OTTAWA | Justin Trudeau refuse de commenter les allégations pesant sur son ami et patron du financement du Parti libéral, Stephen Bronfman, accusé d’avoir financé des fiducies dans des paradis fiscaux.
Attaqué de toutes parts lors de la période de questions lundi, M. Trudeau a dit que les personnes nommées dans le scandale des Paradise Papers ont la responsabilité d’elles-mêmes s’expliquer.
«Nous sommes entièrement engagés à lutter contre l’évitement et l’évasion fiscale», s’est-il borné à répondre, en nommant la liste des actions entreprises par son gouvernement.
Le responsable du financement du Parti libéral du Canada Stephen Bronfman, avec l’ancien sénateur libéral Leo Kolber, aurait placé des millions à l’abri de l’impôt canadien aux îles Caïmans, selon une enquête du Toronto Star et CBC/Radio-Canada.
M. Bronfman a depuis nié toute implication dans ce stratagème.
Cela n’a pas empêché les partis d’opposition d’accuser les libéraux de protéger les intérêts des amis du parti en refusant de s’attaquer de front aux paradis fiscaux.
Fait intéressant, les anciens premiers ministres Joe Clark, John Turner, Brian Mulroney et Paul Martin étaient présents dans les tribunes à la période de questions alors que les deux derniers sont nommés dans les Paradise Papers.