Avec M. Gérard Deltell

L’ADQ pourrait bien revenir en force

Pour nuire à qui ?

Tribune libre

Si la dette et les obligations courantes de l’ADQ ne sont pas trop fortes, M. Deltell, un bon communicateur, pourrait faire revivre l’ADQ qui est du centre-droit et autonomiste avec un penchant fédéraliste.
Est-ce que M. Deltell va en profiter pour pousser sa vision personnelle, il doit bien en avoir une, dans le programme de ce parti et développer ce concept qui demande l’accord du fédéral sur plusieurs points, principalement celui de récupérer toutes les taxes et tous les impôts du Québec, à Québec ? Le comment un gouvernement de l’ADQ croit y arriver.
L’ADQ a des chances de reprendre les centaines de milliers d’électeurs qui n’ont pas voté en décembre 2008, à cause des difficultés de l’ADQ à notre Assemblée nationale, en plus de conserver les irréductibles qui ont voté pour eux à cette occasion et si possible, aller chercher un certain nombre de votes du PQ et du PLQ, selon la teinte que prendrait leur programme constitutionnel à venir, selon qu’il sera plus ou moins fédéraliste.
Nous devons nous rappeler que l’ADQ a obtenu 18,18 % des votes en avril 2003 et 30,84 % en mars 2007.pour redescendre à 16,37 % en décembre 2008.
Il s’est présenté 700 000 électeurs de moins, pour voter, à la dernière élection de 2008 qu’à celle de 2007. Les abstentionnistes ont aidé M. Charest à se faire élire, il va sans dire. C'est justement le nombre de votes que l'ADQ a perdu pendant cette année là : 700 000 qui se sont sentis orphelins de parti. Ayoye !
Par contre, si l'ADQ est trop endetté, l'argent étant le nerf de la guerre politique,, adieu veau, vache, cochon, couvée, il va être cuit cuit cuit sans être aux oiseaux, principalement s'il ne remonte pas dans les sondages parce que les bons candidats seraient alors très très difficile à recruter pour la prochaine élection dans 3 ou 4 ans...ça donne le temps.


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6 commentaires

  • Frédéric Picard Répondre

    25 novembre 2009

    Les querelles intestines à l'ADQ entre Taillon contre Caire et Deltel illustrent cette division. Taillon a nettement rappellé que l'ADQ était un parti autonomiste, pour faire taire les Caire et Deltel qui fricotaient avec les Tories. Il s'avère que les autonomistes fédéralisateurs ont gagné dans l'ADQ. Les souverainistes qui voulaient voir un parti de droite prendre du pouvoir ont perdu. Deltel va consommer cette alliance et l'ADQ va devenir le parti conservateur provincial sous peu. Que ce soit en fait ou en loi.
    Plus de méfiance du gros gouvernement Canadian. On applaudit le gouvernement canadian à tout rompre.
    J'aimerais bien lire mme Sylvie R. Tremblay à ce propos. En tant qu'ex adéquiste, elle pourra bien cerner où en sont les adéquistes nationalistes, par rapport aux adéquistes fédéralistes.
    L'ADQ risque donc de sombrer dans le sillage du PLQ. Il n'y a qu'un seul parti fédéraliste au Québec. Qu'on y soit de gauche comme Mulcair ou de droite comme Charest.
    Eux ont compris qu'il fallait laisser toutes les palettes d'opinions s'exprimer à l'intérieur d'un parti. On a les trudeauistes du West-Island et les nationalistes de la région de Québec. On a la gauche, le centre et la droite. Mais surtout, tous sont unis pour défendre les ti-namis du pouvoir et la respublik soviétique du Canuckistan.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    24 novembre 2009

    @ Gilles Bousquet:
    Le potentiel de QS de nuire sérieusement au PQ, pour le moment, n'a rien de très inquiétant pour cette dernière formation politique, je dirais...
    Quand à Deltell, vu qu'il se déclare militariste et qu'il tient un discours en accord avec ce que veulent entendre les gens de la banlieue, située non loin de la base de Valcartier, il a présentement un succès certain dans son propre comté. Mais il reste à voir si Gérard Deltell saura bien «passer» hors de son comté, voire au-delà des limites de la ville de Québec.
    Nous verrons bien. Et puis, ça ne fait pas encore longtemps que monsieur Deltell a été élu député; observons-le, regardons-le à l'oeuvre...

  • Gilles Bousquet Répondre

    23 novembre 2009

    À M. Jean-François-le-Québécois, fallait bien que l’ADQ nomme son option constitutionnelle. Le mot autonomie a été choisi : l’autonomie individuelle « la droite » et l’autonomie provinciale pour tenter de se glisser entre le fédéralisme inconditionnel du très provincial PLQ et la souveraineté du PQ.
    Depuis ce choix, pas tellement clair sur ce qu'ils feraient si le fédéral refusait leurs demandes autonomistes, ils ont choisi de se tenir du côté fédéraliste en disant que le Québec doit demeurer dans le Canada, no matter what, ce qui devrait plus, avec cette couleur fédéraliste, nuire au PLQ si ce parti continue d'exister avec M. Deltell à sa tête comme Québec solidaire, indépendantiste, devrait nuire au PQ avec la division des votes.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    23 novembre 2009

    @Gilles Bousquet:
    Vous dites: «l’ADQ qui est du centre-droit et autonomiste avec un penchant fédéraliste...»
    Autonomiste? Mais qu'est-ce que cela est supposé vouloir dire, au juste?
    C'était l'un des petis tours de Dumont, en son temps, de lancer des choses de façon inconséquente, pour attirer l'attention, d'abord et avant tout...
    Super Mario, comme on l'appellait à une époque, n'a jamais voulu préciser ce que voulait vraiment dire l'autonomisme, concrètement. Pendant longtemps, après l'échec du référendum de 1995, il ne voulait pas révéler explicitement si l'ADQ était toujours souverainiste, ou devenue fédéraliste.
    Après s'être fait très souvent poser la question par des journalistes (et même fait un peu rire de lui sur le sujet) Dumont, recyclant un vieux terme utilisé par Duplessis, il y a très longtemps, a décidé de lancer ce nouveau ballon, l'idée de l'autonomisme... Mais monsieur Bousquet, je vous mettrais au défi de trouver, encore aujourd'hui, deux députés adéquistes qui en fourniraient la même définition!

  • Gilles Bousquet Répondre

    22 novembre 2009

    M. Pérez, je n'ai pas indiqué que je souhaitais ceci ou cela pour l'ADQ, je me demande, en cas de résurrection, s'il va plus nuire au PQ qu'au PLQ. Il devrait être au PLQ puisqu'il se dit de plus en plus fédéraliste. Tant mieux pour le PQ ci ça s'avérait.
    Faut pas voir trop de complots où il n’y en a pas.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 novembre 2009

    Dans l’Histoire de la politique nous pouvons constater que tous les partis qui ont été constitués par des caciques, des traîtres ou des groupes employant des impostures idéologiques afin de faire un travail de sape, comme celui fait par l’ADQ depuis 1993, qui se sont avérés comme étant au service des intérêts autres que ceux affichés par ces mêmes partis, sont/seront, tôt ou tard, rejetés par l’électorat et disparaîtront.
    C’est bien curieux, mais à chaque fois que le Parti Québécois obtient des points décisifs, comme ceux atteints cette fin de semaine au Conseil national pour faire avancer le projet de la réalisation d’un Québec pleinement souverain, il y en a qui, souhaitant la supposée « résurrection » de l’ADQ, veulent minimiser cette réussite de relance nationaliste en contournant ce fait d’appel du PQ au renouveau de l’identité nationale de la majorité historique francophone du Québec.
    JLP
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    Pour d’autres aperçus de l’ADQ, consulter ADQ - son vrai visage ou L’ADQ et les néocaciques au Québec