Avec des corporations qui ne tiennent pas compte du long terme, qui versent à leurs PDG des revenus outrageux et ne dépensent rien en termes d’investissements, il est impossible d’avoir des investissements de long terme susceptibles de générer une croissance économique durable.
Et dans le même temps, de moins en moins d’argent est disponible au versement des salaires des employés ordinaires. Et verser un salaire de base à ses employés, ne pas leur offrir de sécurité ou de congés familiaux payés, ne peut que générer une baisse de la productivité de la force de travail.
Ce qui s’est passé, c’est que nous avons réduit les investissements sur les personnes et sur les corporations pour pouvoir augmenter les revenus de ceux qui se trouvent tout en haut de la pyramide. Il existe un lien très fort entre les inégalités au sein de notre société et une performance économique médiocre.
Stiglitz finit par pardonner Obama et blâmer les Républicains. Au mieux, je le pense naïf, trop gentil face à l’une des plus grosses trahisons de mandat public réformiste de l’Histoire des Etats-Unis.
En fin de compte, Obama est une marque, un véhicule utilisé pour attirer et distraire les Américains assoiffés de réformes et qui en ont assez qu’on leur mente.
Il a trahi ses électeurs sur tous les aspects politiques et sociaux, depuis la question de la réforme financière jusqu’à celle de la santé.
Source: 24hgold
Joseph E. Stiglitz9 articles
Joseph E. Stiglitz, a professor of economics at Columbia who was chairman of the Council of Economic Advisers from 1995 to 1997, was awarded the Nobel prize in economics in 2001.
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