Oui, je vous le dis, en bonne vérité, je vous le dis: ça sent la fin pour Justin.

Les observateurs de la scène politique fédérale sont unanimes, si le parti de Justin Trudeau termine troisième au terme du scrutin, il devra obligatoirement céder son siège de chef du Parti Libéral du Canada ( PLC ).

Les astres s'alignent rapidement vers cette option. Le manque flagrant de candidats vedettes dans son parti et les idéologies trop différentes colportées selon que le discours est en anglais ou en français font en sorte que l'avion ne décolle pas. Le programme édulcoré de Justin n'est pas plus utile que des skis dans un bain. Le PLC diminue de plus en plus dans le rétroviseur du NPD, un constat inquiétant!

À l'instar de notre été, qui ne pouvait coller plusieurs belles journées de suite, Justin demeure incapable d'annoncer 3 ou 4 bonnes nouvelles très positives à l'intérieur de son parti. On a même vu des membres du PLC déchirer leur carte de membre pour finalement rejoindre un concurrent. Cela en dit long sur la vitalité ainsi que l'esprit d'équipe au sein du PLC.

Nul ne peut nier également que l'ombre de son père lui porte ombrage encore et que cela colore sa vision politique et sa perception par les citoyens, surtout au Québec où les gens ont la mémoire longue. Je me souviens! Justin devra peser sur l'accélérateur s'il désire obtenir un certain succès, même mitigé. La population se souvient très bien lors de la dernière élection fédérale, le PLC avait obtenu un maigre et gênant 14% des votes pour faire élire 7 députés. Imaginez, 14%, le chien de ma voisine aurait obtenu davantage!

La côte sera abrupte mon Justin. On raconte même que les stratèges du PLC sont à bout d'imagination pour mousser et vanter l'image du PLC personnifiée par Justin. Peut-on conclure à un manque de vitamine au sein des militants du PLC en constatant une vitalité absente par moment?

Lors du prochain débat des chefs, en français cette fois, M. Trudeau parlerez-vous plus à gauche aux francophones alors que que votre discours tend visiblement vers la droite face à un auditoire anglophone? Vous qui prônez librement la transparence, il faudrait inclure de la cohérence dans les deux langues, si possible.

Justin Trudeau, son thermomètre baisse, a soulevé l'ire et s'est fait hara-kiri lorsqu'il a déclaré que le 50%+1 n'était pas valide pour décider du sort du Québec suite à un référendum gagnant. Il s'en remet plutôt à la cour Suprême. Grave erreur que celle de ne pas faire confiance aux électeurs du Québec, leur destinée leur appartient, pas à des juges non élus avec des perruques. Décidément, il n'a pas encore compris l'enjeu du Québec. Oui, ça sent la fin, les projecteurs ont changé de direction. La brume, l'incompréhension, les controverses envahissent rapidement l'univers du chef du PLC. Comme dans le sport, le PLC est en reconstruction et loin de la tête du classement. Justin devra se trouver une autre… arène!