La saga que se livre Pierre Karl Péladeau contre le PLQ et la CAQ concernant le futur Institut de recherche sur l’indépendance revêt à mes yeux les allures d’une querelle de clocher alimentée par une mise en demeure contre la CAQ et des rumeurs de mise en demeure contre le leader parlementaire du PLQ Jean-Marc Fournier. Sur la page Facebook de PKP, les sobriquets disgracieux pleuvent à l’endroit des « assaillants » qui ne se gênent pas pour rétorquer sur un ton aussi inconvenant.
Depuis quelques semaines, le chef du Parti québécois argue que le futur Institut de recherche sur l’indépendance devrait obtenir un statut d’organisme de bienfaisance au même titre que le Réseau québécois de réflexion sur le fédéralisme, communément appelé L’Idée fédérale.
Une idée qui, en soi, est fort légitime. Toutefois, là où le bât blesse avec acuité, c’est le chemin d’insultes emprunté par les adversaires impliqués dans le projet d’Institut. On a l’impression que les belligérants se sont engagés dans une « guerre des tuques » où les boules de neige envahissent le paysage médiatique de cette guéguerre enfantine.
Conséquemment, il m’apparaît souhaitable, voire urgent, que les parties concernées cessent les hostilités et s’en remettent aux autorités concernées par la demande de PKP au lieu d’en débattre avec acrimonie avant même de connaître les tenants et aboutissants d’une telle démarche.
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4 commentaires
Pierre Cloutier Répondre
29 janvier 2016Réponse à M. Marineau,
Vous avez l'injure facile M. Marineau. J'ai parlé de naïveté et de méconnaissance du dossier. Est-ce une injure ou une insulte?
Pierre Cloutier
Henri Marineau Répondre
25 janvier 2016M. Cloutier,
Vous terminez en disant: "Comme enseignant, me semble que vous auriez dû apprendre cela depuis longtemps."
Je vous répondrai que, comme enseignant, j'ai surtout appris à mes élèves que les insultes envers les autres ne menaient nulle part sauf à éluder complètement le sujet de la discorde qui est, dans le cas qui nous intéresses, la reconnaissance de l'Institut de recherche sur l'indépendance comme organisme de bienfaisance.
Robert J. Lachance Répondre
25 janvier 2016« … le futur Institut de recherche sur l’indépendance devrait obtenir un statut d’organisme de bienfaisance au même titre que le Réseau québécois de réflexion sur le fédéralisme, communément appelé L’Idée fédérale. »
S’il est non-partisan, que ses conseils d’administration et des gouverneurs s’il s’en donne un demeurent ouverts à des personnes du PLQ, de la CAQ, d’ON, de QS ou du Parti indépendantiste autant que les conseils d’administration et des gouverneurs de l’Idée fédérale en comptent, pourquoi pas !
http://www.ideefederale.ca/gouverneurs.php
http://www.ideefederale.ca/membres.php
Depuis 2015, M. Patrice Ryan a remplacé André Pratte à la présidence de l’IF. M. Pratte a quitté la charge fin 2014 après 5 ans de grande contribution au débat public sur cette question.
http://ideefederale.ca/wp/?p=3120
L’idée fédérale qui m’occupe actuellement est celle de Me Guy Bertrand, son idée de République fédérale du Québec en 2030, Projet Liberté-Nation.
http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201410/20/01-4810963-le-quebec-une-republique-federale-en-2030-propose-lavocat-guy-bertrand.php
http://www.republiquefederaleduquebec.com
Pierre Cloutier Répondre
24 janvier 2016M. Marineau,
Votre naïveté et votre méconnaissance - remarquez je ne dis pas "ignorance" - du dossier me désespère.
Le bébé, pourtant, se présente de façon fort simple. Vous, monsieur Marineau, vous voulez, avec vos amis, créer une association sans but lucratif pour fédérer les joueurs de quilles de votre quartier. Qu"est-ce que vous faites? Vous trouvez 3 personnes, vous faites une demande de réservation de nom au Registraire des entreprises du Québec - ex : l'Association des joueurs de quilles du quartier Saint-Rock - et après avoir reçu l'approbation du Registraire des entreprises, vous faites, avec vos 2 collègues une demande d'immatriculation en vertu de la 3e partie de la Loi sur les compagnies. Une fois que votre association a été incorporée, la loi vous oblige à convoquer une assemblée de fondation, afin de nommer un conseil d'administration et d'adopter un règlement général d'administration. Si vous êtes à la retraite et fortuné, vous faites une mise de fonds de base pour permettre à l'association de voir le jour. Où est le problème? Pourquoi est-ce si compliqué dans votre tête et pourquoi vous abreuvez-vous à tous ces cancans inutiles? N'avez-vous pas encore compris ce que le général de Gaulle a dit en 1967: "tout ce qui grouille, grenouille, scribouille n'a vraiment pas d'importance"? Comme enseignant, me semble que vous auriez dû apprendre cela depuis longtemps.