Le but de cette étude était d’évaluer l’impact de l’immigration sur le poids démographique des groupes ethniques locaux en présentant une étude de cas. Dans cette étude, l’ethnie canadienne-française, un groupe formant la majorité dans la province de Québec, a été étudiée pour évaluer l’impact de l’immigration sur son poids démographique. Il a été découvert que l’ethnie canadienne-française est passée de 79 % en 1971 à 64,5 % en 2014. Les projections indiquent que ce groupe glissera sous la barre des 50 % en 2042, puis à 45 % en 2050. De plus, il a été démontré que, passé un certain seuil d’immigration, le taux de fécondité des Québécoises a peu d’influence sur le déclin de l’ethnie canadienne-française. Les résultats de cette étude pourront aider à mieux comprendre l’impact de l’immigration sur les groupes ethniques locaux, que ceux-ci soient minoritaires ou majoritaires.
La méthodologie est basée sur un modèle de projection par cohortes et composantes. Pour la plage 1971 à 2014, le modèle est alimenté par les données brutes provenant de la banque de données de Statistique Canada (taux de fécondité par groupe d'âge, taux de mortalité par groupe d’âge, immigration par groupe d’âge, etc.) et l’origine des projections est basée sur la population par groupe ethnique par groupe d’âge du recensement de 1971. Les résultats qui seront présentés ont été publiés dans la revue Nations and Nationalism.
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