La bataille des deux Christine

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Le fanatisme trans


On débat donc au Québec du droit ou non pour une jeune femme de pouvoir montrer ses seins dans un parc.


L’avenir de la civilisation occidentale est en jeu...


Dois-je préciser que j’ironise ? Vaut mieux de nos jours...


Lois


Pendant ce temps, loin des projecteurs, voici une autre histoire vraie de seins et de pénis, mais sacrement plus importante.


Je remercie la collègue qui m’en a parlé.


Ça se passe en ce moment en Norvège. 


Dans un coin, Christine Marie Jentoft, militante trans.


Biologiquement, Christine est un mâle, mais elle s’identifie comme une femme lesbienne. 


Je sais, je sais, mais continuez à lire.


Dans le coin opposé, Christina Ellingsen, militante féministe « traditionnelle ». 


Mme Ellingsen a tweeté qu’elle ne comprenait pas que l’organisme que représente Mme Jentoft fasse la promotion de cette étrange idée qu’un homme peut être une lesbienne.


Elle trouve cela d’autant plus bizarre que cet organisme est supposé défendre les jeunes femmes lesbiennes. 


Tout aussi bizarre est le fait qu’une de ses principales porte-parole soit un mâle biologique. 


Devinez quoi ? Mme Jentoft (l’homme qui se perçoit comme une femme lesbienne) porte plainte à la police... qui ouvre une enquête.





Oui, car voyez-vous, en 2021, la loi norvégienne fut modifiée afin d’introduire la notion d’identité de genre dans les paragraphes portant sur les crimes haineux.


Le gouvernement avait pourtant été prévenu qu’introduire ce changement entraînerait des poursuites légales contre des gens qui rappelleraient tout simplement des faits biologiques de base, comme le fait que seules les femmes accouchent ou que le sexe biologique est binaire et inaltérable. 


Nous y sommes.


Mme Ellingsen fait face à une possibilité de trois ans d’emprisonnement si elle est reconnue coupable de tweets « haineux ».


Quand on dit que l’enfer est pavé de bonnes intentions...


Amnistie Internationale Norvège, une organisation totalement kidnappée et détournée de sa mission originale, comme sa branche québécoise, s’est jointe à la croisade en accusant Mme Ellingsen d’avoir harcelé Mme Jentoft.


Selon Amnistie Internationale Norvège, Ellingsen aurait aggravé son cas en disant à Jentoft à la télévision : « Vous êtes un homme, vous ne pouvez pas être une mère, et vouloir normaliser l’idée qu’un homme puisse être une mère (même si c’est biologiquement impossible) est une forme de discrimination envers les femmes ».


Du « harcèlement », dire ça ?


Comme le dit Mme Ellingsen, « les femmes ne sont pas protégées contre les discours haineux en Norvège, mais les hommes qui se prétendent à la fois femme et lesbienne le sont au nom de l’identité de genre et de l’orientation sexuelle ».


Dangereux


Vous noterez que ce n’est pas un mâle blanc hétérosexuel qui est attaqué ici, mais une féministe qui rappelle tout simplement une vérité scientifique.


Cette vérité est qu’on peut bien se percevoir et se définir comme on veut, mais cela ne change rien aux réalités biologiques fondamentales.


Mais la négation idéologique des faits a tellement le vent dans les voiles qu’il devient dangereux de nommer ces faits.


On vit une époque formidable, non ?











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