Dans un pays qui parle de « contrôle des armes à feu », des chars et des roquettes seront bientôt entre les mains de gens qui sont littéralement fous.
Par Adam Garrie
L’armée américaine vient de prendre une décision profondément controversée qui permet aux personnes ayant des antécédents de démence attestée cliniquement, ainsi qu’à ceux qui sont reconnus comme sujets à la toxicomanie et à l’alcoolisme de s’enregistrer comme nouvelles recrues. Cette décision fait suite à la difficulté de l’armée américaine à atteindre son objectif de recrutement pour la nouvelle année.
Il avait été interdit à ces personnes de rejoindre l’armée américaine en 2009, mais cette année, ceux qui entreront dans un programme spécial de renonciation seront autorisés à s’enrôler dans l’armée si elle les considère comme des candidats acceptables en dépit d’un antécédent médical moins que vierge.
Le porte-parole de l’armée, le lieutenant-colonel Randy Taylor, a expliqué la décision de la manière suivante :
« La décision était principalement en raison de la disponibilité accrue des dossiers médicaux et d’autres données qui sont maintenant plus facilement disponibles.
Avec les données supplémentaires disponibles, les responsables de l’armée peuvent désormais considérer le candidat dans sa totalité, ce qui permet aux chefs de l’armée et aux professionnels médicaux d’examiner le cas pour évaluer pleinement les limites physiques du demandeur ou les conditions médicales et leur impact possible sur la capacité du demandeur à subir la formation et à mener une carrière militaire … Ces programmes de renonciations. ne sont pas considérés à la légère ».
Cette décision signale un retour aux pratiques de l’ère du Vietnam des forces armées des États-Unis, où les recrues de l’armée et les conscrits étaient souvent envoyés au combat en première ligne malgré des signes annonciateurs évidents d’instabilité mentale et une propension à l’usage de stupéfiants et de grandes quantités d’alcool.
De nombreux anciens combattants du Vietnam sont revenus de la guerre, pour constater que ces conditions ont été aggravées par la nature traumatisante de la guerre féroce en Asie du Sud-Est. Beaucoup ont reçu peu de soutien. Ceci, associé à la récession économique des années 1970, a conduit à une grande épidémie américaine d’autres hommes malades mentaux sans-abri qui ne pouvaient pas bénéficier d’un traitement approprié et qui se sont parfois révélés être une menace pour la société.
Plus récemment, un vétéran américain de l’Air Force avec une histoire d’instabilité mentale, a été l’auteur d’une grosse fusillade dans une église du Texas. Beaucoup pensent que les familles des victimes vont maintenant poursuivre l’US Air Force en conséquence.
Le plus célèbre, Bradley Manning (alias Chelsea Manning) a été autorisé à rejoindre l’armée malgré une dépression qui datait de l’enfance. On pense que la vie de Manning est définitivement ruinée à cause de la décision d’autoriser le recrutement d’une personne dans ces conditions.
Comme les porte-paroles de l’armée américaine n’ont pas expliqué la nature du programme de renonciation ni la difficulté de l’examen de passage, la démarche est largement perçue comme guidée par désespoir plutôt que par un quelconque sens de la mesure ou le moindre bon sens.
Traduction : http://theduran.com/us-army-to-allow-the-clinically-insane-drugs-addicts-and-alcoholics-to-join-as-new-recruits/
Traduction : Avic – Réseau International