Le président chinois Xi Jinping a promis de lutter contre Daesh, après que les islamistes ont tué quatre chinois dans deux attaques séparées cette semaine. La question de l’implication de l’aviation chinoise en Syrie reste ouverte.
«La Chine renforcera sa coopération avec la communauté internationale, luttera résolument contre les opérations terroristes qui détruisent des vies innocentes afin de maintenir la paix et la tranquillité», a déclaré le président Xi Jinping. Il a appelé les «services concernés» à renforcer la coopération en matière de sécurité «en-dehors des frontières de la Chine».
Cette déclaration intervient après que Daesh a tué un otage chinois, le premier à être assassiné par l’Etat islamique. Fan Jinghui a été enlevé le 10 septembre, les djihadistes avaient réclamé une rançon pour lui redonner la liberté.
Ils ont publié sa photo dans le dernier numéro de leur magazine Dabiq avec la mention «à vendre», en précisant : «offre limitée dans le temps». Dans ce numéro figurait également la photo d’un otage norvégien, Ole-Johan Grimsgaard-Ofstad, les yeux bandés. Mais comme ni le gouvernement norvégiens et encore moins les autorités chinoises n’ont cédé, les deux otages ont été «exécutés pour avoir été abandonnés par les nations infidèles».
Xi Jinping a en outre violemment condamné l’attaque «cruelle et sauvage» qui s’est produite dans un hôtel au Mali et dans laquelle trois Chinois ont été tués. Les ressortissants chinois travaillaient pour le compte de la société China Railway Construction Corp à Bamako. Quatre autres Chinois ont été sauvés. «Sans aucune considération pour la conscience humaine et le fondement moral, l’organisation terroriste a perpétré cette action de sang-froid et avec violence. Le gouvernement chinois condamne fortement ces actions inhumaines», a déclaré le président chinois.
La Chine dispose d’une importante force militaire dotée de deux millions d’hommes, ce qui peut être un signal inquiétant pour Daesh. Reste qu’on ne sait pas encore si Pékin enverra des avions ou des troupes en Syrie et en Irak. Depuis des décennies, la Chine se prononce pour la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats.
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