L’UPA veut un «plan vert» pour l’agriculture au Québec

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Un plan vert pour une alimentation locale isolée des produits chimiques américains

L’Union des producteurs agricoles demande au prochain gouvernement élu de s’engager pour l’agriculture, notamment avec un réel plan vert et une continuité dans la politique bioalimentaire.


En entrevue au Québec Matin samedi, le président de l’UPA, Marcel Groleau, a dressé une liste de points que son organisation martèlera pendant la campagne.


L’Union des producteurs agricoles demande au prochain gouvernement élu de s’engager pour l’agriculture, notamment avec un réel plan vert et une continuité dans la politique bioalimentaire.


-Ne pas lancer une nouvelle politique bioalimentaire


«Dans les derniers mois, le gouvernement a déposé une politique bioalimentaire. Cette politique a été travaillée avec tous les gens du secteur agroalimentaire et elle a fait une certaine unanimité.»


-Un réel «plan vert» pour l’agriculture au Québec


«La protection de nos ressources, c’est un point très sensible pour les consommateurs et les producteurs. On veut des investissements dans ce secteur-là, un transfert de connaissances, on veut de la recherche.»


-Des investissements dans l’agriculture


«On fait face à une compétition féroce : les États-Unis, l’Europe, la Chine de plus en plus. Donc, soutenir l’investissement en agriculture et avoir des bons programmes pour la gestion des risques.»


-Plus de soutien dans l’accès aux terres pour les jeunes


«Le prix des terres est très élevé pour eux.»


-Des mesures pour compenser les variations du salaire minimum


«On a des secteurs qui engagent énormément de personnes parce que tout es manuel, comme les fraises et les framboises. L’augmentation rapide du salaire minimum ajoute un poids important sur les coûts de production de ces entreprises-là. [On aimerait] donc avoir un programme pour minimiser cet impact-là dans le temps, ou le reporter. On est d’accord avec l’augmentation du salaire minimum, mais il faut que ce soit à un rythme que les entreprises soient capables de supporter. »



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