«Les professeurs ouvrent la porte, mais vous devez entrer par vous-même.»
Proverbe chinois
Encore une fois, nous assistons à des tentatives de stabilisation de ceux qui «osent» remettre en cause le modèle néo-libéral occidental. Nous connaissons la croisade contre la Russie attaquée de différentes façons pour la faire rentrer dans le rang ou pour annihiler sa puissance. On se souvient comment la conjonction de la CIA qui alimentait les taliban afghans contre l’armée russe, du pape Jean-Paul II avec ses prêches pyromanes: «N’ayez pas peur!», du syndicat polonais Solidarnosc et enfin, de l’arrivée providentielle de Gorbatchev, avec sa glassnost et sa perestroïka qui- sous prétexte louable de moderniser l’Union Soviétique, a jeté le bébé avec l’eau du bain -ont eu raison de l’empire soviétique.
Poutine coupable d’aimer son pays, de le défendre, contre des Occidentaux qui l’assiègent, résiste. L’Empire et ses vassaux décident de le punir…en vain. L’âme russe donne des leçons de force tranquille. Justement, une autre force tranquille est l’objet d’attaques sournoises du grand capital occidental, qui on l’aura compris, est téléguidé par l’Oncle Sam. Pourquoi? Tout simplement parce que les économies occidentales sont sur le déclin accéléré. Les pays du BRICS s’organisent et projettent de sortir de l’orbite occidentale. Ils ont créé leur propre banque. Leurs économies sont florissantes malgré une situation économique mondiale morose et toutes les tentatives de les abattre.
Les derniers chiffres publiés par la Banque mondiale recensant le PIB montrent que la Chine figure désormais devant les Etats-Unis au premier rang mondial. Avec une croissance annuelle de 7%, indépendamment des turbulences qui ont secoué la Bourse chinoise, la Chine a su s’imposer pour devenir le premier producteur de richesse de la planète. La Russie passe à la cinquième place devant l’Allemagne, première puissance économique européenne, tandis que l’Inde garde une confortable 3ème place, loin devant le Japon. Un quatrième pays des BRICS, le Brésil se situe à la 7ème place,. La France et le Royaume-Uni sont à la 9e et 10e place. Les quatre pays méritent-ils encore d’être qualifiés d’émergents? «Si l’on tient absolument à marquer la différence, «pays volants» leur conviendrait mieux, ou alors il faudrait appeler les anciens pays développés les «pays plongeants». (1)
Le roi dollar : Une hégémonie remise en cause par les BRICS
David Victoroff nous rappelle à juste titre, la façon dont les Etats-Unis ont renié leur promesse: «Avec la suspension de la convertibilité du dollar en or, il n’y a plus de frein physique à la création de monnaie et les États-Unis devinrent libres de toute obligation de rééquilibrer leurs comptes. En ce 15 août 1971, au moment où Richard Nixon prend la parole à la télévision: «[…] J’ai demandé au secrétaire au Trésor, John Connally, de suspendre temporairement la convertibilité du dollar en or…» Pour la première fois la monnaie perdait toute référence à un support physique réputé neutre, incorruptible, intangible: l’or».(2)
«Le 22 juillet 1944, la conférence de Bretton Woods jette les bases d’une nouvelle ère. L’Europe est anéantie et les États-Unis détiennent l’essentiel du stock d’or mondial. C’est donc le dollar qui sera le pivot du système monétaire international. Seule la monnaie américaine sera convertible en or, au prix de 35 dollars l’once. En 1945, toutes les richesses du monde sont aux États-Unis (…) Au milieu des années 1960, grâce à l’aide américaine, l’Europe et le Japon ont reconstruit leurs économies. Les exportations allemandes et surtout japonaises commencent à envahir les États-Unis, (..)La balance des paiements américaine est fortement déséquilibrée. Personne ne demandant la conversion des dollars en or, rien ne contraint les Américains à limiter l’émission de monnaie et ils peuvent continuer à dépenser sans rembourser leurs dettes. (…) »
« Cependant, les Européens et les Japonais commencent à s’inquiéter devant l’amoncellement de leurs créances sur les États-Unis. Et si les Américains étaient incapables d’assurer la convertibilité de leur monnaie en or? Conseillé par l’économiste Jacques Rueff, le général de Gaulle réclame le retour à l’étalon-or. (…) Peu à peu, l’économie américaine perd de sa compétitivité par rapport à ses partenaires européens et japonais. Il s’agit de la restaurer tout en protégeant le stock d’or stratégique entreposé à Fort Knox. En détachant le dollar de l’or et en le faisant flotter par rapport aux autres monnaies, les Américains organisaient sa dévaluation de fait. Les réactions indignées des Européens n’y changeront rien. «Le dollar est notre monnaie et votre problème», leur répondra John Connally. (…) Quel jugement porter sur la décision américaine quarante ans après? Pour les uns, c’est le casse du siècle, suite logique de l’abandon de l’étalon-or, à l’origine de tous les maux dont nous souffrons aujourd’hui: la création débridée de monnaie a entretenu une succession de bulles spéculatives qui ont déstabilisé l’économie mondiale» (2)
La déstabilisation de la Chine: un plan ancien.
Steve Hanke professeur d’économie appliquée à l’université John Hopkins à Baltimore en parle: «(…) Ce ne serait pas la première fois que l’Amérique utilise la monnaie comme une arme secrète pour déstabiliser la Chine. Au début des années 1930, la Chine fonctionnait encore à l’étalon-argent, et pas les États-Unis. En conséquence, le taux de change entre le dollar US et le yuan chinois était déterminé par le prix de l’argent exprimé en dollars US. (…) Usant de l’autorisation accordée par l’Amendement Thomas de 1933 et le Silver Purchase Act de 1934, l’administration Roosevelt, acheta de l’argent. Cela, en plus de rumeurs très optimistes au sujet des politiques américaines vis-à-vis du métal argent, contribua à faire flamber le prix de l’argent de 128% (calculé en moyenne annuelle) sur la période 1932-1935. (…) » (3)
« Les intérêts coalisés dans la production d’argent affirmaient que les prix plus élevés de l’argent – qui mèneraient à une appréciation du yuan par rapport au dollar US – pourraient bénéficier aux Chinois en augmentant leur pouvoir d’achat… Les choses ne fonctionnèrent donc pas comme ce que Washington avait annoncé publiquement, mais bien comme cela avait été secrètement «prévu». Alors que le prix du métal argent exprimé en dollars flambait, le yuan s’appréciait face au dollar. En conséquence, la Chine fut jetée dans la gueule de la Grande Dépression. Sur la période 1932-1934, le PIB de la Chine s’écroula de 26% et les prix de gros chutèrent de 20%. (…) Se rendant compte que tout espoir était perdu, la Chine dut abandonner l’étalon argent le 14 Octobre 1934. Cela sonna le début de la fin pour le gouvernement de Tchang Kaï-Chek. Le «plan» américain fonctionna comme un charme: le chaos monétaire chinois s’ensuivit. Cela donna une ouverture aux communistes – ouverture qu’ils exploitèrent et qui contribua puissamment au renversement des nationalistes.» (3)
La manipulation délibérée de la Bourse de Shanghaï: une stratégie diabolique.
Les médias occidentaux n’ont pas boudé leur plaisir en parlant de chaos et du début de la fin pour l’économie chinoise qui va péricliter. Curieusement, on dit que l’économie chinoise est en panne, et ceux qui le disent ont une croissance proche du zéro voire, sont en récession depuis plusieurs années. Une économie qui est à 7 % est en panne alors que l’on parle de retour de la croissance en France en présentant le futur 1 % en 2016 comme une prouesse exceptionnelle ! D’autant que l’Europe a été sauvée par un transfert de plus de 100 milliards d’euros dus au gain suite à la débâcle du baril , des poches des pays de l’Opep- dont l’Algérie qui a perdu dans cette affaire près de 25 milliards d’euros -dans celles des pays européens. Ce hold up de manipulation des prix du baril a permit à la France , d’éviter les admonestations de Bruxelles, les 25 milliards de dollars économisés lui ont permis de stabiliser son déficit autour de 4 %,
Ce qui s’est passé en Chine n’est donc pas seulement un problème de croissance mais de manipulation des cours de la bourse. Une explication proche de la réalité nous est donnée, justement, par le professeur Michel Chossudovsky. Pour lui, le marché n’a rien à voir, c’est une conspiration diabolique. Il écrit:
«L’effondrement spectaculaire de la Bourse de Shanghaï a été présenté à l’opinion publique comme le résultat d’un «mécanisme du marché» spontané, déclenché par la faiblesse de l’économie de la Chine. Les médias occidentaux (WSJ, Bloomberg, Financial Times, etc.) ont repris en choeur que la dégringolade du cours des actions chinoises était due à «l’incertitude» en réponse à des données récentes «laissant présager un ralentissement dans la seconde économie en importance dans le monde». (4)
«Cette interprétation, poursuit le professeur Michel Chossudovsky est erronée. Elle déforme la façon de fonctionner des marchés financiers, qui font l’objet d’opérations de nature spéculative à tout moment. Par exemple, un déclin de l’indice Dow Jones créé de toutes pièces peut se produire de plusieurs façons, notamment en vendant à découvert, en misant sur une telle baisse sur le marché des options, etc. De manière amplement documentée, les méga-banques manipulent les marchés financiers. Des institutions financières très puissantes dont la JP Morgan Chase, HSBC, Goldman Sachs et Citigroup, ont la capacité de «pousser à la hausse» le marché boursier, puis de le «tirer vers le bas». Cela leur permet de faire d’énormes gains aussi bien pendant la montée des cours que lorsque le marché est à la baisse. Cette façon de faire s’applique aussi aux marchés du pétrole, des métaux et des produits de base. Il s’agit d’une fraude financière, que l’ancienne initiée de Wall Street et sous-secrétaire du département du Logement et du Développement urbain des USA qualifie «d’opération de gonflage et de largage», qui consiste à «gonfler artificiellement le cours d’une action ou d’une autre valeur mobilière en faisant sa promotion, afin de vendre à prix élevé», puis à faire encore plus de profit pendant le repli en vendant à découvert. «Cette pratique est illégale en vertu des lois sur les valeurs mobilières, mais elle est particulièrement répandue.» (4)
Le Pentagone, l’Otan et Wall Street
Le professeur Michel Chossudovsky n’écarte pas lui aussi un complot géopolitique:
«La possibilité d’une manipulation du marché a fait l’objet d’une enquête des autorités chinoises en juillet 2015, à la suite de l’effondrement de la Bourse de Shanghaï du 21 juin (….) Des considérations géopolitiques sont aussi en jeu. Pendant que le Pentagone et l’Otan coordonnent des opérations militaires contre des pays étrangers souverains, Wall Street mène des actions de déstabilisation sur les marchés financiers, y compris la manipulation des cours du pétrole et de l’or ainsi que du marché des changes, qui visent la Russie et la Chine. (…) Il convient de noter que des méthodes spéculatives (manipulation) ont également été employées sur le marché du pétrole et le marché des changes contre la Fédération de Russie. De pair avec le régime des sanctions, l’objectif était de tirer vers le bas le prix du pétrole brut (ainsi que la valeur du rouble russe), dans le but d’affaiblir l’économie de la Russie.» (4)
Les méthodes mises en oeuvre pour déstabiliser la Chine
Réagissant contre les méthodes permanentes de désinformation contre la Chine: Jean-Pierre Dubois cite l’affaire Apple.
«La charge menée dans les médias contre les conditions de travail des ouvriers chinois d’Apple tourne au fiasco.» Tout a commencé par le témoignage d’un acteur américain, Mike Daisey, qui s’est rendu à l’été 2010 dans les usines chinoises où sont fabriqués l’iPhone d’Apple. Mike Daisey explique sur les ondes d’une radio publique très populaire comment les usines des sous-traitants d’Apple sont protégées par des gardes armés et qu’il y a vu travailler des enfants de 12, 13 et 14 ans. Les médias occidentaux s’empressent aussitôt de colporter le témoignage accablant de Mike Daisey. (…). Derrière ce «coup médiatique» se profile une question: comment un simple amuseur public a-t-il pu, du jour au lendemain, bénéficier d’une tribune sur une grande radio et dans la presse des États-Unis. C’est que les médias occidentaux nourrissent une telle hostilité envers la Chine qu’ils sont prêts à diffuser toute «information» pouvant, d’une manière ou d’une autre, ternir l’image de ce pays – y compris, comme on le voit, en recourant aux mensonges purs et simples. (…) «L’une des plus grandes réussites de l’humanité à la fin du XXème siècle est passée quasiment inaperçue en Europe: les Chinois mangent pratiquement tous à leur faim. Actuellement 1,2 milliard de Chinois sur 1,3 ne connaissent plus la famine, dans un pays où les terres cultivables sont limitées et où les problèmes liés à l’eau représentent un défi…».(5)
La « vraie » vérité sur le Tibet,
Tout est bon pour déstabiliser, l’Occident donne des leçons sur tout et ne se donne pas de leçon à lui même , appliquant le fameux adage du curé de compagne : « Faites ce que je vous dis, mais ne faites pas ce que je fais ! » Le documentariste américain Chris Nebe parle de la méthode d’ingérence à propos de l’affaire du Tibet dans laquelle, l’affaire des droits de l’homme est mise en avant. Sans rien connaître du Tibet, ni même savoir où se trouve cette région, il suffit de voir le traitement médiatique qui lui est consacré pour deviner ce qu’il en est. Et il se trouve que des documents existent, et ces documents officiels des Etats-Unis nous livrent, sans surprise, la vérité sur ce «peuple opprimé» et son «saint» dalaï-lama «en fuite pour échapper à la dictature chinoise». Cette vérité, c’est avant tout que le Tibet a subi exactement le même scénario que subit aujourd’hui la Syrie, et qu’ont subi les pays de l’Amérique latine: des mercenaires entraînés par la CIA, lâchés ensuite dans le pays pour créer le chaos.
«J’ai fait Tibet: la vérité parce que j’étais agacé de voir constamment des informations négatives sur le Tibet dans les médias occidentaux», résume avec simplicité le documentariste américain Chris Nebe dans un entretien à Xinhua. Pour lui, «les médias occidentaux font preuve de partialité et ne disent pas la vérité sur le passé et le présent du Tibet». «J’ai aussi découvert d’autres images filmées par la CIA montrant que les autorités ont laissé partir le dalaï-lama et qu’il ne s’était pas enfui du Tibet», dit le réalisateur à Xinhua.» (6)
La coexistence pacifique plutôt que l’interventionnisme.
La Chine a toujours prôné la coexistence pacifique: «À l’approche de la commémoration du 70e anniversaire de la création de l’Organisation des Nations Unies, un vif débat met en avant deux conceptions opposées de l’avenir des relations internationales. D’un côté, l’ambassadrice des États-Unis à l’ONU, Samantha Power, répète à l’envi que le respect des droits de l’homme est un préalable à la paix; de l’autre, Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères qui a présidé le débat du 23 février dernier au Conseil de sécurité, est persuadé qu’une nouvelle vitalité de la Charte des Nations Unies ne peut être garantie qu’en respectant l’indépendance et l’intégrité territoriale de chaque pays. En clair, la souveraineté comme fondement de l’ordre international. (…) Une autre voie, méconnue du plus grand nombre parce que tue par les médias dominants(…) Pourtant, elle ne date pas d’hier ».(7)
« C’est en 1954 en effet que la Chine, l’Inde et la Birmanie ont proposé ce que l’on appelle les «cinq principes de la coexistence pacifique»: ceux-ci sont le respect mutuel de l’intégrité territoriale et de la souveraineté, la non-agression mutuelle, la non-ingérence mutuelle dans les affaires intérieures, l’égalité et les avantages réciproques et la coexistence pacifique. (…) « Nés au cours de la Guerre froide, ces cinq principes prônent la justice, la démocratie et le règne de la loi. Depuis leur entrée sur la scène historique, ils ont permis de dépasser les limites des idéologies et des systèmes et représentent les intérêts vitaux des pays en développement », nous explique le vice-président de l’association du peuple chinois pour l’amitié avec l’étranger (APCAE), Xie Yuan. Ces principes ont dans les faits permis à de nombreux pays de changer l’attitude hostile de nombreux pays envers la Chine et permis à cette dernière de sortir de sa situation autrefois isolée ».(7)
« Aujourd’hui, sur la base de ces cinq principes, la Chine a réglé plusieurs conflits territoriaux et établi des relations diplomatiques avec plus de cent cinquante pays dans le monde. Les cinq principes se manifestent dans quantité de traités bilatéraux et sont confirmés dans quantité de conventions internationales multilatérales et de documents internationaux tels que la déclaration sur l’inadmissibilité dans les affaires intérieures des États et la protection de leur indépendance et de leur souveraineté [résolution 2131 (XX) de l’assemblée générale des Nations Unies en date du 21 décembre 1965] et la déclaration concernant l’instauration d’un nouvel ordre économique international approuvée en 1974 par la sixième assemblée générale spéciale des Nations Unies ».(7)
« Le droit applicable ne peut avoir de double standard. Nous nous opposons à la déformation délibérée du droit international, à la violation des intérêts d’autres pays ainsi que la destruction de la paix et de la stabilité », a concrètement souligné Xi Jinping lors de la conférence commémorant le soixantième anniversaire de la publication des cinq principes de la coexistence pacifique. Dans l’ère actuelle de la mondialisation, ces grands principes devraient avoir une plus grande portée encore dans les relations internationales, loin de l’appropriation de la politique et de la stratégie par la morale publicitaire, son verbiage, son sentimentalisme primaire et son affirmation terroriste. Loin de la propension de l’Occident de faire dépendre la liberté des autres d’une définition de la liberté qu’il a su arranger à sa sauce. (7).
La politique de défense et de coopération avec la Russie.
Malgré son désir ardent de paix, il est évident que la Chine ne se laissera pas faire. Avec ses moyens et le développement de son armement sans grande publicité, la Chine met en oeuvre ses capacités de défense. Ainsi, d’après les experts, la Chine possédait le missile balistique DF-21D pour faire face aux porte-avions américains. Elle a également des sous-marins à propulsion nucléaire dans la classe Type 092 armés de 12 missiles balistiques nucléaires de moyenne portée, les JL-1. La Chine exploite en plus 12 sous-marins classiques d’attaque de classe Kilo et 17 autres de classe Type 035 qui ont la capacité de lancer 6 missiles balistiques» (8).
La coopération multiforme russo-chinoise et notamment militaire, est aussi un motif de colère des Européens et surtout des Américains qui imposent l’Otan(30 pays) qui n’a plus lieu d’être depuis la dissolution du Pacte de Varsovie, et qui font tout pour ceinturer ces deux pays militairement. Ces deux pays ne se laissent pas faire : « Avec ces grandes manœuvres communes, nous sommes en train d’assister à la création, non pas d’une grande armée commune, mais d’une grande force militaire faite de deux armées complémentaires pour une défense commune. La complémentarité va encore plus loin que le simple contenu de ces exercices, elle concerne également les échanges technologiques qui ne sont plus à sens unique (Russie vers Chine) comme par le passé, mais dans les deux sens, comme le montre la création du drone russe de haute altitude, équivalent de l’Aigle Divin chinois qui rend obsolète le F-35 américain qui n’est même pas encore sorti. C’est que, pour les deux compères, les choses sont claires : ils ont un ennemi commun, les États-Unis » (9)
A bon entendeur… Car l’histoire de la déstabilisation programmée est loin d’être finie!
2. http://www.valeursactuelles.com/economie/1971-nixon-garde-son-or-297013.
3. http://www.libreafrique.org/ Hanke_plan _USA_Chine_0111104.
4.Prof Michel Chossudovsky. http://www.mondialisation.ca/destabilisation-economique-effondrement-financier-et-manipulation-de-la-bourse-de-shanghai/5472586 28 août 2015.
5.Jean-Pierre Dubois http://www.legrandsoir.info/desinformation-contre-la-chine-l-enquete-sur-apple-en-chine-entachee-par-un-bidonnage.html
6. http://french.xinhuanet.com/2015-08/30/c_134569677.htm
7. http://www.legrandsoir.info/la-coexistence-pacifique-plutot-que-l-interventionnisme-de-l-otan.html
8. http://reseauinternational.net/porte-avions-vs-missiles-balistiques-antinavires/
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