À travers tout ce branle-bas médiatique de bas étage entretenu, il faut bien le constater, par une petite presse fédéraliste de bas étage, il m’apparaît qu’un des éléments fondamentaux d’une campagne électorale réside dans l’équipe de députés qui gouverneront le Québec le matin du 8 avril.
Et, à ce chapitre, les « louanges » sont surtout venues de François Legault et de Philippe Couillard, le premier poussant l’ironie jusqu’à comparer son équipe à celle des années ‘70 de René Lévesque, le second, empêtré dans une vieille équipe embourbée dans les années de scandales du gouvernement Charest, ne trouvant rien de mieux à exhiber qu’un trio de médecins vaniteux et carriéristes.
Pourtant, du côté du Parti québécois, là où les louanges ont été les plus discrètes sur les qualités de l’équipe des candidats, il m’apparaît évident que cette cohorte péquiste dépasse de cent coudées les candidats des autres formations politiques, leurs nombreuses réalisations au cours des dix-huit mois d’un gouvernement minoritaire en faisant foi.
Il est maintenant minuit moins une…Pauline Marois se doit de laisser le terrain miné des attaques personnelles et se comporter en véritable chef d’État. Un chef d’État à la tête d’une équipe intègre et déterminée, une équipe qui a su piloter avec succès des dossiers aussi délicats que la loi 1 sur l’intégrité en matière de contrats publics, l’aide médicale à mourir et le débat sur le projet de loi 60 qui rallie plus de 65% des québécois francophones.
Le 7 avril, les Québécois auront à se prononcer sur un gouvernement qui représente leurs aspirations profondes, en particulier l’intégrité. Ils auront le choix entre un parti corrompu dont la crédibilité a perdu toute sa valeur, un parti qui s’apprêterait à laisser le Québec s’enliser dans les méandres du multiculturalisme et du bilinguisme institutionnalisé…ou un parti qui propose une charte des valeurs identitaires des Québécois et une promotion de la langue française par une loi 101 renforcie.
Conséquemment, j’invite Pauline Marois à sortir son atout primordial, à savoir la force de son équipe qui saura représenter adéquatement les véritables intérêts des Québécois. Il est urgent de merttre sur la table les « vraies affaires »!
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2 commentaires
Pierre Cloutier Répondre
5 avril 2014Il est trop tard, monsieur Marineau.
Les jeux sont faits. Rien ne va plus.
Pierre Cloutier
arseneault andre Répondre
5 avril 2014Moi j'ai 64 ans et je ne serai pas capable d'endurer un gouvernement de collusion et de corruption pendant encore 4 ans et encore moins un menteur de vendeur de chars usagés comme Legault, pendant 18 mois de gouvernance minoritaire du PQ Mme, Marois et son équipe ont accompli des tâches colossales que le parti corrompu de Charest n'a rien fait pendant 10 ans sauf d'essayer de nous déposséder et d'entretenir
les petits amis du parti libéral qui nous ont coûté une fortune qui aurait pu être redistribué a la collectivité, si Pauline passe pas c,est que la majorité des Québécois préfèrent la collusion et la corruption et moi si Pauline ne passe pas je vend tous et je m'en vais immigré en Espagne pour le reste de ma vie et ne remettrai jamais plus les pieds au Québec qu'on m'avait promis comme un pays ça fait plus de 40 ans que je l'attend ce beau pays qui est le nôtre.