À la page 9 du Journal de Montréal du 15 janvier 2009, il y a un reportage
de Québec rédigé par [Mathieu Boivin portant le titre « CAISSE DE DÉPÔT »
et le sous-titre « Les PCAA incompris par les dirigeants »->http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2009/01/20090116-074401.html]. Pour résumer
le texte brièvement, la Ministre des finances déclare que les dirigeants
de la Caisse de dépôt ne comprenaient pas ce qu’étaient les PCAA et se sont
fait « presque berner » en investissant 12,7 milliards $ dans ces produits
financiers toxiques, tout en faisant part qu’elle ne se réjouit pas de ce
qui se passe à la Caisse.
De plus, elle laisse entendre au journaliste Boivin que « c’était des
produits que personne ne comprenait ». Le comble d'ironie, dans le sens de
sa fuite transparente dans le déni de responsabilité et de la manipulation,
c’est quand elle ajoute l'énoncé sibyllin qui suit: « Dans la vie, quand on
ne comprend pas quelque chose, on est bien mieux d’essayer de le comprendre
».
En tant que Présidente du Conseil du trésor depuis 2003 et cumulant de
plus le poste de Ministre des finances depuis le départ de Michel Audet en
2007, la super argentière griffée libérale nous dit maintenant, sans
broncher, que la Caisse va certainement revoir sa politique de gestion des
risques. On peut conclure aisément qu’elle-même ne savait rien sur les
risques encourus par le style de gestion des dirigeants de la Caisse sous
sa gouverne.
Face à ce cirque libéral dirigé par le clown en chef Jean Charest, le
Parti québécois doit exiger une enquête parlementaire sur ce qui a mené à
cette perte de près de 13 milliards $ d’argent des contribuables
québécois.
Le gouvernement de Jean Charest a attendu après les élections du 8
décembre passé pour essayer de nous en passer une p’tite vite en désignant
des boucs émissaires bien dociles que sont ces dirigeants de la Caisse qui
avaient été «presque bernés».
Par ailleurs, est-ce que le très prospère Henri-Paul Rousseau, maintenant
à la solde du roi neigre Paul de Sagard, a été un de ces dirigeants
«presque bernés »?
Au bout du compte, ce sont les électeurs québécois qui ont été vraiment
bernés par ce gouvernement incompétent qui faisait de la gestion économique
prudente son image de marque avant les élections du 8 décembre passé.
Daniel Sénéchal
Montréal
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2 commentaires
Jean-François-le-Québécois Répondre
17 janvier 2009En plus de vouloir nous rabaisser au niveau de province comme les autres, qui n'a plus de revendications, plus d'aspirations autres que de tranquillement se laisser angliciser à l'intérieur du cadre canadien, le gouvernement de John James Charest est en train de nous appauvrir!
La mauvaise volonté combinée à l'incompétence crasse...
Est-ce que ceux qui ont voté pour ça, il y a environ un mois, sont conscients de la galère dans laquelle ils nous ont embarqués?
En tout cas, une chose est certaine: il est mort, ce cliché voulant que si le PQ défend bien la culture et la langue française, quand vient le temps de gérer l'économie, de générer de la croissance, c'est le Parti Libéral, qui fait le mieux ce genre de travail. Plus personne n'y croira plus, à cette idée de propagande.
Le PLQ est aujourd'hui le parti des anglophones, des allophones et des immigrants. Et malheureusement, d'une partie des Québécois francophones, qui ne comprennent toujours pas ce que ce parti représente...
Archives de Vigile Répondre
16 janvier 2009Vous écrivez : «Mme Forget, ministre des finances déclare que les dirigeants de la Caisse de dépôt ne comprenaient pas ce qu’étaient les PCAA et se sont fait « presque berner » en investissant 12,7 milliards $ dans ces produits financiers toxiques»
Desjardins et la Banque Nationale et Jean Coutu et Bombardier et d'autres ont fait de même mais pas autant que notre Caisse de dépôt qui, pour gagner un petit pourcentage en intérêt, ont perdu presque tout le capital investi.
Tous sont coupables mais la Caisse de dépôt l'est plus que les autres parce qu'elle en a acheté beaucoup plus. Notre Caisse de dépôt devrait avoir de meilleurs gestionnaires parce que c'est son unique spécialité de bien investir nos économies ailleurs que dans les aéroports londoniens. Est-ce pour faire plaisir à notre gracieuse reine ?
M. Charest, voyant venir le problème qui risquait de l'éclabousser, en a profité pour hâter une élection qui l'a débarrassé de l'ADQ en même temps et l'a confirmé au pouvoir majoritaire pour 5 ans.