Pour un Québécois, ce serait quoi ?

L’importance du lien canadien

Tribune libre

S’il faut demander aux Québécois de se séparer du Canada afin de devenir indépendant ou souverain « synonyme », avant de négocier une sorte d’entente économique avec le Canada « sans le Québec », oublions ça, les Québécois ne voteront jamais pour ça, ils ne prendront pas la chance de « couper complètement le lien canadien » à moins d’un impair grave d’Ottawa qui provoquerait une très grosse crise ou un miracle. Comme le gouvernement canadien n’est pas fou, il ne va pas provoquer ça et les miracles…
Il reste quoi comme choix ? Endurer la fédération actuelle en tentant d’améliorer certains aspects administratifs mineurs ou trouver une idée entre la séparation « souveraineté pure » et la fédération…me semble.
Le lien canadien actuel est un lien centralisateur fort, très majoritairement anglophone.
Nous pouvons couper net ce lien « la séparation » si les Québécois votent OUI avec une solide majorité
Nous pouvons voter pour diminuer le lien canadien avec une recette claire à négocier avec le ROC
Les Québécois peuvent vivre avec le lien canadien actuel, ils le font actuellement sans subir de génocide ni de discrimination visible grave.
Le Québec n'est pas un goulag. Il pourrait à promouvoir la langue française dans les plus petites entreprises et tenter de contrer la Cour suprême sur la protection du français.
Les Québécois ne peuvent pas se séparer du ROC parce qu’il manque trop de souverainistes pour obtenir une majorité suffisante solide qui redoutent le danger de la partition du territoire : 50 % "tout le nord" réclamé par les Inuits et les Cris fédéralistes et anglophones plus Montréal Ouest anglophone aussi.
Même si le PQ et la SSJB parlaient de souveraineté 24 heures par jour, ils ne convaincront jamais nos Anglos, qui ne voudront jamais devenir minoritaires dans le Québec francophone ni un nombre assez grand de Francos fédéralistes pour les raisons mentionnées et parce qu'ils ne souffrent pas assez dans le Canada pour prendre la chance d'en sortir et qu'ils se sentent encore canadiens.
Pour être pratique, faut juste trouver la grosseur du lien canadien à tenir et faire voter les Québécois sur ce lien là. Ça pourrait être une vraie confédération ou le modèle de l’Union européenne ou un autre modèle à inventer. Pourquoi pas ? Si nous ne le trouvons pas, nous allons demeurer comme nous sommes là.


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18 commentaires

  • Gaston Boivin Répondre

    22 novembre 2009

    Moi cela me fait toujours sourire cette discussion sur la majorité de oui qui devrait être suffisante pour nous permettre de quitter le Canada, je me demande toujours alors, dans la même dialectique anti-démocratique, pourquoi l'on ne discute jamais de la majorité de non qui devrait être suffisante pour nous obliger à rester dans le Canada!?
    ****** DE ********* QUE NOUS SOMMES COlONISÉS!

  • Archives de Vigile Répondre

    22 novembre 2009

    @ Gilles Bousquet:
    Si nous ne réussissons pas à avoir une majorité «suffisante» pour la séparation pure et simple, il n'y aura pas non plus, au sein de cette même population, une majorité «suffisante» pour une formule de compromis, du genre de l'autonomisme adéquiste ou de la confédération que vous imaginez.
    Et face à une majorité de Québécois, «suffisante», pour exiger un changement constitutionnel majeur, à l'ensemble du Canada (tout en gardant le Québec dans l'ensemble canadien) , Ottawa ne sera pas légalement obligée d'acquiescer aux demandes québécoises.
    Par ailleurs, pour prévoir la réaction et l'attitude d'Ottawa en de telles nouvelles négociations, je vous suggère de repenser à la constitution qu'ils nous ont rentrée dans la gorge; aux échecs des négotiations de Meech et de Charlottetown (et nous ne demandions pas grand chose, à comparer avec le changement que vous imagineriez demander)...
    L'idée d'un compromis, pour échapper à la vraie confrontation, ou pour ne pas avoir à renoncer à un grand projet, ça aurait pu être une excellente idée; mais avec nos amis canadiens, ce genre de négotiations ne peut se faire dans le respect réciproque et la bonne foi. Nos intérêts divergent, et ils nous méprisent.

  • Gilles Bousquet Répondre

    22 novembre 2009

    M. Christian Montmarquette, c’est moins pire de se faire dire NON par le ROC que par nos compatriotes. Se faire dire carrément NON créerait une crise et les crises sont favorables à la souveraineté, selon M. Parizeau et plusieurs d’entre nous itou.
    Notre Cour suprême a statué que le fédéral a l’obligation de négocier avec le Québec au sujet des changements constitutionnels désiré par cette province. C’est vrai que le Québec aurait les mains vides pour négocier sans référendum avec une solide majorité, mais ce n’est pas ça l’idée.
    Si le Québec désire se planifier un projet de société, il peut très très bien le faire avec un objectif d'une confédération qui est une association d'États souverains comme nous nous en rappelons bien.

  • Christian Montmarquette Répondre

    22 novembre 2009

    Vous ne vendrez pas l'indépendance les mains «vides»
    Cette théorie du «lien canadien» ne tient tout simplement pas debout.
    Si nous faisons un référendum sur un mandat de négocier une modification de statut du Québec avec Canada, nous allons, on le sait depuis Meech, tout simplement nous faire dire :
    «NON»
    Pour modifier toute entente avec le Canada, il faut donc commencer par en sortir.
    Et entre vous et moi…
    Une fois sortis de ce merdier...
    Je ne vois pas trop l'intérêt d'y revenir...
    Ce dont nous avons besoin, n'est pas de réduire sans cesse nos critères au point où ils en deviennent insipides ou inopérants.
    Ce qu'il faut, c'est faire en sorte qu'un Québec indépendant soit «nettement plus avantageux» que de rester dans le Canada.
    Et cela s'appelle un «projet de société».
    Et à mon avis, ce projet de société devra être «progressiste» pour que ça marche.
    Je vous le dis et vous le répète :
    Vous ne vendrez pas l'indépendance les mains «VIDES»
    Même Jacques Parizeau est d'accord...

  • Gilles Bousquet Répondre

    22 novembre 2009

    Jean-François-le-Québécois, faut commencer par obtenir une majorité solide sur ce que nous voulons sans nous occuper de ce que les autres voudraient ou pas. Quand ils seront placés devant une majorité claire des Québécois, ils devront réagir pour ne pas risquer de perdre, sans lien, le centre de leur grand pays..
    Une confédération devrait commencer à se négocier entre certaines provinces consentantes à se retirer de la fédération actuelle, nous ne serions pas tenus de les avoir toutes. Si cette démarche ne marchait pas, nous aurions à négocier directement avec le fédéral qui pourrait continuer en bloc comme fédération avec qui nous pourrions être simplement...confédérés.
    C’est certainement mieux que de tenter l’indépendance pure avec 51 % de OUI et de se faire dire NON par le ROC. Même la France n’est plus de notre bord. Faute de pain…

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    21 novembre 2009

    @ Gilles Bousquet:
    Vous écrivez: «Ça pourrait être une vraie confédération ou le modèle de l’Union européenne ou un autre modèle à inventer. Pourquoi pas ?»
    Pourquoi pas? Mais parce que si vous pensez qu'il est pratiquement impossible qu'une majorité suffisante de Québécois vote OUI à un référendum pour la séparation pure et simple, vous croyez sincèrement qu'il y aurait une majorité suffisante de citoyens du Rest of Canada pour accepter un changement politique radical dans leur Canada dont ils sont si fiers et qu'ils aiment tant (tel qu'il est là)?
    Et ce, pour accommoder une minorité québécoise qu'ils savent ne pas du tout être en position de force...
    Je crois que votre problème, monsieur Bousquet, c'est que parce que vous présentez une hypothétique solution qui est de la nature du compromis, vous croyez que vous possédez nécessairement la vraie solution. Ou la seule qui serait en pratique applicable. Mais vous me semblez incapable de voir les choses qui rendent votre «solution» encore moins probable, que la séparation.
    Par ailleurs, plutôt que de tenter à tout prix de préserver un lien canadien, comme vous dites, nous aurions sans aucun doute intérêt à développer davantage (et sans le frein des lois et règlements canadiens) les échanges commerciaux, et culturels, avec les Américains, les Mexicains, et les Brésiliens (pour ne nommer que ceux-là).
    Le monde, avec sa communauté des nations, attend que la nation québécoise prenne sa juste place parmi toutes les nations, petites et grandes de ce monde!

  • Archives de Vigile Répondre

    19 novembre 2009

    @ Monsieur Montmarquette
    J'ai suivi hier, sur le blogue de Josée Legault, les échanges acrimonieux entre monsieur Bousquet et vous-même, qui ont d'ailleurs nécessité à quelques reprises l'intervention de madame Legault pour calmer les 2 belligérants. Dans votre commentaire de tout à l'heure qui commence par cette affirmation (qui, dans le contexte précédemment décrit par moi, me semble prendre toutes les allures d'une détonnation) "Parfaitement d'accord avec monsieur Parent...", j'ai senti quelque chose qui nous rappelle parfois que la vengeance est douce au coeur de l'indien. Ais-je tort ou, à tout le moins, un petit peu raison?! Soyez honnête!
    Vous comprendrez bien qu'il ne s'agit pas là d'une véritable question mais que je m'amuse un peu de la situation.

  • Lionel Lemay Répondre

    19 novembre 2009

    Je réitère ma réponse à votre commentaire sur mon article du 18 novembre intitulé PANDÉMIE DU VIRUS DURHAM-TRUDEAU SUR LE SOL QUÉBÉCOIS. Je suis convaincu, par votre attitude, que vous ne croyez pas à la victoire et préconisez l'abandon de la lutte, soit par manque de confiance en soi ou persuadé que tous nos projets sont voués à l'échec. Vous méritez la Médaille d'Or du champion défaitiste du Québec.

  • Gilles Bousquet Répondre

    19 novembre 2009

    La solution de M. Frédéric Picard, prendre le bâton du pèlerin pour faire avancer LA cause.
    Faut dire que si chaque souverainiste en convainquait seulement un autre d'ici 4 ans, nous aurions 80 % de OUI au prochain référendum. Seuls, le 20 % d’Anglos ne peuvent pas être convaincus. C'est beau en principe mais difficile en pratique quand on tente la chose avec son voisin qui nous dit en partant que les souverainistes c'est un gang d'irresponsables.

  • Gilles Bousquet Répondre

    19 novembre 2009

    Vous n'êtes pas loin de la vérité quand vous écrivez : « Un Québec fort dans un Canada uni...ironisait Yvon Deschamps.. Alors que Gilles Bousquet l’affirme ici sérieusement ! »
    Je suis sérieux mais pas sombre quand je crois ça parce que, ce qui est décrit, c'est une vraie confédération. C'est même décrit sérieusement dans nos dictionnaires : Confédération : Association d'États souverains qui ont délégué certaines compétences à un ou des organes communs.
    Tout me monde sait que les monologues de M. Deschamps ne sont pas que comiques, ils recèlent de grandes vérités quand on prend la peine de s'y arrêter...en général et, un peu d'humour dans la vie, ça peut être sérieux et aider à supporter les mauvais jours.
    Le PQ veut simplement faire du Québec, un pays souverain mais je crois qu'il n'y parviendra pas, s'il ne propose pas une sorte de lien canadien.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 novembre 2009

    « L’histoire le démontre [...] suffisamment : le reste du Canada n’a cédé aux revendications du Québec que lorsqu’il s’est senti obligé de le faire. »
    René Lévesque 1980
    Il n'y a pas de 3ème voie autonomiste ou confédéraliste qui en vaille la peine.

  • Frédéric Picard Répondre

    19 novembre 2009

    Prenez le baton du pellerin et convainquez votre entourage que la seule solution vient par une rupture du lien fédéral. Une rupture totale. C'est faisable. Les gens sont devenus frisquets, parce que nous leurs avons pas parlés franc. Nous avons délayé notre langue. C'est devenu ce que le PQ est aujourd'hui.
    C'est que René Lévesque nous a habitué au douillet confort de "l'association". Ainsi, le mot indépendance a été dénaturé. Il est devenu souveraineté, puis souveraineté association. Là, les adéquistes l'ont encore affaiblit pour devenir autonomisme. C'est la même bouillie, au bout de la ligne. C'est juste que les pouvoirs réclamés ne sont pas les mêmes.
    Or, si on laisse des pouvoirs à Ottawa, Ottawa a son mot à dire. À vrai dire, toutes les provinces ont leur mot à dire.
    La cour suprême a raison sur le fond. On peut pas demander au Canada anglais de s'associer avec nous sans leur consentement.
    Soit on se sépare (et c'est ce que je crois le meilleur pour nous), soit on reste dans notre trou. Parce que, que vous le vouliez ou non, tenter d'aménager notre trou (via un amendement constitutionnel), ça va prendre le consentement d'au moins 9 provinces et plus de 70 % de la population. Ça, c'est sans compter les référendums ...
    ***
    Un plan? Prenez le baton du Pellerin et vantez l'indépendance pure. Cessez d'avoir peur et de compter sur la béquille canadian.
    En plus ...
    Je doute que si nous avions fait un référendum dans les 13 colonies britanniques nord-américaines, en 1775, que le OUI aurait gagné. Particulièrement un référendum sur une association vague avec le Royaume-Uni et les 13 colonies.
    Je vous laisse tirer les conclusions que j'ai en tête. On connait tous l'histoire cependant.
    Ma citation préférée ces temps ci
    "Far better it is to dare mighty things, to win glorious triumphs, even though checkered by failure, than to rank with those poor spirits who neither enjoy much nor suffer much, because they live in that grey twilight that knows neither victory nor defeat." Theodore Roosevelt, Hamilton Club, Chicago (1899-04-10)

  • Tremblay Sylvain Répondre

    19 novembre 2009

    Pour nous, québecois, incluant tous les citoyens, le Canada prend ses racines dans la Nouvelle-France, le Canada historique ou originel. Le premier gouvernement était en Acadie avant d'être à Québec. C'était l'ensemble des nations amérindiennes, alliées, avec la colonie française, répartie en Acadie, au Québec ou Bas-Canada, en Ontario ou Haut-Canada, et en Louisiane. C'était ça notre pays.
    Maintenant, le Canada actuel n'est pas la suite logique de notre Canada historique, car il a été divisé en trois par les nouveaux dirigeants anglais suite au Traité de Paris: les immigrants anglais d'un bord, la colonie originelle française de l'autre et les amérindiens de descendance paternelle en réserve, progressivement, par la suite. D'où la confusion de beaucoup de québecois sur ce que représente notre lien avec le Canada actuel, en regard d'anglophones et d'amérindiens qui vivent parmi nous dans des contextes socio-historiques différents, et qui peuvent avoir des opinions différentes de nous, ce n'est pas étonnant. Aussi parce qu'il y a eu une coupure épistémologique évidente entre notre Canada colonie française et le Canada colonie anglaise, car notre gouvernement a été démantelé et remplacé par un gouvernement d'immigrants.
    C'est tout dire. En prenant le contrôle de l'Ontario et du gouvernement fédéral canadien, sur lequel est fondé toute cette discrimination ou apartheid entre anglophones, francophones et amérindiens, les immigrants anglais se sont mis en position de force pour s'accaparer tout l'ouest du Canada, faisant complètement fi de la présence française qui y était déjà établie, et des amérindiens aussi, qui y avaient déjà leur pays propre, que la Nouvelle-France respectait auparavant et qui restait intact depuis. C'est d'ailleurs grâce aux coureurs de bois français que la Nouvelle-France s'était tant développée et étendue; en s'en emparant, l'Angleterre a reçu gratuitement tout ce tribut, sans en reconnaître le mérite à qui de droit. Pas de province francophone à l'ouest de l'Ontario des immigrants anglais! C'est ça le Canada actuel.
    Du côté de l'est, on connaît bien l'histoire des Acadiens. Quelle place ont-ils aujourd'hui dans leur pays d'origine? Plus aucun pouvoir gouvernemental, eux qui ont été les premiers dirigeants de la Nouvelle-France! Donc, leur culture et leur langue dépend du bon vouloir des anglophones de ces provinces, et d'Ottawa, pro-anglophone comme on sait.
    Alors c'est quoi notre lien actuel avec Ottawa, le gouvernement fédéral de toutes les provinces du Canada et de tous les canadiens? C'est tout ça, un lien cassé. Il n'y a plus rien qui nous unit à l'ouest et à l'est du Québec. Notre Canada ancestral a été transformé à la main des immigrants anglophones, toutes origines confondues, maintenant.
    Ce qu'il nous reste à faire, c'est d'intégrer tous les immigrants de notre côté, et resserrer la vis à la langue anglaise de tout bord et tout côté. C'est ça qui va faire la différence, un jour, quand nous aurons besoin de l'appui de tous pour décider de notre destinée.
    Quand les anglophones deviendront francophones, monsieur Bousquet, il n'y aura plus le bât qui blesse actuellement pour faire ce qu'on veut. Quand on sait que seule la langue d'usage fait foi d'opinion politique, une bonne partie viendra de notre côté à ce moment-là.

  • Gaston Boivin Répondre

    19 novembre 2009

    @monsieur Bousquert
    Votre commentaire à l'article de monsieur Parent, plus particulièrement cette partie de celui-ci où vous l'accusez d'insulter les gens qui diffèrent d'opinion avec lui, fait sourire celui ,qui, comme moi, a pris connaissance de cet autre commentaire (que vous avez fair parvenir le 19 novembre, à 13:30, probablement à peu près plus ou moins en même temps que celui expédié à Vigile pour répondre à monsieur Parent),paru sur le blogue de Josée Legault, relativament au sujet "Passer le témoin", où vous répondez ce qui suit au dernier commentaire qui a fait monsieur Serge Gingras:"J'aime bien votre raisonnement de centriste(sic)ce qui repose des extrémistes et enragés qui passent leur vie frustrée et qui meurent avant d'avoir compris pourquoi ils sont incompris."( Je dois avouer, d'ailleurs, que votre phrase et votre humour étaient bien tournés et qu'ils m'ont également fait rire.) Du Bousquet à son meilleur, du Bouquetisme, pourrait-on dire: L'art de dire, quelque part, à quelqu'un qu'il insulte ceux qui diffèrent d'opinion avec lui alors, qu'ailleurs, presqu'au même moment, sans les nommer, on en isulte toute une pochetée avec lequel on diffère d'opinions. Permettez-moi donc, monsieur Bousquet, de prendre vos propos, encore une fois, avec un grain de sel.

  • Christian Montmarquette Répondre

    19 novembre 2009

    Parfaitement d'accord avec Ivan Parent
    «Un Québec fort dans un Canada uni»
    ...ironisait Yvon Deschamps.. Alors que Gilles Bousquet l'affirme ici sérieusement !
    Pour peu qu'on dispose d'un minimum d'imagination et de conviction, il y aurait un million ! de choses à faire pour faire avancer la cause nationale, plutôt que des simpternels mises en veilleuses, de l'attentisme des conditions gagnantes de Bouchard, des dilutions dans des traits d'union, de l'assurance morale de Landry ou de l'autonomisme sectoriel de Pauline Marois..
    Il est clair que la direction du PQ est bien loin d'avoir une réelle volonté politique de faire l'indépendance.
    De plus en plus de commentateurs se sont époumonés ici même, chez Vigile à le dénoncer !
    - Pas de projet de société emballant
    - Pas de ministère de l'indépendance
    - Aucun avantage social en vu
    - Pas de nationalisations non plus pour s'approprier nos richesses naturelles : mines, bois, eau et vent
    - Pas de banque du Québec pour contrôler les taux usuraires des banques
    - Pas de nouvelles sociétés d'État pour faire nos propres médicaments génériques ou notre propre entreprises de véhicules électriques..
    - Mais vous voyez bien que c'est le PQ lui-même qui ne va «NULLE PART» avec sa «souveraineté-néoconfédéraliste-associationniste» et pas les citoyens !
    - Proposons au Québec un projet emballant et structurant !
    - Et défendons-le tous les jours..
    - Et on verra bien que les appuis à l'indépendance peuvent grimper autrement plusse qu'avec les véritables éteignoirs qui en détiennent actuellement le leadership...


  • Archives de Vigile Répondre

    19 novembre 2009

    Cher monsieur Bousquet,
    À chaque fois que je vous lis je vous trouve encore et toujours plus déprimant d'une fois à l'autre. Vous nous dites: "faut juste trouver la grosseur du lien canadien à tenir et faire voter les Québécois sur ce lien là". Faites un effort d'abstraction en essayant d'imaginer des parlementaires québécois allant à Ottawa négocier la "grosseur" du lien. Vous conviendrai qu'il est des plus difficile de s'empêcher de sourire devant votre curieuse solution.
    Le choix il est pourtant simple: le courage de la liberté ou la poursuite de chimères...
    Tant qu'à moi, je choisi le courage de la liberté, je choisi l'indépendance du Québec.
    Jacques Lamothe (Trois-Rivières)

  • Gilles Bousquet Répondre

    19 novembre 2009

    M. Parent se choque parce que je doute fortement, dans un avenir prévisible, du désir majoritaire des Québécois francophone et, principalement anglophone, de séparer d’une façon nette, le Québec du Canada. Très bien mais c’est quoi votre suggestion pour l’avenir du Québec et principalement, COMMENT est-ce que vous pensez que nous allons y arriver à la place de simplement insulter ceux qui divergent d’opinions avec vous que vous allez finir par faire fuir définitivement de votre camp.
    Le PQ et Québec solidaire sont tellement sceptiques sur les chances du Québec d’obtenir un OUI à un prochain référendum que ces 2 partis renoncent à un tenir un dans un premier mandat, après plus de 50 ans d’efforts des souverainistes, en commençant par M. Marcel Chaput, avec son livre : Pourquoi je suis séparatiste.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 novembre 2009

    Du Gilles Bousquet à son meilleurs....toujours le oui mais...immobiliste et déprimant. Gilles Bousquet est le type même du p'tit canadien-français résigné, tête baissée qui exhorte ses concitoyens à le suivre dans le chemin de la résignation et sous peu de la disparition, car c'est de cela dont il s'agit. N'oubliez pas que nous devons obéissance à nos maîtres choisis par Dieu donc nous ne devons pas désobéir à Dieu.
    Je pensais que cette manière de penser rétrograde était derrière nous mais M. Bousquet par sa déprime endémique nous ramène cinquante ans en arrière. M » Bousquet, je ne sais si vous avez des enfants mais moi j'en ai à l'âge scolaire. Je vais tout faire pour que mon dernier, à 14 ans, soit assez homme pour faire face à ce rouleau compresseur de l'anglophonie sans ces mièvreries à la Bousquet, sans qu'il ne s'écrase devant ''l'inéluctable'' à la Bousquet. Merci M. Bousquet d'écrire de tels textes. Je vais les faire lire à mon fils pour lui montrer ce qu'il ne faut pas faire, qu'il faut avoir les c....nouilles de se tenir debout (excusez ce pléonasme) au lieu de ramper devant ceux qui se pourlèchent les babines parmi les anglophiles à voir les petits Québécois s'écraser de cette façon. C'est exactement le jeu hypocrite des vendus, des fédéralistes, de faire comme vous: miner une détermination des vrais Québécois en distillant la peur. C'est comme si vous disiez à ceux qui vous lisent: allez vous faire vacciner contre la confiance en soi, contre la détermination de voir nos enfants enfin maîtres chez-eux contre tous ces prophètes de malheur à la petite semaine.
    Je m'étais dit que je ferais plus de commentaires sur de telles insanités, on ne tente pas de faire voir le ciel bleu à un aveugle mais votre dernier texte a mis le feu aux poudres. Je ne peux croire qu'on puisse s'écraser à ce point à moins de travailler pour l'ennemi.
    Ivan Parent