu, et aura, des effets néfastes sur nos libertés et sur notre bien-être physique, moral et spirituel. Mais plusieurs questions s’imposent alors : pourquoi ce mouvement de masse en faveur de l’hypothèse d’une crise sans précédent ? Et pourquoi cette solution préconisée, bien que contre-indiquée, du confinement général de populations entières ? Pourquoi nos dirigeants nous ont-ils embarqués dans une telle galère ? Nous allons tenter de répondre brièvement à ces questions. Nous proposerons des hypothèses pouvant sinon justifier, du moins expliquer le comportement de nos décideurs. Ces hypothèses n’ont pas toutes la même portée et ne sont pas présentées par ordre d’importance. Une étude beaucoup plus approfondie serait nécessaire pour identifier et hiérarchiser toutes les causes de ce qui ressemble à un phénomène d’hystérie collective.


1.      L’hypothèse d’une possible fuite du virus d’un laboratoire chinois


Une raison de la panique serait l’hypothèse, émise dès la fin février dans le New York Post, que le virus se serait échappé d’un laboratoire de recherche situé dans la ville de Wuhan, reconnue comme le foyer de l’épidémie. Cette hypothèse, qui à ce jour ne semble pas avoir été écartée, avait tout pour donner la frousse aux dirigeants, les incitant à redoubler de prudence.


2.      La nouveauté du virus


Que ce que nous appelons aujourd’hui le COVID-19 ait été causé par une nouvelle souche de l’espèce de coronavirus SARS-r-CoV a probablement eu pour effet d’attiser une peur, celle de l’inconnu, qui à son tour a pu provoquer une réaction disproportionnée de la part de nos dirigeants.


3.      La non-fiabilité de la Chine


Le fait que le régime communiste chinois ne soit pas très transparent ni prodigue en information (comme le note ici le commentateur Stephen Mosher), a pu alimenter la rumeur selon laquelle ce régime cachait l’ampleur réelle de la maladie. Si le foyer de l’épidémie avait été situé en Suède ou en Suisse, par exemple, les chances eussent été meilleures que les gouvernements occidentaux admettent les chiffres officiels sans se sentir obliger de les gonfler pour mieux refléter la réalité.


4.      Erreurs/exagérations scientifiques, et une trop grande confiance en l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) :


L’étude qui semble avoir bouleversé le monde et précipité les mesures drastiques de confinement fut celle de l’OMS par son centre de modélisation mathématique de pandémies, nommé « WHO Collaborating Centre for Infectious Disease Modelling ». Publiée par l’Imperial College britannique, cette étude, qui n’a jamais été publiée dans un journal ou une revue scientifique, a proposé trois scénarios différents, chacun d’eux prédisant un nombre terrifiant de décès à la suite de l’épidémie : Sans stratégie de confinement (dite de « suppression »), l’étude prévoyait 40 624 000 décès dans le monde ; avec suppression mitigée, 10 452 000 de morts ; et avec une suppression maximale, qui fut celle mise en œuvre par la présente politique de confinement, 1 858 000 décès. Or, à ce jour, le total de décès dus au COVID-19 (nonobstant l’exagération probable de ce chiffre) s’élève (au 17 avril) à 144 709, soit 13 fois moins que la prédiction la moins élevée du rapport. (En guise de comparaison, à l’échelle mondiale, la grippe tuerait entre 290 000 à 650 000 personnes par an, soit de 2 à 4 fois le total des décès dus, à ce jour, au coronavirus). Voyant le modèle mathématique de l’OMS ainsi contredit, nous ne pouvons être surpris que de graves réserves aient été émises par rapport à ce modèle et à cette étude en général. Cet alarmisme fait songer aux modèles mathématiques des climatologues qui prédisent, bon an mal an, une imminente catastrophe climatique nécessitant toujours plus de politiques liberticides (par exemple, l’ajout de nouvelles taxes carbone, un régime de redistribution des richesses, etc.) Là où les hystériques appels à l’action de Greta Thunberg ont (à ce jour) échoué, l’appel à l’action de l’Imperial College britannique a été entendu, et mis en exécution dans presque tout l’Occident.


5.      Le lobby du contrôle de la population


Le milliardaire Bill Gates a cru bon suggérer qu’aucun rassemblement de masse ne soit permis avant que la population mondiale ne soit adéquatement vaccinée. Sa fondation Bill and Melinda Gates a-t-elle intérêt à promouvoir l’idée d’une pandémie grave qui nécessiterait la production de vaccins ? Certains croient que cette promotion des vaccins, surtout dans les pays du tiers monde, ont comme but inavoué un programme de stérilisation, dans le but de réduire la population mondiale à des niveaux « durables ».


6.      Influence délétère de Big Pharma, ces « Profiteurs de la peur »


Il ne faut pas non plus ignorer l’intérêt financier qu’ont les grandes compagnies pharmaceutiques en l’existence d’une pandémie qui se traduira en un véritable Eldorado pour celle qui décrochera le contrat pour la confection d’un éventuel vaccin. Dans le documentaire « Profiteers of fear » ou profiteurs de la peur, nous voyons comment l’OMS, financée principalement par le secteur privé, a incité les gouvernements mondiaux à acheter en masse des vaccins pour la grippe dite « porcine », vaccins qui ont généré des milliards en profits. Avec ces milliards à leur disposition, ces compagnies pharmaceutiques ont les moyens de corrompre des politiciens et des médecins pour qu’ils annoncent à grande pompe sur les plateaux télévisés qu’un virus potentiellement « pandémique » nécessite un autre coûteux vaccin.


7.      Influence délétère des médias de masse, ces autres profiteurs de la peur


Tout comme les « Big Pharma », les grands médias ont aussi intérêt à mousser la peur et une interprétation maximaliste de la crise du coronavirus. En temps de crise, les médias retrouvent leur influence; heureux sans l’avouer de tenir une populace inquiète sous leur emprise, ils deviennent les principaux gardiens de la sécurité publique. Une population obsédée par les derniers totaux de décès fournit les clics et les visionnements qui renfloueront les coffres de ces entreprises lucratives.


8.      Les problèmes de l’Italie


Encore une fois, l’expérience vécue en Italie a touché nombre de personnes, les convaincant une fois pour toutes de la gravité de la crise. Or, comme nous l’avons déjà remarqué, le cas de l’Italie semble plutôt en être un de « tempête parfaite », où se sont rassemblés, outre les facteurs déjà mentionnés qui gonfleraient les statistiques du taux de létalité du coronavirus, des facteurs additionnels tels que la pollution de l’air dans les régions du nord, une population âgée et donc plus vulnérable, et une politique de confinement entraînant une pénurie de main-d’œuvre dans les hôpitaux et les autres centres de soins.


9.      La tentation, pour les politiciens, de trop ménager les peurs et les susceptibilités de la population


Certains politiciens, par leur comportement et leurs paroles tôt dans la crise, auraient aimé éviter la mise en place d’une politique de confinement forcée. Nous comptons parmi ces politiciens Donald Trump, Jair Bolsonaro au Brésil, et Boris Johnson en Grande-Bretagne, entre autres. Cependant, la panique générale étant belle et bien réelle, ces chefs d’État, désirant éviter la désapprobation publique, se sont sentis probablement contraints d’imiter les autres gouvernements, donnant ainsi, et cela malgré eux, beaucoup plus de crédibilité à la thèse d’une pandémie historique.


10. Un plus grand nombre de personnes âgées au sein de la population


Nous ne pouvons ignorer le fait qu’en Occident la population vieillit. Les soucis des plus vieux seront donc, de plus en plus, les soucis de tous, car avec le vote va le pouvoir. Puisque le COVID-19 cible surtout (à 90 %) les personnes de 70 ans et plus, il est facile de comprendre que les populations occidentales vieillissantes aient moins résisté aux mesures de confinement. Si la moyenne d’âge avait été plus basse, peut-être aurions-nous vu plus d’opposition à la politique de confinement et à l’existence même d’une pandémie sérieuse, car moins de personnes se seraient senties directement concernées par la présence d’un quelconque coronavirus.


11. Une peur maladive d’être accusé de « discriminer » contre les personnes âgées et malades


En lien avec le fait que ce sont presqu’uniquement des gens âgés et malades qui sont victimes du Coronavirus : est-ce possible que la bien connue et maladive peur de « discriminer » aurait poussé nos décideurs à écarter la solution évidente que serait de laisser les jeunes et bien portants faire rouler la culture et l’économie tout en confinant uniquement la population âgée et malade ?


12. Un moins grand nombre de personnes croyant à l’immortalité de l’âme


Une autre raison menant à un mouvement de masse en faveur de l’hypothèse d’une pandémie historique est la faible religiosité des populations occidentales en comparaison à celles du passé. Ce fait a probablement un grand impact sur notre perception et notre réaction face à des périls réels ou supposés. La remise en question ou la négation pure et simple de l’immortalité de l’âme, par exemple, rend l’idée de la mort beaucoup plus angoissante. La menace d’un virus nous excitera davantage, et toute solution sera considérée bonne pour nous éviter le drame absurde qu’est la mort. Comme le dit le prêcheur Oswald Chambers, « La chose remarquable à propos de Dieu est que lorsque vous craignez Dieu, vous ne craignez rien d’autre, alors que si vous ne craignez pas Dieu, vous craignez tout le reste. » L’Écriture sainte dit quelque chose de semblable : « Le méchant s’enfuit quand nul ne le poursuit, les justes ont l’assurance d’un lionceau » (Pr 28 : 1).


13. La négligence de la vérité par opportunisme


Ici nous devons porter une attention particulière sur ceux et celles qui, au lieu d’émettre des doutes sur la vérité de fond de l’existence d’une pandémie historique, ont plutôt décidé de s’y résigner pour ensuite tenter de profiter au mieux de la situation. Par leur choix de ne pas contester une crise hautement suspecte, ces personnes ont donné plus de crédibilité à la thèse d’une pandémie historique. Dénombrons quelques exemples rapidement :



  • Certains parmi la droite nationaliste ont discerné dans la pandémie l’occasion rêvée de faire la promotion des frontières, contre le sans-frontiérisme des mondialistes qui n’a plus la cote en temps d’épidémie propagée par l’Asie, puis par l’Europe. Trump lui-même y est allé d’un tweet en majuscules: « VOICI POURQUOI NOUS AVONS BESOIN DE FRONTIÈRES ».

  • D’autres y ont vu un prétexte parfait pour attaquer le régime communiste chinois, étant donné, comme nous l’avions mentionné, que le foyer du virus était en Chine.

  • Certains catholiques sincères ont cru que c’était un moment idéal pour promouvoir leurs griefs, en affirmant, par exemple, que la crise du coronavirus fait partie des châtiments prédits par la Vierge Marie à Fatima.

  • Certains mondialistes, comme Gordon Brown, ex-premier ministre de Grande-Bretagne, en ont profité pour faire la promotion d’un nouvel ordre mondial qui pourrait mieux gérer de telles crises.

  • Aux États-Unis, les démocrates, pour leur part, ont probablement jugé que cette crise était une occasion en or pour discréditer un président populaire qui semblait avoir, avec une économie en santé, une route grande ouverte vers un deuxième terme à la maison blanche. Ont-ils été tentés d’exagérer la crise pour inciter au confinement, le tout pour paralyser l’économie et ainsi réduire les chances de réélection de Trump ?


Réaction chrétienne et catholique : la grande déception


Rien de plus pathétique que de voir un grand nombre de catholiques et de chrétiens se plier aux mots d’ordre des gouvernants, sans distance critique ni questionnements. Les chrétiens, il est vrai, ont un grand respect de l’autorité (p. ex. Romains 13 : 1 « il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu »), mais il existe néanmoins une tradition chrétienne de résistance envers l’autorité qui abuse de ses prérogatives ou se trompe (p.ex. Actes 5 : 29, quand Pierre déclara qu’il doit obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes) et qui contribue à la corriger par une « critique constructive » (cf. Galates 2 : 11, quand Paul réprimanda Pierre, le premier dirigeant de l’Église). Ces traditions ont malheureusement été oubliées par la vaste majorité des chrétiens en cette période d’étrange crise sanitaire. La synchronie des chrétiens avec les pouvoirs de ce monde est telle qu’on se demande si l’Antéchrist n’est pas proche, et si on entre en ce temps où même les « élus » seront ébranlés. Les chrétiens lors de la crise ont en général pensé et réagi comme le reste du monde, marchant au même rythme, tout en conservant une petite coloration particulière à leur « tradition de foi », de quoi donner une saveur distinctive à leur contribution au grand buffet multiculturel mondial.


Posons franchement la question : comment en tant que chrétien est-il possible à la fois de croire que le gouvernement occidental moyen ment ou bien se trompe sur la nature de la foi, du mariage, de l’euthanasie et de l’avortement, tout en croyant qu’il aura nécessairement un jugement sain et désintéressé par rapport à la gestion d’une crise sanitaire ? Si nos gouvernants ont tort sur l’avortement, le mariage, l’euthanasie, et sur bien d’autres sujets, pourquoi leur faire entièrement confiance pour ces autres enjeux où leurs intérêts et leur égoïsme risquent autant de fausser leur jugement ? Une certaine dose de vigilance voire de méfiance ne s’impose-t-elle pas ?


Bref, ce fut un triste spectacle que de voir trop de chrétiens substituer sans plainte les sacrements que sont la communion et la confession aux nouveaux sacrements mondains du masque, du vaccin et du rite de « purellification ». Se mettront-ils tout bonnement en file lorsque Bill Gates et ses comparses proposeront de graver sur leur front un code attestant une vaccination qui leur donne la permission « d’acheter et de vendre » ? (Apocalypse 13 : 17)


Conclusion et recommandation


Notre grande recommandation à la lumière de ce qui a été dit peut se résumer en peu de mots, car en définitive ce qui a le plus contribué au délire de masse qu’est la pandémie du coronavirus est le mépris de la vérité.


Que ce soit la soif de l’argent, la haine (justifiée) du communisme, le désir de réduire la population, la peur de la mort, l’amour du confort, le souci d’un enjeu ou d’un intérêt quelconque avant celui de la vérité, toutes ces causes reçoivent avec raison l’épithète d’idolâtrie, car il n’est jamais profitable, ultimement, de sacrifier la vérité, même au profit d’un bien inférieur, quel qu’il soit.


Essayons d’abord et avant tout de conserver précieusement et vaillamment un ardent souci de la vérité, aussi douloureuse et compromettante puisse-t-elle être pour nos carrières ou notre portefeuille. Voilà ce qui seul nous prémunira contre les futures attaques d’hystérie liberticide, voilà ce qui nous sortira du confinement mental et physique des faux narratifs de notre temps. Nous devons favoriser en chacun de nous et dans notre entourage un souci plus vif de la vérité, car seule la vérité nous rendra libres (Jean 8 :32).