La Bloc face à son destin!

Pourquoi oeuvrer à Ottawa

Tribune libre

Le Bloc québécois est rendu au carrefour. Celui-ci sera-t-il tonifiant ou mortel? Le temps donnera son verdict. Une chose est certaine, le nouveau chef, M. Mario Beaulieu, devra donner un sérieux coup de barre à ce parti car les défis seront aussi nombreux que gigantesques: convaincre les jeunes et augmenter le nombre des membres. Le nouveau chef du Bloc doit apprendre rapidement que les discours déjantés aux enflures verbales ne font que nourrir la cynisme. Un parti de 4 députés n'a rien pour faire peur, ni pour monter sur le podium du pouvoir. Son destin se précisera à travers son action politique sur le terrain.

Malheureusement, le Bloc a transporté des valises vides de victoires à Ottawa ces derniers temps. Mais la véritable place du Bloc, cela pour faire oeuvre utile, n'est-elle pas de joindre les rangs du PQ au provincial afin de grossir les troupes porteuses de la même doctrine? Donner des coups d'épée dans l'eau à Ottawa ne fait pas avancer les choses. Premièrement, le consensus n'est pas envisageable au fédéral et prêcher devant des sourds politiques n'a jamais rien apporté. Il faut donc rompre avec le passé et singulariser le pluriel en joignant les rangs du PQ. Plus de punch à l'attaque n'est jamais à dédaigner.


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2 commentaires

  • Michel Blondin Répondre

    15 juin 2014

    Monsieur,
    Vous oubliez que le Bloc québécois a été l'opposition officielle au parlement et que la situation actuelle des partis au canada est pour le moins équivoque sur leur avenir. Il faut être sur la patinoire.
    Personne ne peut prédire les résultats mais la tendance nous permet de voir ou plutot d'entrevoir un retour en force de Bloc dans le sein des fédéralistes. Prétention!
    Les sceptiques seront confondus. Un an c'est une petite éternité en politique, vous avez oublié!
    Votre commentaire de rejoindre le PQ est mal avisé.
    Les élections se gagnent par le nombre.
    Les idées se multiplient par la disponibilité à faire les gestes de base, comme le porte à porte ou les assemblées de cusine ou une présence active dans son milieu. La politique c'est d'occuper l'espace public.
    Le coup d'épée dans l'eau c'est de ne pas voir les adversaires qui sont articulés et planifiés dans leurs actions par les fédéralistes.
    Le punch vous allez le voir quand les adversaires montrent leurs peurs. Les valises vides, c' est pour les marchants du vague ou "de pas assez clair"!
    A Québec, le fort est bien tenue et le vrai combat, n'en déplaise a certains, se situe dans le rappatriement de la partie fédérale des pouvoirs. La première ligne c'est la plus difficile et depuis près de 20 ans,les indépendantises ont opté pour un "gentleman agrement".
    Répondre à la question d'où provient ces pouvoirs vous donne la réponse du lieu de combat.
    La vraie bataille est à Ottawa contre les clarty bills, les coups d'État, les vols référendaires, les investissements dans les bateaux de 33 G$ et contre les autres partis fédéralistes. Le NDP est le parti qui ˋNe Défend Pasˋ nos intérets.
    On fait quoi monsieur Beaumont! La chaise vide c'est comme un texte non publié. Vous avez fait un choix, il reste à être conséquent.
    Vous me direz dans 18 mois!

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juin 2014

    « Mais la véritable place du Bloc, cela pour faire oeuvre utile, n’est-elle pas de joindre les rangs du PQ au provincial afin de grossir les troupes porteuses de la même doctrine ?»
    Votre logique ne tient pas la route.
    Vous ne grossirez rien ainsi. Si vous avez deux groupes de 100 personnes chacun, et que vous les regrouper ensemble, vous n'aurez toujours que 200 personnes.
    Le PQ n'a qu'un seul chef. Le Québec a 125 circonscription au provincial. Le PQ y présente des candidats dans chacune. Alors, vous les mettez où les troupes arrivant d'Ottawa?
    Le PQ et le Bloc ne sont pas exclusif. Un membre du Bloc peut être membre du PQ. D'ailleurs, un grand nombre le sont. Un militant du Bloc peut milité également pour le PQ. D'ailleurs, un grand nombre le font.
    Concrètement, dites-nous quels avantages procureraient le sabordage du Bloc.
    Il y a au Québec 203 députés rémunérés et ayant un budget pour financer un bureau avec du personnel de soutien. 125 au provincial, et 78 au fédéral. Vous proposez de céder sans combattre 78 de ces bases à des fédéralistes qui rêvent de détruire votre projet. C'est la version contemporaine de la fameuse déclaration du Marquis de Montcalm: «Messieurs les anglais, tirez en premier"».