Alternance bloquée - Alliance impossible

Il faudrait un miracle!

Il ne semble plus y avoir d'autre issu que celle de fonder un nouveau parti politique indépendantiste.

2011 - actualité souverainiste

Je le dis tout de go: Pauline Marois m'ennuie! On l'a comparée à une diva de bande dessinée. Elle me fait plutôt penser à l'image renversée de Nathalie Normadeau, Liza Frulla ou Fatima Houda-Pepin. Elles sont libérales, fédéralistes, sans complexe. Bavardes. Politiquement limitées. Contrairement à Pauline Marois qui ressemble davantage à une Fille d'Isabelle, une Dame de Ste-Anne, une Dame patronnesse. Elle essaie de tout son coeur, avec des mots usés, de ranimer la flamme souverainiste, elle se fâche au nom de la vertu, sa colère explose à l'Assemblée. Mais rien n'y fait: les sondages montrent qu'elle ne sera jamais Premier ministre, que les Québécois n'y croient pas. Elle parle, parle, s'agite, mais les militants la quittent. Son destin est scellé.
Personne n'est surpris de voir le désarroi s'emparer des troupes, à quelques mois peut-être d'élections anticipées. De voir des députés quitter le parti. De constater l'intensité des réactions, émotives ou réfléchies, pour ou contre le "PQ-Marois".
La perspective se détériore encore davantage quand on considère la conjoncture internationale, et les enjeux majeurs de la politique proprement québécoise, décrits récemment par Richard Le Hir et sur lesquels est revenu Jean-Pierre Bélisle. (corruption, ressources naturelles, langue et immigration)
Alors la question se pose:

- dans une conjoncture mondiale turbulente où les équilibres économiques, politiques et sociaux prennent des allures de catastrophes menaçantes imminentes;
- dans une conjoncture québécoise marquée par une corruption des affaires et une dénationalisation arrogante des acquis de la Révolution tranquille; marquée par un processus d'anglicisation soutenu et progressif, alimenté par la hargne canadian et le flux migratoire intensif;
- il devient impératif pour les citoyens québécois de se séparer du gouvernement Charest et de prendre leurs distances envers les oligarchies qu'il cache et sert aux dépens de leurs intérêts.
- Les Québécois doivent absolument reprendre leur État en mains.
- Mais comment faire quand l'alternance semble bloquée, tellement le PQ-Marois apparaît comme un repoussoir pour une majorité d'électeurs?

Impossible... telle paraît la tâche d'une réingénierie du PQ, comme le suggère le député Drainville. Cet arbre s'est déraciné sous le poids de ses stratégies électoralistes tarées. Ses fruits étaient de toutes façons devenus non-comestibles pour un très grand nombre d'électeurs.
Alternance bloquée - quel cul-de-sac! Le goût du changement prend sa source là! Et cela n'échappe plus à personne.
Ce sera le PLQ-Charest, le PLQ-Sirois ou... le miracle québécois!
***
Je me souviens de la conjoncture au début des années 2000: les sondages montraient les Québécois en plein désarroi, eux qui avaient donné leur préférence aux trois partis en place... successivement, sur une période de six mois! À ce moment, comme beaucoup d'autres, j'ai cru dans la possibilité pour les indépendantistes de former une "Grande Alliance" pour reconquérir le pouvoir et achever la lutte pour l'indépendance.
Aujourd'hui, la chose s'avère impossible! Alliance de qui avec qui? Puisque le
PQ se prétend le vaisseau-amiral de la lutte pour la souveraineté, et puisque que ce navire a coulé à pic dans l'estime des Québécois, rien n'est plus illusoire que de compter sur ses débris en pensant les remettre à neuf. Ce vaisseau est bon pour la casse. La prochaine élection scellera son sort définitivement.
Aucune alliance, donc; aucune alternance, non plus. Alors?
Alors... il faudrait un miracle.
Les Québécois doivent trouver en eux-mêmes le salut de la Nation. Ils doivent trouver le moyen de faire savoir à ces politiciens qui songent à l'avenir de la Patrie en réfléchissant sur la fondation d'un nouveau parti indépendantiste, qu'ils sont d'accord avec cette décision, qu'ils soutiendront ce parti et qu'ils accorderont leur vote à leur projet résolu de faire du Québec un État indépendant.
Trop tard, diront certains, le temps joue contre nous, soulignent-ils, en rappelant le parcours de René Lévesque et des premiers péquistes. Bien sûr, il y a un temps entre la fondation d'un parti politique et le jour de son accès au pouvoir. Dix ans, peut-être. Et nous ne disposerions pas de ce temps... Vaudrait mieux retourner au vaisseau-amiral... Mais quel vaisseau? Il est au fond de la mer!
Conclusion
Il ne semble plus y avoir d'autre issu que celle de fonder un nouveau parti politique indépendantiste.
En pensant que la conjoncture actuelle n'est pas comparable aux années 60. Et que, par conséquent, le délai entre cette fondation et l'accès au pouvoir pourrait être "miraculeusement" court. Explication.
Tout tient en un mot - NPD! L'exemple de l'élection fédérale du 2 mai 2011 où les Québécois ont élu 59 députés NPD, soit 58 de plus que l'élection précédente. Tout ça parce que les Québécois ne pouvaient plus voter PLC (les commandites ont tué ce parti), ne pouvaient pas voter PCC (Harper est l'anti-modèle pour les Québécois) et ne voulaient plus voter BQ (20 ans de bloquisme, ça suffit).
Ils sont nombreux ceux qui croient que la prochaine élection produira un balayage du PQ (40 ans, ça suffit). Que les électeurs ne peuvent pas voter PLQ (corruption et dénationalisation). Que les tiers-partis sont marginaux. Et que le moment Sirois-Legault se révélera dans la clarté de ses engagements comme un PLQ-bis, ce qui éteindra toute amorce de confiance.
Mais pour qui voteront-ils alors? Voilà le hic, et voilà le miracle anticipé...
Un parti indépendantiste, formé d'un noyau dur de députés ex-péquistes ou ex-bloquistes, s'engageant dans une démarche résolue et ouverte vers l'indépendance, un tel parti ne prendra pas des années à s'implanter.
Résolution et transparence, les deux règles qui assureraient à ce parti des adhésions massives et instantanées. Il ne faut pas oublier que les Québécois ont pratiquement quitté le PQ mais sont toujours souverainistes à plus de 40% !!!
Le miracle, en fait, n'est rien d'autre que le mariage de la conjoncture politique québécoise instable et du courage politique d'acteurs réfléchis et compétents.

***
Le miracle, c'est aussi de ne pas craindre le vide... car la nature, ayant horreur du vide, laisse monter du fond abyssal de nos erreurs et de nos légendaires postures aplaties des formes nouvelles, des visages nouveaux, des audaces nouvelles, prémisses et promesses d'accomplissements à venir!
Seul le temps, l'urgence de la conjoncture actuelle, pourrait nous jouer un tour mortel, nous soumettre à un destin fatidique où l'on entend sonner le glas de notre personnalité québécoise.
Raison de plus: pensons fort et osons tout! Nous sommes vivants! Et en nous, la vie veut accomplir son destin. Quel bonheur de vivre ces moments où se rencontrent liberté et nécessité!!!
----

Bonjour André Vincent,
Je crois sincèrement qu’après 40 ans, ce parti a produit ce qu’il pouvait produire historiquement. Le PQ, ce n’est pas seulement un chef, c’est une culture organisationnelle, des habitus, un héritage. Or cette culture est celle d’un projet de refondation du Canada accueillant le Québec ; c’est un parti autonomiste qui considérait la souveraineté comme un détour indispensable à la négociation d’une meilleure place dans la fédération canadian, "le couteau sur la gorge"...
D’où l’essentiel trait d’union dans l’article UN : souveraineté-association et ses avatars. Il propose la souveraineté, mais avec la peur au ventre. Ce parti est tenaillé par "la peur de gagner", donc il fait le mort sur la question de l’indépendance...
D’où l’incapacité pour ce parti d’organiser sérieusement "la suite des choses" dans la perspective d’un référendum gagnant.
D’où ses mesures dilatoires permanentes quand il s’agit d’indépendance.
D’où malheureusement sa propension au double langage, à la duplicité, à l’ambiguïté.
Mis à part Jacques Parizeau, le seul qui trouve grâce à mes yeux, tous les autres chefs ont été des magiciens du changement-stable, de la révolution-continuité, des politiciens qui ont poussé le peuple québécois à faire un fou de lui, à faire tourner un ballon sur son nez, dans le cirque canadian, dans ce Canada hargneux, excité par l’efficience de sa domination et exalté par la victoire imminente de sa politique de subordination-extinction de la nation québécoise.
Bref, le PQ ne peut pas être autre chose que le PQ. Changement de chef ou pas. Quand je dis que Pauline Marois m’ennuie, je le dis parce que c’est vrai, elle a sur moi le même effet qu’un article du B’nai Brith ou de Bill Johnson ou de Barbara Kay, le même haut-le-coeur que produisait Jean Chrétien quand il vomissait sur les Québécois ("They have a pain in a ass" - "Ils ont une humiliation" - quel crétin celui-là !!!) ; pas pour les mêmes raisons évidemment.
Plutôt parce qu’elle me donne l’impression de reculer, d’être un danger pour la nation dans cette période critique de notre histoire, plutôt parce qu’elle ne fait pas la job nécessaire à la survie nationale. Forte en rhétorique, mais nulle en action. Je retiens d’elle des erreurs de jugement politique (1° proposer d’enseigner l’histoire en anglais en 6e primaire - enseigner une matière inconnue dans une langue inconnue, des fusibles ont sauté dans ma tête ; 2° soutenir la promotion d’un projet d’amphithéâtre en exigeant le bâillon de la part du gouvernement - faut le faire !).
Non je ne souhaite pas voir mon pays gouverné par une personne de cette petite envergure.
Et les Québécois non plus !, nous disent les sondages, mois après mois.
Je conclus en disant que le PQ doit être remplacé, non pas recyclé. Parce que c’est un "brand" périmé. Il a accompli son travail historique, c’est le seul aspect positif que je lui reconnais : le PQ a contribué à moderniser le Québec, à civiliser les acteurs économiques. Il a accompagné le peuple québécois dans sa prise de conscience de lui-même. Mais aujourd’hui, il semble être devenu un frein pour la suite des choses.
Bernard Frappier, 19 juillet 2011

----

Extrait (2003)
[
Une course ou une refondation ?->http://archives.vigile.net/ds-edito/bf/bf-03-4-26-pq.html]
La démission annoncée de B. Landry a ouvert la course à la chefferie du PQ. La question qui se pose est celle-ci: un parti marqué par un tel héritage peut-il produire un chef capable de mener à la création d'un pays? Un chef capable d'affirmer sans esquive l'enracinement national du projet souverainiste, et capable de mettre à sa place, fermement et fortement, tout pourfendeur mal-intentionné, d'où qu'il vienne et qui qu'il soit? Un chef capable de proposer aux Québécois un projet clair, simple et complet d'indépendance nationale? Sans fuite en avant dans une rhétorique ridicule? Sans confusion sur les fins et sur les moyens? Sans tergiversation? Sans finasserie? Sans recul suspect? Un chef capable de s'adresser au monde et d'expliquer la légitimité et les avantages de l'indépendance politique du Québec? Capable de s'adresser aux USA et de leur expliquer la profondeur historique de cette lutte et la modernité de ses objectifs? Capable de dire aux Canadians que le gouvernement du Québec sera tout disposé à examiner avec bienveillance une proposition d'association entre les deux pays que leur gouvernement fédéral voudrait bien lui soumettre?
Si le sérail peut produire un tel chef, c'est que le PQ aura subi une cure de jouvence... Il semble qu'il y a en ait au moins 400 000 qui doutent qu'un tel événement se produise au sein d'un parti héritier du "trait d'union fondateur" et d'un habitus acquis prédisposant à l'esquive et à l'ambiguïté. Boisclair, Legault, Marois, des noms qui soulignent la continuité plutôt que la refondation. Est-ce à dire que, si le PQ veut survivre à sa défaite, il doit lui advenir un chef hors-sérail? Je ne doute pas un instant qu'ils sont nombreux ceux-là qui, non seulement le pensent, mais le souhaitent pour le bien de la Cause. Les prochains mois diront jusqu'où le PQ est capable de renouveler son projet et de présenter un chef fort et crédible.

Featured fa8c942e3bfc28bf0735d0d0ca8569d6

Bernard Frappier57 articles

  • 83 004

Fondateur, directeur et animateur de Vigile.net de 1996 à 2012.

Récipiendaire de la médaille Bene Merenti de Patria de la Société Saint-Jean Baptiste de Montréal, 2012.

« Bernard Frappier a réalisé une oeuvre d’une importance capitale dans le destin du Québec. Contre ceux qui voudraient effacer la mémoire de la nation, il a créé Vigile, grand phare et lieu de débat incomparable. » - Bernard Desgagné





Laissez un commentaire



60 commentaires

  • Jacques Dubreuil Répondre

    5 août 2011

    Monsieur Frappier,
    je relis votre texte et quelques commentaires et je suis encore plus triste. Je me demande combien de Claude Morin ont infiltré Vigile, mon journal préféré (à qui je contribue avec plaisir. Et non seulement Vigile, mais le PQ et tout ce qui bouge au Québec dans le sens de la liberté.Un homme au centre de l'action comme vous peut-il écrire un article sans paranoïa à ce sujet? Merci.

  • Jacques Dubreuil Répondre

    5 août 2011

    Bonjour monsieur Frappier,
    c'est triste à dire, mais je suis passablement d'accord avec vous. Quand c'est rendu que les Anglais, pardon, les Libéraux trouvent que le PQ est ce qu'il leur faut comme opposition à l'Assemblée nationale, je pense que les stratèges du PQ ont fini par prouver leur incompétence. Non seulement ils ne prendront pas le pouvoir, mais en plus, ils écoeurent toutes les bonnes volontés québécoises les plus optimistes.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 août 2011

    Eh bien voilà ! Je suis de tout cœur avec Jean-Martin Aussant. Je peux enfin le dire haut et fort maintenant qu'il a annoncé publiquement son intention de fonder un vrai parti indépendantiste. C'est avec beaucoup d'espoir que j'accueille ce grand leader. Pour le moment, il est peu connu mais je suis convaincu qu'en temps et lieu il surprendra et saura inspirer confiance à une majorité de québécois requise pour enclencher le processus d'accession du Québec à l'indépendance.
    http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2011/CBF/LaTribune201108031108_2.asx

  • Lucille Labrie Répondre

    24 juillet 2011

    M. Frappier j'avoue que je n'ai pas lu au complet cet article et tous les nombreux commentaires qui se résument,
    comme toujours, à
    dire le bonheur que vous avez sur Vigile de vivre la quasi disparition du Bloc et de votre désir ardent que le PQ
    disparaisse aussi de la carte.
    Depuis le temps que vous parlez de formez un parti indépendantiste,(un vrai selon vos prétentions) consacrez donc tous vos énergies à le former une fois pour toute , partout au Québec soit dans les 125 circonscriptions .
    Dénigrer le PQ 3000 fois encore n'aidera pas à la cause , pensez plus tôt à former des équipes électorales avec tout ce que cela implique!
    Aussi avec tous les ENJEUX économiques et sociaux à régler , plus faire du Québec un pays, je vous souhaite sincèrement bonne chance!
    Donc puisque vous et le P.I. savez tellement comment y arriver, foncez alors , car çà urge!
    et soyez prêts pour les prochaines élections
    PS :des sympatisants péquistes et bloquistes ne sont pas tous disparus
    ne vous en déplaise

  • Bruno Deshaies Répondre

    23 juillet 2011

    Bruno Deshaies, 23 juillet 2011
    N’allons pas trop vite en affaire avec les partis politiques d’hier à aujourd’hui ou de demain. Il y a un travail de sape à réaliser pour transformer une conception fédéraliste du Québec en une conception indépendantiste du Québec quant à son avenir.
    En premier lieu, nous devons en arriver à mieux comprendre la distinction essentielle entre les OPPRESSIONS ACCIDENTELLES et les OPPRESSIONS ESSENTIELLES.
    - Sont des oppressions accidentelles même l’intervention de l’armée en 1970 au Québec.
    - Sont des oppressions essentielles, le remplacement permanent que subit le gouvernement du Québec quant à son statut de nation fédérée, c’est-à-dire annexée, subordonnée, superposée et dépendante d’un autre état qui détient la souveraineté complète.
    C’est ce remplacement constitutionnel et fondamnetal qui fait que le Québec n’est pas indépendant.
    Puisque nous demeurons en permanence dans le cercle vicieux de nos stéréotypes, je proposerais une relecture de la Tribune libre d’Ouhgo du 15 juin 2009 :
    - Stratégies de convergence. Programme commun de souveraineté. En ce moment : 585 visites + 30 messages
    Source : http://www.vigile.net/Strategies-de-convergence
    - Relire Nic Paine : http://www.vigile.net/La-nuit-politique-serait-elle-sur#
    - Louis Lapointe : http://www.vigile.net/L-effet-Parizeau
    - http://blogscienceshumaines.blogspot.com/2009/06/la-realpolitik-et-lindependance-du.html

  • Archives de Vigile Répondre

    20 juillet 2011


    Je reviens sur ma proposition d'appeler ce parti le
    PARTI NATIONAL DU QUÉBEC
    à l'instar du Scottish National Party qui a réussi
    à réunir toutes les factions écossaises et arrive
    maintenant au but. N'oubliez pas que ce mouvement
    date de 1934 en Écosse, année de la publication du
    livre de l'Abbé Wilfrid Morin: Nos droits à l'indépendance.
    JRMS

  • Bruno Deshaies Répondre

    20 juillet 2011

    @ M.A.G
    Bruno Deshaies, 20 juillet 2011
    M.A.G. dixit : « L`indépendance est souhaitable, voir nécessaire, mais il ne faut pas qu`elle soit un dogme abstrait qui nous empêche de vivre le temps présent… »
    L’indépendance n’est pas un dogme, parbleu ! c’est LA condition fondamentale du maintien de l’existence du Québec-Français.
    Elle est la priorité prioritaire, si vous me permettez ce pléonasme. Cela dit, cette priorité n’exclut pas la marche d’un bon gouvernement qui sait qu’il a une vision de l’avenir du Québec, à savoir l’indépendance nationale afin que le Québec devienne une unité politique internationale reconnue par les autres États dans le monde.
    Il faut se rendre à l’évidence. La voie du parlementarisme et de l’électoralisme est insuffisante. Les indépendantistes ont besoin d’un autre outil. Sur cette question, je me suis expliqué ailleurs (voir : voir mes deux commentaires dans http://www.vigile.net/Pauline-o-Pauline-ne-vois-tu-rien# ).
    Juste pour vous donner une idée de ce que font les fédéralistes, allez consulter le site *Institut Historica-Dominion* (http://www.histori.ca/release.do;jsessionid=AA8DF54EB4529FF997728CA75A7EA476.tomcat1?id=20102 et http://www.aufildelhistoire.ca ). On constate qu’il y a un mouvement qui n’émane pas du politique, il vient de la société civile et de ses organismes.
    La question n’est pas que nous serions « trop dogmatiques et idéalistes » mais que nous sommes mal foutus de nous organiser sérieusement en vue de la fin et non selon les circonstances, les événements ponctuels ou les coups d’éclat. Le militantisme quotidien est nettement supérieur si en plus il y a le nombre et les idées appropriées pour faire propager le message de l’indépendance nationale du Québec dans l’esprit et le cœur de la population québécoise.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 juillet 2011

    L`indépendance est souhaitable, voir nécessaire, mais il ne faut pas qu`elle soit un dogme abstrait qui nous empêche de vivre le temps présent, qui exige que l`on s`occupe de tâche urgente et immédiate, comme la défense du français comme véritable langue officielle du Québec, comme la reprise en main de l`immigration, voir d`une enquête sur la corruption. Les indépendantistes doivent cesser de se battre entre eux à propos d`un rêve, et s`unir pour vaincre les fédéralistes sur le terrain de la réalité. Par conséquent appuyons Pauline Marois, soulignons ses qualités, comme son indiscutable intégrité, et nous jugerons plus tard sur les résultats obtenus. Ne soyons pas trop dogmatiques et idéalistes, car l`enfer est pavé de bonnes intentions.

  • Gérald McNichols Tétreault Répondre

    18 juillet 2011

    Le phénomène Vigile en assurant la liberté de parole et de pensée ne pouvait mener qu'à la reprise en main du projet de pays par la population.
    Il serait réaliste de penser que la création d'un nouveau parti engagé ouvertement à faire du Québec un pays aurait des avantages. Cela permettrait de regrouper les compétences et de structurer un discours cohérent. Ce nouveau parti politique deviendrait le laboratoire du projet pays. Les caciques du parti Québécois qui voudraient censurer ce mouvement comme ils ont appris à censurer leurs propres désirs pourraient maintenir ouverte leur boutique de curiosité sur les mille et une façons d'accommoder la dépendance tout en la dénonçant en ayant l'air de rien tandis que nous serions occupés à faire le pays avec les Québécois sans qu'ils l'aient vu venir.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juillet 2011

    Avez-vous réfléchi à toute l'énergie que l'on déploie à se crucifier sur VIGILE depuis des années alors qu'on pourrait plutôt mettre ces énergies à convaincre nos compatriotes de l'urgence de faire du Québec un pays. Il m'arrive parfois d'être tellement découragé que je pense sérieusement à quitter le Québec à jamais.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juillet 2011

    @ M. Haché
    Pour prendre le pouvoir, il faudra présenter un programme qui réponde aux attentes des Québécois. Et je crois que les points que j'ai énumérés, et qui ne sont pas que des souhaits, en sont.
    Rappelez-vous Mario Dumont et les accomodements raisonnables. Il a failli prendre le pouvoir.

  • Luc Bertrand Répondre

    18 juillet 2011

    Au risque de commenter cet article pour une deuxième fois, je réitère que la véritable question et le but de cette réflexion initiée par monsieur Frappier sont les suivants:
    Pouvons-nous encore faire confiance au Parti québécois pour réaliser l'indépendance ou nous faudra-t-il fonder un nouveau parti pour le faire?
    Je recommande donc à monsieur Frappier de créer une tribune libre où chaque camp (Parti québécois actuel avec son Plan Marois et son projet de "gouvernance souverainiste" d'une part et nouveau parti indépendantiste ou coalition indépendantiste citoyenne de l'autre) pourra exposer et défendre ses arguments, et ce, de la manière la plus objective possible.
    En effet, comme le suggère madame Marie-Mance Vallée, la réalité objective c'est que le temps nous est compté. Qu'on le veuille ou non, il nous faut envisager le scénario plausible suivant:
    1) Devant la division de l'opposition à l'Assemblée nationale, Jean Charest déclenche des élections précipitées à la fin de l'été. Il tente de profiter de la scission au sein du PQ, cherche à devancer la création du nouveau parti de Legault/Sirois (CAQ) et se sert du "Plan Nord", de la question de l'éthique et du débat sur l'exploitation des gaz de schiste pour justifier son appel aux urnes après un peu moins de 3 ans;
    2) Pauline Marois s'obstine à demeurer chef du PQ, arguant son vote de confiance de 93%, l'adoption en congrès de son nouveau programme et la nécessité d'empêcher la réélection de Jean Charest.
    De notre côté, nous nous entendons sur les points suivants:
    a) Nous voulons l'indépendance du Québec;
    b) Nous voulons la réaliser rapidement sans obligation de tenue d'un référendum;
    c) Nous devons présenter ou nous engager à tenir une consultation publique pour rédiger la constitution d'un Québec indépendant;
    d) La proclamation d'indépendance doit précéder toute négociation de traité économique avec le Canada, les États-Unis ou toute autre zone de libre-échange;
    e) Il ne saura y avoir d'indépendance sans éducation et implication populaire.
    Sans un seul véhicule politique (parti ou coalition) pour présenter l'option de l'indépendance dans chacun des 125 comtés du Québec, aucune victoire ne sera possible. Et s'il n'y a pas un consensus minimal entre les indépendantistes, une argumentation concertée sur les raisons de faire l'indépendance ainsi que des moyens de communication à grande échelle, il n'y aura aucune possibilité de faire accroître l'appui de la population à notre projet.
    Et pourtant, comme monsieur Haché l'a si justement souligné, les fédéralistes eux-mêmes sont dans une position presque historique de faiblesse au niveau leadership et cohérence en faveur de l'unité canadian: au Québec, les chances d'élection de Jean Charest ne reposent essentiellement que sur le contrôle médiatique et la stabilité du financement du PLQ par l'establishment financier pro-canadian. Au fédéral, le gouvernement majoritaire de Stephen Harper ne pourra que confirmer l'impasse dans laquelle se retrouve le Québec et le NPD ne pourra dissimuler longtemps aux Québécois que leur première loyauté (sinon la seule) va immanquablement au Canada. Le Parti libéral du Canada restera limité aux comtés anglophones et multiculturels, incapable de trouver un chef pouvant transcender les intérêts opposés entre le Québec français, le pouvoir économique de Toronto et les frustrations de l'Ouest canadian.
    Si Pauline Marois vise davantage qu'à devenir la première femme première ministre du Québec, elle devra assumer les conséquences de ses décisions (et des résultats) s'il fallait que nous manquions à nouveau notre chance. Surtout si l'Histoire devait retenir que c'était notre dernière.

  • Marcel Haché Répondre

    18 juillet 2011

    @ Marie Mance Vallée
    Vos questions sont des souhaits. Ces souhaits constituent ce qui pourrait constituer la base d’un Redressement National.
    Le Redressement National, cela n’est pas requis pour le Québec, c’est requis pour Nous.
    Tant que le West Island sera au Pouvoir, les indépendantistes pourront faire les souhaits qu’ils voudront, fonder les mouvements et les partis qu’ils voudront, inscrire ce qu’ils voudront dans les programmes de leurs partis, ce n’est pas le P.L.Q. du West Island, au Pouvoir, qui entreprendra quoi que ce soit pour Nous.
    La question de l’heure est bien de savoir si les indépendantistes préfèrent être au Pouvoir ou dans l’Opposition éternelle. Je vous soumets bien humblement que la position de l’opposition est autrement plus vulnérable que celle du Pouvoir. La position « historique » du Bloc, la position de Gilles Duceppe, ont été bousculées par nul autre que Stephen Harper, longtemps faible et minoritaire, et que, même notre humoriste en chef, Jean Charest, lui aussi faible et minoritaire, s’en est sorti.
    Un programme de Redressement National n’est rien sans le Pouvoir.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juillet 2011

    Quel parti a le souci de l'identité québécoise et canadienne française ?
    Quel parti aura le courage d'appliquer la Loi 101 dans son intégralité ?
    Quel parti aura le courage de vider l'édifice du ministère de l'éducation de ces centaines de fonctionnaires qui sont à la solde du fédéral et maintenant de la mondialisation ?
    Quel parti aura le courage de remettre aux programmes des écoles, l'enseignement de notre Histoire ?
    Quel parti aura le courage de mettre fin à cette immigration massive et dont le seul objectif est de nous noyer dans une mer anglophone ?
    Quel parti aura le courage de dénoncer le saccage de notre territoire par les vautours, les hyènes et autres prédateurs ?
    Quel parti aura le courage de faire de ses députés autre chose que des fonctionnaires à la petite semaine et qui répètent des lieux communs ?
    Le parti (ancien ou nouveau) qui répondra à ces question est le seul qui a des chances de se faire élire. Sinon, c'est peine perdue. Les Québécois ne sont tout de même pas des idiots. Fini pour eux le miroir aux alouettes.
    Le temps nous est compté.

  • Gilles Laterrière Répondre

    17 juillet 2011

    Je suis d'accord avec M. Louis Fournier. À fréquenter ce site de façon assidue, je dois avouer que j'ai perdu pratiquement l'espoir que l'indépendance du Québec se réalise un jour. Je me questionne, grâce à son texte, sur l'éventail des opinions des souverainistes qu'on y lit. Je respecte les opinions très critiques envers le parti québécois qui dominent sur ce site mais je les crois erronées.
    Je suis bien conscient que le PQ traverse une mauvaise période comme les sondages récents en font foi mais je trouve que'on en beurre épais sur l'impopularité du PQ, de son programme et de son chef. Il y a encore trop d'incertitudes sur l'évolution de la politique au Québec pour que l'on se prononce maintenant de façon aussi définitive. Cela sent parfois le règlement de compte. En tous les cas, la discussion n'est guère possible, compte tenu des opinions sans nuances qui s'expriment de façon ex-catedra.

  • Bruno Deshaies Répondre

    17 juillet 2011

    Bruno Deshaies, 17 juillet 2011
    Monsieur Fournier s’exprime et la réponse du directeur de Vigile.
    @ Louis FOURNIER
    Tribune libre de Vigile, dimanche 17 juillet 2011
    Source : http://www.vigile.net/La-bataille-de-Vigile-contre-le-PQ
    M. FRAPPIER NE VEUT PLUS JUSTE CRITIQUER, IL VEUT FONDER UN PARTI ANTI-PQ
    La bataille de Vigile contre le PQ : non merci pour moi !
    En terminant, si c’est désormais la ligne politique de votre site, ne comptez plus sur moi pour publier des textes sur Vigile. J’aurais la conviction de travailler maintenant avec des adversaires.

    Réponse du directeur de Vigile.
    L’auteur [Louis Fournier] se trompe - je ne veux pas fonder un parti. Je veux participer à la fondation d’un PAYS. Et je crois, comme beaucoup d’autres, que l’heure est venue de s’en donner les moyens politiques, en remplacement du PQ qui a failli à la tâche. Et si cela signifie "fonder un autre parti", il faudra aller dans ce sens. Vigile se contente, comme c’est son droit, d’ouvrir cette voie à la discussion, d’en analyser la pertinence, en croyant ainsi faire progresser notre combat.
    Bernard Frappier, 17 juillet 2011-07-17
    ***
    La fondation d’un pays signifie que la nation québécoise aura tous les moyens que donne la souveraineté politique à la fois à l’interne et à l’externe. C’est ce que veulent les Québécois désireux de conquérir irrévocablement les conditions suivantes :
    – Commander sa propre vie politique tant à l’intérieur qu’à l’extérieur ;
    – Gérer sa propre vie économique ;
    – Maîtriser sa propre vie culturelle.
    L’État du Québec sera distinct des autres.
    Il vivra avec les autres mais par soi.
    Il sera libre collectivement de collaborer
    tout en étant autonome
    ainsi qu’en participant par soi à la vie internationale.
    Qu’est-ce que nous entendons en ce moment ?
    « Nous, dit fréquemment madame Pauline Marois, on a une grande cause à défendre. »
    Très bien. Cependant, il faut la définir clairement cette « grande cause ». L’effort bien organisé pour défendre « la grande cause » pratiquement, on ne voit pas grand-chose venir. La gouvernance, c’est bien beau, mais la vision de l’indépendance nationale du Québec est, pour le moins qu’on puisse dire, incertaine et approximative.
    De toute façon, puis-je savoir si les conditions exposées ci-devant sont aussi celles des vigiliens ? Si c’est le cas, on devrait mettre en pratique ce qu’on veut faire, à condition d’avoir vraiment la même conception de l’optique indépendantiste qui pourra guider l’action et faire franchir l’étape décisive par la population québécoise.

    Une prise de position s’impose d’abord et sur des bases solides.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juillet 2011

    Un succès le Fonds de solidarité?
    Vs voulez rire? Le rendement annuel moyen des 10 dernières années est de 0,4%
    1000$ investis en 2001 en valent maintenant 1040$!
    Rappelons que le sympathique ministre Bachand a déjà présidé au désastre. Si ma mémoire est bonne son salaire était de 343,000$ par année. Pour lui, le Fonds de solidarité aura été une bonne affaire.
    http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/michel-girard/201107/15/01-4418325-le-fonds-ftq-sexplique.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B40_chroniqueurs_379112_accueil_POS1

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juillet 2011

    Nous sommes tous d'accord fédéralistes honnêtes et indépendantistes pour reconnaître que le statut quo actuel n'est pas acceptable alors?
    Alors, le parti Québécois doit prendre l'engagement dès son élection à tout mettre en oeuvre sur le plan législatif pour invalider la constitution de Trudeau de 1982 sur son territoire national. Il doit aussi s'engager à convier et à mobiliser toute la société civile à écrire la future constitution du Québec dans laquelle sera inscrite tout ce qui protège et favorise notre développement culturel et identitaire. Indépendant ou pas, tout le monde s'accorde pour dire que le Québec doit se doter d'une constitution qui lui est propre.(PQ, ADQ, QS sauf bien sûr, les vendus et j'ai nommé, le PLQ)
    Certaines valeurs font consensus au Québec pour avoir été mis à jour par des sondages récents dont l'égalité des hommes et des femmes, la paix, le respect de l'environnement, le droit que nous avons de contrôler notre immigration ainsi que notre politique linguistique. Y a des choses qui ne sont pas négociables pour le peuple québécois et le PQ doit en prendre note afin de remotiver les québécois et les québécoises. Le NPD l'a compris lors de la dernière campagne en se mouillant explicitement dans le dossier du CEGEP en français et le dossier des gaz de schistes.
    L'annulation de la constitution de 1982 (La patente à Trudeau) et la nouvelle constitution du Québec moderne doivent être inclus dans un avant-projet de loi qui devra être soumis au peuple québécois par voie référendaire.
    Dès le ''OUI'' du peuple québécois, l'Assemblée Nationale promulgue l'invalidité de la constitution de 1982 sur son territoire national ainsi que l'entrée en vigueur de la nouvelle constitution du Québec moderne du 21ème siècle.
    Cette démarche aura le mérite de permettre aux fédéralistes qui ne veulent pas du statut quo d'y participer activement et de contribuer à la sortie du cul-de-sac actuel.
    Advenant les menaces de la Cour Suprême du Canada qui ne tarderont pas à venir, le gouvernement du Québec pourrait promulguer l'indépendance du Québec. Il serait parfaitement légitimer de la faire puisque le peuple se serait prononcé sur ce qu'il désire sur son territoire national par voie référendaire.
    Je puis vous assurer que la Cour Suprême du Canada et le Canada lui-même seraient très mal placés sur le plan international pour tenter de se servir de cette cour de justice contrôlée par sa majorité anglophone, pour invalider une démarche hautement démocratique approuvée par toute la nation québécoise incluant ses citoyens fédéralistes.
    Vous me direz que cela prend du courage politique et vous avez raison!
    Le PQ ne peut plus faire semblant de... Il ne peut plus continuer cette démarche perdante qui nous a conduit à deux défaites référendaires démotivantes et démobilisantes sur les troupes.Ca fait quarante ans qu'on tourne en rond et cela suffit! Il nous faut innover. Il nous faut réinventer une démarche neuve et rafraîchissante qui permettra à tous nos concitoyens de se sentir concernés.
    La démarche des 40 dernières années nous divisent. On ne peut plus continuer de cette façon.
    Oui le PQ a une résilience incroyable à condition de poser les bons gestes et de faire les bon choix. Est-il trop tard? Si on continue l'évitement et le déni; je craints fort que monsieur Frappier ait raison.
    Les gens qui ont démissionné ne sont pas des cons. Ils sont en profonde réflexion présentement et j'invite les Drainville et Bergeron à en faire autant!

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juillet 2011

    M. Frappier,
    On le pressentait depuis belle lurettes, mais le chat est enfin sorti du sac, comme on l'a dit ici dans un autre commentaire. Vous venez de renier le PQ pour de bon.
    Je veux d'abord vous dire que, très visiblement, vous ne connaissez pas Pauline Marois. L'avez-vous même jamais rencontrée pour lui parler ? J'en doute. Avez-vous même jamais lu le petit ouvrage intitulé Québécoise, publié sur elle en 2008, et qui a été écrit par mon ami Pierre Graveline, aujourd'hui directeur de l'Institut Lionel-Groulx.
    En ce qui me concerne, je connais Pauline Marois depuis longtemps, depuis que j'ai travaillé à bâtir une de nos plus grandes institutions économiques au Québec, le Fonds de solidarité FTQ, aux côtés de son mari Claude Blanchet. Pauline Marois est indépendantiste, social-démocrate et, heureusement, pragmatique. Elle peut faire des erreurs - quel gomme ou femme politique n'en fait pas, dans le feu de l'action ? - mais ce qu'elle a réalisé jusqu'ici parle pour elle et est amplement positif.
    Vous souvenez-vous, M. Frappier, que Pauline Marois a repris le Parti Québécois alors enfoncé dans un creux historique, il n'y a pas si longtemps, et qui n'était même plus l'Opposition officielle ? À force de travail, d'efforts, de courage et de lucidité, avec d'autres qui l'ont aidé, elle a réussi à relancer le PQ. Ce parti est redevenu l'Opposition officielle et il a même fait élire la plus forte opposition de tous les temps à Québec lors du dernier scrutin, avec plus de 50 députés.
    Il n'y a pas longtemps de cela, mais on dirait que vous avez déjà tout oublié. Avec vous, on est toujours dans l'An Un de la République.
    Ce n'est pas cinq démissions de députés qui vont faire mourir un parti plein de résilience, qui a traversé bien d'autres crises depuis sa fondation il y a 43 ans, en octobre 1968. C'est cette mort que tant de fédéralistes, de libéraux et d'autres de nos adversaires et ennemis appellent de tous leurs voeux et - «strange bedfellows» - des indépendantistes comme vous, devenus depuis des mois sur ce site des spécialistes de l'auto-mutilation, puis du tir dans le pied et enfin dans le coeur.
    J'ai pris ma carte de membre du Mouvement Souveraineté-Association(MSA) au printemps 1968, avant même la fondation du PQ. Et j'ai bien l'intention de continuer à militer au Parti Québécois, et aussi au Bloc Québécois. Comme j'avais milité auparavant au Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN).
    J'ai 66 ans. Voilà plus de 50 ans que je crois à l'indépendance et que je travaille pour que le Québec devienne enfin un pays. Nous sommes passés bien proche la dernière fois. J'estime que le Parti Québécois est toujours, et de loin, le meilleur véhicule pour y arriver. Il est, précisément, cette coalition que certains veulent refonder alors qu'elle est là.
    Qui ne comprend pas que l'union des forces au sein d'un grand parti indépendantiste est indispensable pour atteindre nos objectifs ? Qui a jamais gagné des batailles en ordre dispersé ? Tant que nous n'aurons pas de proportionnelle aux élections, il est évident que nous devons nous unir au sein d'un grand parti si nous voulons prendre le pouvoir et enclencher le processus vers l'indépendance.
    Mais peut-être préférez-vous rester dans votre opposition pure et dure, et tellement confortable, en fondant un autre petit parti marginal qui ne fera que nuire au PQ et à notre cause. Alors fondez-le votre parti, M. Frappier. On verra bien combien de gens vous suivront.
    En terminant, si c'est désormais la ligne politique de votre site, ne comptez plus sur moi pour publier des textes sur Vigile. J'aurais la conviction de travailler maintenant avec des adversaires.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2011

    «Aucun résultat n’a autant démontré que notre poids politique dans ce Canada est totalement nul, même en mettant tous nos œufs dans le même panier»
    Ce que vous dites est très juste: on aurait envoyé à Ottawa un camion complet de 75 orangades, ca n'aurait rien changé aux résultats finals. Harper serait majoritaire pareil.
    Harper, qui s'était buté à 2 reprises sur le Québec français, a contourné l'obstacle en allant chercher le vote ethnique à Toronto.
    http://www.vigile.net/L-ascension-ces-conservateurs-au
    De la grande politique, faut bien l'admettre.
    Mais le pire est à venir: avec la nouvelle carte électorale, le Québec va fondre pour devenir de grosses Maritimes (je vais écrire sur le sujet cet automne)
    C'est pour ça que je me tue à dire, depuis des années, qu'il faut mettre la démographie au coeur du discours souverainiste. Notre peuple fond dans le Canada, fond à Montréal, fond même au Québec. Il est moins une pour les Tremblay d'Amérique. Ou bien on se donne enfin un pays et on remonte la côte, ou bien on fond comme tant d'autres peuples dans l'histoire.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2011

    Puisqu'un débat est enclenché ici, débattons. Je fréquente et appuie Vigile depuis sa fondation, y compris dans les moments difficiles et je continuerai de le faire. On y trouve souvent des gens sincères.
    Allons-y point par point. Entre profs de philo on devrait se comprendre cher Bernard. Examinons le leadership de Mme Marois et le bilan du PArti Québécois :
    La popularité de Mme MArois :
    Autre chose que la popularité de Mme Marois me convaincra de quoi que ce soit.
    La popularité c'est comme l'apétit qui vient en mangeant.
    La plupart de nos Premiers ministres furent d'Abord des mal-aimés. Et tous nos chefs, tous sans exception, furent des mal-aimés sauf Lucien Bouchard au début.
    On nous parle de René Lévesque comme d'un dieu aujourd'hui, son nom est devenu un drapeau, sa seule mémoire évoque l'indépendance. Et pourtant. En 1975, les députés du PQ demandaient dans les journaux la démission de René Lévesque. Vous avez bien lu. J'y étais. Qui d'autre peut en dire autant ? Un an après, le 13 novembre 1976, il devient Premier ministre.
    L"Amour du peuple envers Lévesque c'est récent...
    En 1970, les gens nous ébouillantaient quand on faisait du porte-à-porte pour le parti de René Lévesque. Qui vous en parle de cela ? Qui vous dit aussi que les gens nous criaient violemment ''On ne vote pour un séparé de sa femme'' et autres injures contre notre Chef. On faisait seulement prononcer son nom au Jour de l'An et on pouvait se faire dehors des partys.
    Il me faudra autre chose S.V.P. que la popularité de Mme Marois comme critère. Bourassa était détesté mais moins que Parizeau. Et pourtant les 2 furent élus. Cela n'a rien à voir.
    L'esprit messianique est un phantasme, un atavisme en fait qui traverse notre Histoire et nous distancie du réel.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2011

    De André La Boissonnière,
    désolé de cet anonymat dans ma réplique précédente.
    Je vous rappelle élégamment d'utiliser le même clou que vous enfoncez pour attirer les non convaincus de l'indépendance et non ceux qui réfléchissent depuis fort longtemps sur le comment de la faire et non plus maintenant sur le pourquoi. Je disais : La liberté prend son essor dans l'action !
    Quant au décompte que vous faites sur vos interventions dans ce débat, je vous laisse à votre conscience sa pertinence. Mais vous semblez vouloir opter pour la censure, libre à vous.
    Je ne prends que très rarement la parole en public parce que je la veux d'argent au bénéfice de l'or qui m'enréchit par le silence et l'écoute attentive.
    Je constate également sur les tribunes publiques du VOIR, Le Devoir, etc., il y a une affluence du "toujours le même type" qui nourrit sa machine à paroles pour broyer un nombre incalculable de mots qui a la fin perdent leur sens. Il me répugne de leur donner du crédit à force de temps.
    Je conclus en répétant que mon jugement m'amène à adhérer aux propositions des plus éclairées sous le sceau public des Frappier et Cloutier ici même à Vigile. Mes actions vont aller dans cette direction dorénavant puis je compte bien y mettre l'épaule à la roue au quotidien. D'ailleurs ma simple contribution financière a été cette première action découlant de mon labeur de travailleur pour cette libération par la communication que sait très bien faire VIGILE.
    À bon entendeur, SALUT fraternellement !

  • Serge Charbonneau Répondre

    16 juillet 2011

    Et monsieur l'anonyme,
    Vous qui êtes doué pour compter le nombre d'interventions. Pourriez-vous me dire combien d'intervention m'étant adressée sont des attaques contre moi et combien discutent de mon point de vue en argumentant intelligemment?
    Ce serait intéressant.
    J'avoue avoir manqué de tact avec Monsieur Frappier. J'ai laissé aller ma remarque comme si nous étions face à face, entre amis.
    J'ai dit innocemment ma réaction (au début j'étais persuadé que c'était une farce, puis je me suis rendu compte par le texte que je n'ai supposément pas lu, que Monsieur Frappier était sérieux.).
    J'ai réalisé après publication, mon manque de tact. J'aurais dû tout de go, argumenter mon point de vue plus à fond comme je l'ai fait par la suite
    Rire d'une idée, ce n'est pas très poli.
    Autre constat, nous avons nettement plus de facilité pour l'insulte que pour la coopération.
    Croyez-vous vraiment que nous réussirons un jour à être suffisamment «ensemble» pour exiger le Pays ?
    J'attends vos insultes.
    Vos réponses seront éloquentes.
    Salutations Indépendantistes.
    Serge Charbonneau
    Québec
    P.S.: Me voilà à 8 interventions sur au moins 39
    La censure doit commencer à vouloir me faire taire !
    Il semble être interdit d'éclaircir son point de vue.
    Ou alors, nous devons retenir les envois et en poster un seul long lorsque tous les points ont été rédigés et surtout ne rien oublier.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2011

    J'aimerais faire un simple constat à la suite du texte fort pertinent de Monsieur Frappier... à vous seul je décompte six (6) interventions sur les trente-trois (33) messages.
    Où est la pertinence de marteler en tête toujours le même clou quand il n'y a plus de tire pour le retenir au fond ?
    Simple rappel aux lecteurs et citoyens québécois sur nos élucubrations nationales, l'idée est de partager son propos non de l'imposer puis d'en convaincre le plus grand nombre parmi NOUS de contribuer au passage vers la souveraineté ceux-là même qui se trouvent justement au fond que le clou de Monsieur Charbonneau ne réussit pas à saisir sur son aimant.
    L'Éducation à la Liberté est l'oeuvre de toute une vie me disait Monsieur Allard de l'Université d'Ottawa alors spécialiste des mathématiques et des probabilités. Cette éducation commence dès le berceau par cette graine qui un jour sera le chêne tant promis.
    La Liberté humaine se veut une conquête. Elle ne se prend pas seulement dans l'air que nous respirons mais dans l'action primordiale au quotidien ici le manoeuvre, là, l'artisan ou le compositeur, l'éducateur bref, le peuple qui agit sur lui-même et sur les autres en bâtisseur de cathédrale.
    Nous oublions trop souvent l'ACTION qui fait la différence.
    A priori la décision se doit d'être précédée d'un JUGEMENT.
    Je me rappelle de cette oeuvre magistrale de Jacques Grand'Maison dont le titre sonne le danger guettant le peuple québécois : "Quand le jugement fout le camp". Prémonitoire ou simple rappel aux valeurs fondamentales qui fondent la race humaine québécoise de ce droit à l'existence ou à défaut de sa disparition?
    En conclusion, j'ai pris parti ici même au même titre que Monsieur Frappier par mon adhésion à ses idées et ses actions proposées donc j'exerce mon JUGEMENT et ma LIBERTÉ ce faisant. En second, je veux aussi donner mon aval aux propos de ce cher Pierre Cloutier qui fait oeuvre depuis plusieurs semaines d'aller de l'avant avec des actions des plus simples à saisir, à défendre et à mettre sur la table commune du peuple québécois aux fins de nous libérer de ce joug qui nous enferme dans le passé perfide de la culture anglo-saxonne que si nous ne nous en défendions pas cette perfidie va nous enterrer vivant. Je préfère au mort, au défaitiste, au porteur d'eau du temps la saisine en flagrant délit d'appropriation du vif de ce que nous sommes au présent et allions de l'avant sans peur, avec vaillance et courage vers notre libération nationale. Les débats d'orgueil ont assez duré sur la planète québécoise. NOUS tous ensemble devons passer à l'action commune en s'appropriant toutes les clefs de notre destinée. C'est là et seulement en ces lieux que nous aurons l'adhésion de tous ces hommes et toutes ces femmes du Québec qui veulent respirer cet air si sain de la LIBERTÉ.

  • Gilles Laterrière Répondre

    16 juillet 2011

    Le miracle ne se produira pas. Un nouveau parti ! Mais pourquoi faire ? Il sera aussi vite renié que le PQ parce qu'il ne gagne pas assez vite, parce qu'il ennuiera lui aussi. Il ne gagnera pas assez vite car les changements qu'il propose denandent du temps de réflexion que les Québécois n'ont plus ou ne veulent plus donner à ceux qui en ont besoin encore.
    L'indépendance du Québec, je ne crois plus que cela soit possible tout simplement en constatant l' empressement de ses partisans à le vouloir maintenant, ce qui leur permet d'oublier que l'essentiel est dans la durée de cette idée nationale. Combien de nations ont dû attendre plus longtemps que le Québec pour accéder à l'indépendance. Combien se sont dissoutes, faute de s'être inscrites dans la durée de l'Histoire.
    Les Québécois savent ce qui les attend...mais ils se divisent et s'auto-détruisent.

  • Serge Charbonneau Répondre

    16 juillet 2011

    Monsieur Haché,
    Je trouve assez surprenant que vous parliez de Québec Solidaire comme d'une machine de guerre anti-souverainiste !
    Bien sûr, QS parle souvent de problèmes sociaux et d'enjeu plus à gauche (socialiste) et il délaisse beaucoup le discours nationaliste. Mais ce parti est clairement souverainiste. Il est clair que pour atteindre ses objectifs, il est nécessaire de devenir les «Maîtres chez nous».
    L'association "idéologique" avec le NPD est non pas une association visant un complot anti-souverainiste, mais plutôt un accord avec la vision de ce parti de gauche (qui maintenant renie son socialisme !!! Stratégie électoraliste de bas étage!).
    On peut partager le point de vue d'un parti d'un autre Pays sans pour autant travailler à s'annexer à cet autre Pays. À QS, je crois qu'il est clair que nous sommes Québécois et que notre Pays ce n'est vraiment pas le Canada.
    Je crois que ces guéguerres entre souverainistes nous sont grandement nuisibles.
    Salutations Indépendantistes,
    Serge Charbonneau,
    membre inactif de QS
    qui a voté pour le NPD
    pour deux raisons: Pour signifier au Bloc qu'il ne servait vraiment à rien de siéger chez le voisin et en espérant qu'en mettant tout notre poids dans un parti pouvant renverser le régime Harper on puisse le déloger pour le bien-être non seulement du Canada, mais du monde entier (rien de moins).
    Concernant mes attentes du NPD, je n'en ai ABSOLUMENT aucune. Je n'ai absolument aucune attente du Canada. Je crois fermement que si nous voulons mener notre Pays comme nous l'entendons, il faut au plus vite mettre à la porte ces étrangers qui nous gouvernent.

  • Serge Charbonneau Répondre

    16 juillet 2011

    Monsieur Savoie,
    Vous relevez avec pertinence le résultat des élections fédérales.
    L'analyse de ces résultats a été galvaudée d'un bord à l'autre.
    Les fédéralistes et les défaitistes se sont empressés de dire que l'Indépendance était devenue un enjeu du passé.
    Les fédéralistes se sont réjouis («artificiellement» parce qu'ils ne sont sûrement pas aussi aveugles) et les défaitistes ont été attristés au point de s'avouer vaincus!
    Pourtant, ce résultat est fantastique.
    Aucun résultat n'a autant démontré notre différence.
    Et aussi et surtout:
    Aucun résultat n'a autant démontré que notre poids politique dans ce Canada est totalement nul, même en mettant tous nos œufs dans le même panier.
    Un résultat fantastique que personne n'a vraiment récupéré.
    Un résultat convaincant. Un résultat qui démontre clairement que nous subissons le Canada et que nous subirons TOUJOURS le Canada à moins qu'on claque la porte.
    Claquer la porte.
    Nous vivons une période exceptionnelle pour démontrer à nos concitoyens que nous sommes rien avec le Canada.
    Nous avons le gouvernement canadien idéal.
    Ce gouvernement représente tout ce qui nous répugne, quoi de mieux pour faire comprendre qu'il nous nuit.
    Je crois qu'il faut au plus vite profiter de cette fantastique période.
    De plus, avec un tel gouvernement canadien ayant les pleins pouvoirs, on peut piétiner chacune de nos valeurs et on peut nous écraser en claquant des doigts. Donc, d'une certaine façon, il n'a jamais été aussi urgent de devenir Indépendant.
    Je crois que les discours défaitistes et les larmoiements n'ont vraiment pas raison d'être.
    Je crois que nous devrions travailler avec enthousiasme à promouvoir la reconnaissance de notre Pays. Nous devrions travailler à promouvoir notre fierté nationale. Nous devrions travailler à démontrer à nos concitoyens les bienfaits d'être «Maître chez soi».
    Je crois que nous avons plusieurs éléments fantastiques pour contre balancer le poids de ces autobus qui venaient nous dire leur amour ou de ces Rocheuses que l'on va perdre !
    Il serait vraiment temps que nous nous respections, malgré nos différences, malgré nos points de vue et que nous gardions nos invectives pour de réels adversaires.
    Salutations Indépendantistes,
    Serge Charbonneau
    Québec
    P.S.: Dans ma dernière phrase, lorsque je parle d'invectives, je ne fais bien évidemment pas référence à vous, Monsieur Savoie. Je ne fais d'ailleurs référence à personne en particulier, mais à tous en général (moi inclus).

  • Marcel Haché Répondre

    15 juillet 2011

    M.Frappier
    Pour espérer que des indépendantistes puissent renouveler à une élection provinciale le coup du N.P.D. lors de l’élection fédérale, il faut croire que l’électorat a voté POUR le N.P.D.
    Le 2 Mai, une jeune génération a d’abord voté CONTRE le Bloc, qui représentait à ses yeux tout ce qu’une vieille génération d’indépendantistes représentait. Cette jeune génération tient encore le balai dans ses mains.
    La machine de guerre anti-souverainiste-- Q.S. et N.P.D. main dans la main, qui misent sur l’éclatement du P.Q.-- pour confisquer et se constituer une place, cette machine n’aura pas gain de cause.
    Un nouveau parti indépendantiste deviendrait l’allié objectif de cette machine de guerre anti-souverainiste. Je n’ose pas employer à l’égard de ce nouveau parti— d’autant que le P.I. existe-- le terme d’idiot utile, mais je n’arrive pas à voir comment cela ne pourrait pas favoriser de façon décisive le clan Legault. (et le P.Q. lui-même dans une moindre mesure.)
    Vrai que je ne crois pas aux miracles…

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2011

    Mme Lise Pelletier,
    Je suis solidaire de votre vision des choses. Votre commentaire insuffle une bouffé d'air frais à ce dialogue musclé et aux allures quelques peu antagoniste. Vous avez raison de rappeler qu'en définitive, se sera le peuple qui décidera de son avenir et qu'en ce moment "le grondement souterrain des Québécois n’est plus un murmure, c’est du sérieux". Il y a effectivement beaucoup de leaders qui commence à comprendre ce qui se passe. Je me permets de lier vos observations à celle de M. Bernard Frappier contenue dans sa conclusion et concernant la phénoménale élection fédérale du 2 mai 2011.
    Il est absolument primordiale que nous réalisions tous LA cause de ce que nous vivons collectivement au Québec. Le peuple québécois vient de réaliser BRUTALEMENT le problème de sa représentativité à Ottawa. Le peuple cherche la solution la plus efficace pour sortir de cette impasse nationale insoutenable. Certains leaders, pour leur part, tentent de trouver la meilleure manière d'accompagner le peuple. Ce que nous observons sur Vigile.net est certainement le fidèle reflet de cette incroyable tension que l'ensemble de notre nation vie depuis le 2 mai. C'est à nous d'être à la hauteur des attentes de nos compatriotes. Ce qu'ils veulent maintenant c'est de se libérer définitivement de cette prison, de ce nid de coucou qui nous brime dans notre dignité et qui nous freine dans nos aspirations. Encore une fois merci, madame Pelletier, pour votre lucidité.

  • Serge Charbonneau Répondre

    15 juillet 2011

    En résumé:
    Il y a le PQ.
    Le PQ par qui l'Indépendance peut se faire.
    Mais il y a le PQMarois, celle par qui le PQ meurt avec un vote de confiance de 93,08%.
    Il y a ceux qui détestent Marois.
    Il y a ceux qui n'aiment pas le PQ.
    Il y a ceux qui n'aiment pas QS (mais, bon, ça, c'est presque "normal").
    Puis il y a Monsieur Frappier qui lance l'idée qui végète sous la roche depuis un bon bout de temps: un nouveau parti.
    Pour certains l'Indépendance passe par le PQ ou rien.
    D'autres ont déjà dit «elle sera de gauche ou ne sera pas»
    Puis il y a ceux pour qui l'Indépendance se fait avec un nouveau parti.
    Oh! j'oubliais aussi tous les autres.
    Moi, je dis que l'Indépendance se fait en conservant nos différences «inconciliables» mais en les mettant de côté en ce qui concerne le dossier visant à faire reconnaître le Pays.
    Je crois qu'un nouveau parti ne règlera rien et fractionnera encore plus l'électorat indépendantiste. Combien de partis se disant Indépendantiste ?
    Combien y a-t-il de partis fédéralistes ?
    Les citoyens peuvent-ils "inventer" un moyen de pression et une campagne de promotion de l'Indépendance sans remettre cette tâche à un parti ayant pris le pouvoir ?
    Un mouvement citoyen massif pour l'Indépendance est-il possible ?
    Un mouvement citoyen regroupant tous les gens voulant un Pays.
    Les gauches, les droites, les gogauches et tous les autres.
    Je crois que ceux qui détestent Marois et ceux qui aiment Marois ont probablement un goût égal pour le Pays.
    Je crois qu'il y a des QS et des PQ qui malgré leurs différences ont un goût égal pour le Pays.
    Mais demander à des solidaires de se rallier au PQ ou l'inverse, c'est peine perdue. C'est fou ce que je dis, n'est-ce pas ?
    Nous allons tous nous rallier au nouveau parti et nous ferons l'Indépendance, bien sûr. Je me demande pourquoi cette évidence ne m'est pas venue à l'esprit ?
    Pour terminer,
    Je reconnais ma maladresse à l'endroit de M. Frappier (et je m'en excuse) lorsque je lui ai avoué avoir pouffé de rire, je croyais vraiment à de l'ironie « Un nouveau parti» mais il était sérieux. Il dit que les alliances sont impossibles, mais qu'un nouveau parti rallierait tout le monde.
    C'est, à mon avis, un peu paradoxal et je crois que penser que nous opterions massivement tous pour un nouveau parti (aussi simple et clair soit-il), c'est mal nous connaître.
    Monsieur Frappier reconnaît que les alliances sont impossibles. Mais si on met tous l'épaule à la roue, en conservant nos différences sur la glace le temps de faire reconnaître le Pays, je crois que nous pourrions «ensemble» parvenir à devenir «Maîtres chez nous».
    Cependant, il est clair que je suis un farfelu de la pire espèce. Un rêveur qui n'a aucun pragmatisme. Mais bon, que voulez-vous, c'est ma petite opinion.
    Salutations Indépendantistes,
    Serge Charbonneau
    dit l'éteignoir
    de Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2011

    Je crois que cela prend un nouveau parti indépendantiste, seulement si cela résulte de la fusion du P.Q., de Q.S. du P.I. et possiblement du P.V.Q.
    Sinon, cela prend une coalition des partis politiques et des candidats indépendants voulant faire du Québec un pays. Car on sait que le Parti Québécois s’est déplacé un peu trop vers la droite, que Québec Solidaire s’est déplacé un peu trop vers la gauche, que le Parti vert se veut plus blanc que blanc et que le Parti Indépendantiste est d’une pureté requérant trop de courage pour bien des gens.
    Cette coalition se composait du Parti Québécois, de Québec Solidaire, du Parti Indépendantiste, du Parti Vert et de quelques autres partis mineurs ainsi que des candidats indépendants, sur la prémisse qu’un Québec indépendant sera plus vert, plus fort et plus libre qu’un Québec dépendant. Le Bloc Québécois se joindra aussi en tant que parti ambassadeur à l’étranger.
    La coalition aurait pour double objectif de nier la légitimité de l’État canadien en sol québécois et d’affirmer la souveraineté de la nation québécoise et de son État. Les membres de la coalition s’entendraient sur une plate-forme principale commune et décideraient qui présenteraient ses candidats et combien dans les circonscriptions.
    Il y aurait alors une véritable lutte entre la coalition voulant un pays du Québec et les autres (fédéralistes et statu quo) à genoux devant Ottawa. Une offensive de conscientisation de la population serait menée afin de dénoncer les collaborateurs Canadians, tels que les dirigeants du Parti Libéral du Québec, de l’Action Démocratique du Québec et de la Coalition Legault/Sirois. De plus, si cette campagne débute dès cet été, cela coupera l'herbe sous le pied à nos adversaire et la Coalition Legault ne verrait jamais le jour. M. Legault serait trop gêné d'être perçu comme un traîte à la nation.
    Que cela serait motivant et probablement gagnant.
    Daniel Roy, C.A.

  • Laurent Desbois Répondre

    15 juillet 2011

    « Il ne semble plus y avoir d’autre issu que celle de fonder un nouveau parti politique indépendantiste.
    Je le dis tout de go : Pauline Marois m’ennuie !
    Pauline Marois ressemble davantage à une Fille d’Isabelle, une Dame de Ste-Anne, une Dame patronnesse. »
    Regardons ce qu’on peut faire Monsieur Frappier!
    Comme toi, j’ai un peu de misère avec Nathalie Normadeau, Liza Frulla ou Fatima Houda-Pepin. Elles sont libérales, fédéralistes, sans complexe. Bavardes. Politiquement limitées.
    Jack avec ses fédéralistes NDP a balayé la « province » avec sa vague Orange (à ne pas confondre avec l’Ordre d’Orange). Au cas où tu y aspire, en regardant ta photo, jJe te le dis tout de go : Tu ne semble pas avoir le « smile » !!!
    Soyons créatif, le multiculturel semble poigner de plus en plus Québec ! Effectivement, ce n’est pas la créativité qui manque chez les Québécois. Reluquons chez les Amaaaaricains. Obama a toujours le vent dans les voiles, surtout parce que c’est le bordelle chez les républicains !
    Je l’ai ! Allons voir chez les Républicains. Pourquoi pas Sarah Palin ? Elle doit de plaire. En tout cas, ce n’est pas une Dame de Ste-Anne ! Dommage, oublies çà, elle veut trop et se crois dans la course pour les Républicains. On ne sait jamais, je préfère son « smile » à celui de Jack !
    L’heure est grave, mais ne désespérons pas monsieur Frappier….
    Je l’ai ton miracle!!! …. Michele Bachmann, Elle a un prénom français. Tu vas l’aimer. Je te le jure. Elle ne t’ennuiera pas du tout! Elle l’a le « look »! En plus, ce n’est pas une Dame patronnesse et comme certaine députée, elle aime beaucoup les voyages à Los Vegas, même en temps d’élection.
    Voir
    http://www2.lactualite.com/jean-francois-lisee/la-francophobie-enfin-expliquee/9860/
    Tu dois te mettre là-dessus Monsieur Frappier, au PC…. Tu n’as qu’à lui expliquer que Sarah a le vent dans les voiles et que de toutes façons, les Républicains vont se faire planter!
    Yes! Ils sont forts les Amaaaaricains!!!!!
    Cours Forest!!! Oups, cours Frappier!!!! « Yes we can!!!! »

  • Nicole Hébert Répondre

    15 juillet 2011

    Ajout à mon précédent commentaire: merci à Luc Archambault, que je me réjouis de retrouver ici - je ne sais par quel miracle!- pour sa réaction à, oui, cet étrange mépris des femmes dans ce premier paragraphe. Il le voit et le dénonce mieux que nous les femmes, un peu trop habituées à le laisser passer. Merci! M. Archambault. Là-dessus, je vous donne raison. Pour le reste, je réfléchis toujours au COMMENT!

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2011

    La comparaison avec le Fédéral ne tient pas pour deux raisons évidentes:
    1) Les Conservateurs -la droite- ont fait la preuve qu'en étant unis, en allant au front sous la même banière, on pouvait gagner 3 élections en ligne contre une gauche toute éparpillée. On peut même être majoritaire avec à peine 40% de voix
    2) Aux élections québécoises, la problématique est différence des élections fédérales parce que le PLQ peut compter un bloc indéfectible de 30% de fefans qui vont voter à la vie et à la mort pour le PLQ, fut-il corrompu à l'os comme c'est le cas présentement. La même logique n'opère pas aux élections fédérales où les fefans du chiffon rouge se promènent des Libéraux aux Conservateurs, affaiblissant ainsi leur cause.
    Bref, vous voyez le scénario:
    PLQ: 30%
    QS: 5 à 8%
    ADQ: 10 à 15%, mais plus de 30% avec Legault
    Legault sans l'ADQ: 20? 25? 30?
    Il reste quoi au PQ et au nouveau Parti souverainiste?
    Le seul et unique espoir c'est que Legault lance son parti, qu'il ne fusionne pas (que l'ADQ reste dans le décor) et qu'il ne pogne pas. Un miracle quoi.
    Là, en étant chanceux, en étant incroyablement mardeux, le PQ, avec un 30quelque pourrait prendre le pouvoir minoritaire. Mais ca prendrait un vrai miracle.
    En attendant le miracle, essayons de sauver le PQ en changeant le leader. Pauline a fait la preuve qu'elle ne peut tout simplement pas faire la job. A 15% dans la population, avec le PM le plus impopulaire de l'histoire, qu'est-ce qu'on attend pour lui montrer la porte?

  • Nicole Hébert Répondre

    15 juillet 2011

    Y’a pas à dire, Monsieur Frappier, lorsque vous vous amenez au bâton, ça ne frappe pas dans le vide. La preuve, toutes ces répliques qui, pour la grande majorité, vous donnent raison. Je partage l'avis de M. Champagne: cela a le mérite de n'entretenir aucune ambiguïté. Mais je crois sincèrement que vous auriez pu vous abstenir de tout le premier paragraphe. Comme les démissionnaires du PQ auraient pu éviter de se faire photographier dans Charlevoix. À mon avis, c’est inutile et ça ne vole pas très haut. Si j’ai bien compris, vous y reprochez à la cheffe du PQ de ne pas vous divertir. En connaissez-vous tellement des politiciens excitants? À part Jean Charest, qui peut à l’occasion se montrer très divertissant - jusqu’à se divertir lui-même - l’un des seuls politiciens de ces dernières années qui ait eu du « charisme », c’est Lucien Bouchard. Il a séduit et inspiré le peuple québécois, qui l'élirait sans doute encore demain et voyez ce que cela a donné. Valait mieux le latin du Révérend Landry, non? Deux autres, plus récemment, ont diverti et séduit l’électorat: Jack, celui d'un Québec prompt à s'amuser et à prendre les choses à la légère et Amir, les pseudo-mondialistes ouverts du Plateau. Les deux hommes plaisent. Nous verrons plus tôt que tard à quoi mènera cette séduction.
    Mais pour le reste de votre article, pour ma part, il m’a sonnée. J’ai dû aller méditer un peu et je vais le faire encore car il a ravivé le tiraillement entre ma tête et mon intuition. Et règle générale dans ma vie, mon intuition m’a moins souvent trompée que ma tête. Et sans doute lui ferai-je encore confiance. Mais bon, une façon aussi organisée, logique, déterminée et froide que la vôtre d’exposer les choses, ça donne un choc. Et ça oblige à s’arrêter, ne serait-ce que pour sa propre évolution.
    C’est étrange car, depuis quelques jours, peut-être surtout depuis la publication du texte de Andrée Ferretti, le 12 juillet, j’ai cru voir se pointer d’urgence les meilleurs « penseurs » de Vigile. Vous savez, le genre dont on lit les propos et dont, si l’on n’y prend garde, on est portés à se dire « Quel cerveau! » et à remballer son petit paquet d’arguments qui apparaissent si pauvres et primaires à côté. Je me suis demandé qu’est-ce qui pouvait bien ramener ainsi, soudainement, ces « têtes » - et la vôtre - dans - appelons-la par son nom - la bagarre... Je me le demande encore mais j’ai des hypothèses. Dont celle de l’urgence. L’urgence de ne pas laisser se gâter la sauce et passer la si belle occasion de mettre le PQ au tapis. Et les appuis soudains à celui-là - serait-ce par défaut - d’Andrée Ferretti et ensuite de Richard LeHir n'ont fait que renforcer... cette urgence : remettre les pendules de Vigile à l’heure « juste » de Vigile, non? Et Vigile en a le droit, bien sûr. La position éditoriale est claire.
    Je me console en pensant de plus en plus qu’au fond, le brasse-camarades actuel est loin d’être négatif comme beaucoup bien sûr s’en rendent compte et le disent. Oui, j’ai commencé par le trouver regrettable - la victoire orange, les démissions bleues, les souhaits de coalition, l’aspiration à un nouveau Parti indépendantiste – mais me voilà rendue à me dire : Tant mieux! Que tout cela éclate! Big Bang! Et que tous les chats sortent des sacs! Pas seulement ceux de gouttière. On souhaite du nouveau? On s’imagine que des personnes qui n’ont pas eu l’honnêteté de mettre cartes sur tables au Congrès du PQ d’avril feront MIRACULEUSEMENT preuve d’une honnêteté et d’une transparence à toute épreuve? Pour une "nouvelle" politique toute de respect et d'intégrité?... - Peut-être croit-on au miracle après tout. Qu'on y aille donc pour ce soi-disant « Mieux » Mais je ferai remarquer que, à l'intérieur ou à l'extérieur du Parti, il sera pareillement question de faire du neuf avec du vieux -ex-péquistes/es-bloquistes... Qu'on y aille à fond de train. Qu’on construise à côté du PQ avec des chasseurs de tête si nécessaire pour dénicher les personnes «compétentes et inspirantes" réclamées par M. Verrier et qui permettront de tout réinventer. Je souhaite aussi, avec Bernard Drainville, que l'on réinvente. Si toutes ces têtes penseuses s'y mettaient!... Mais que l’on cesse de tirer vers le bas et de salir ce qui ne nous séduit pas. La suite et les résultats viendront bien d'eux-mêmes. Et j'aime assez mon pays pour souhaiter des résultats positifs. Mais que l’on ne s’y trompe pas : pour faire advenir l’Indépendance du Québec, ce ne sont pas les Indépendantistes intellectuels qu’il faut séduire et convaincre mais les Québécois.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2011

    Pour ceux qui croient que le PQ est encore en vie, allez voir ici http://blogue.pq.org/blogue/pmarois
    Pauline Marois, le 29 jujin 2010, soit un peu plu d'un an, écrivait :
    "Pas de vacances au Parti Québécois!
    C’est la première fois que je m’adresse à vous au moyen de ce carnet et croyez moi, ce ne sera pas la dernière.
    En cette période estivale, entre la fête nationale du Québec et les déménagements, c’est avec plaisir que je vous parlerai des sujets qui rythment les activités du Parti Québécois présentement : notre proposition principale, l'élection partielle dans Vachon et... l'été! "
    Finalement, ce fut le dernier message sur le blogue du PQ...
    Ironique hein!
    Ben cé ça le PQMarois!
    Et si vous regardez le reste du blogue, ça ne publie pas beaucoup. http://blogue.pq.org/
    Où est-il le contact avec la population?
    Plutôt, le PQ pendant l'été 2010 a décidé de faire du populisme :
    "NOUVELLE - 1er octobre 2010
    Pauline Marois à la Marche Bleue, samedi
    Peu de gens savent que Pauline Marois est une amatrice de hockey qui souhaite ardamment le retour des Nordiques de Québec dans la Capitale nationale. Pour manifester son appui à ce projet, elle participera à la Marche Bleue samedi.
    En effet, Pauline Marois et Agnès Maltais devenaient en décembre dernier les premières députées de la région à se procurer des sièges pour un nouvel amphithéâtre."
    http://pq.org/actualite/nouvelles/pauline_marois_a_la_marche_bleue_samedi
    C'est d'un ridicule incroyable...
    Monsieur Archambault, M. Julien, ne serait-ce pas plus approprié si Pauline Marois se présentait une seule fois à une Vigile du Samedi? Il me semble que ça ferait du sens, plus que la Marche Bleue, non? Me semble que ce serait logique.
    On va me répondre que si Pauline Marois se présente à une Vigile, c'est compliqué, patati patata. Mais la Marche Bleue, puis le projet de loi de Maltais récemment, ça va mener le Québec à son indépendance. Ben voyons!

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2011

    Si vous,Bernard Frappier,tombez dans le panneau,moi je désespère...La bataille ,c est contre LCN,qu il faut la livrer...

  • Louis Champagne Répondre

    15 juillet 2011

    Bonjour M. Frappier,
    Tout d’abord, grand merci de votre position très claire sur la promotion de l’indépendance du Québec. Nous la devinions, mais personne ne pourra dire qu’il ne sait pas à quoi s’en tenir avec ce bout de la politique éditoriale de Vigile. Cette politique va désormais caractériser tous les collaborateurs de ce site, et chacun devra se positionner par rapport à elle.
    En ce qui me concerne, ma réflexion est terminée. Je souhaite à Vigile la meilleure des chances, et termine sur une citation de Sergio Ortega « El pueblo unido jamás será vencido » traduite librement « Jamais le peuple uni ne sera vaincu », et une autre de Charles de Gaulle :
    « Vive le Québec libre »
    Louis Champagne, ing.

  • Serge Charbonneau Répondre

    15 juillet 2011

    Monsieur Frappier m'accuse de ne pas l'avoir lu !
    Un autre m'accuse d'être un éteignoir !
    Et plusieurs autres m'accusent d'être un déplaisant de la pire espèce.
    J'espère que tous ceux qui m'accusent ont au moins lu mon texte disant:
    «Devant la gravité de la situation, nous ne serons JAMAIS Indépendant.»
    http://www.vigile.net/Devant-la-gravite-de-la-situation,39786
    Ce serait la moindre des choses et au lieu de me dire des choses d'une pertinence éloquente, les points sur lesquels vous considérez que je suis totalement dans l'erreur pourraient peut-être être soulevés.
    Ce serait plus… plus… disons "constructif".
    Salutations Indépendantistes
    (quoique je me demande si je ne suis pas fédéraliste avec les commentaires que je reçois!),
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Serge Charbonneau Répondre

    15 juillet 2011

    Nous sommes doués pour nous engueuler vertement.
    Si nous étions aussi doués pour mettre nos forces ensemble, nous serions Indépendant rapidement.
    Mais, moi, comme dit Monsieur Racine, je suis un terrible éteignoir.
    Ici, sur Vigile, c'est l'école de l'Indépendance. Il y a plein de professeurs tous plus compétents les uns que les autres. Tout le monde a une solution (moi compris, bien entendu), mais nous constatons que nous n'avançons pas d'un millimètre.
    Vive le nouveau parti.
    Serge Charbonneau
    dit l'éteignoir parmi les allumeurs.
    Québec
    P.S.: C'est fou ce que l'on peut avoir du plaisir à s'engueuler. Les fédéralistes l'ont facile !

  • Michel Laurence Répondre

    15 juillet 2011

    Je déroge à ma décision de ne plus intervenir ici, puisque j'ai publié un texte dans mon blogue sur Vigile.net et Bernard Frappier, en réaction à son dernier texte.
    Je ne veux pas avoir l'air de parler dans le dos de quelqu'un. Reste à voir si Bernard Frappier me publiera.
    Vigile.net : enfin Bernard Frappier enlève son masque ! http://t.co/6pI0fXs

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2011

    M.Frappier,
    Lors de la déconfiture du BQ à l'élection du 2 mai, je me suis dit malgré la surprise que c'était mérité. J'avais assisté à deux rassemblements où Gilles Duceppe tentait de motiver les troupes. On était déjà des convaincus, une chance d'ailleurs car le discours était ennuyant.
    Le ressenti concernant Mme Marois est le même, elle est loin de soulever l'enthousiasme dans la population. De plus à maintes occasions, elle n'a pas saisie la balle au bond afin de défendre les intérêts des citoyens dans différents dossiers.
    L'appui à l'indépendance d'environ 40% est surprenant alors que les médias partisans du fédéralisme répètent à satiété que les gens sont passés à autre chose. C'est faux et archi-faux, le grondement souterrain des Québécois n'est plus un murmure, c'est du sérieux. Différents leaders sont à l'avant-scène, tel Mario Beaulieu, Richard Le Hir, Patrick Bourgeois, Gilbert Paquette et plusieurs autres dont je ne sais pas le nom mais qui sont en mouvement.
    L'Indépendance nationale par et pour le peuple, le seul en droit de décider de son avenir.
    Lise Pelletier
    P.S. Commentaire exprimé en mon nom personnel

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2011

    Monsieur Frappier, merci pour ce texte éclairant. Personnellement, je ne parie pas cinq sous sur l'avenir du PQ-Marois.
    Et entre nous, je vais vous faire une confidence sur le pourquoi de mon insistance à signer Denis Julien de Lotbinière.
    C'est de Lotbinière qu'est venue la fronde qui a mis le pied- au- cul à Pierre-Marc Johnson et qui a sonné le signal du retour de Jacques Parizeau ainsi que de l'espoir.
    Il est minuit moins une! Nous n'avons plus le temps de fonder un nouveau parti.
    Je vous fais une prédiction; Marois va démissionner d'ici la fin août.

  • Bruno Deshaies Répondre

    15 juillet 2011

    Mettons les choses en perspective.
    Serge Charbonneau dixit :
    Faire la promotion de l’Indépendance, ce n’est vraiment pas faire la promotion d’un parti politique. Vraiment, vraiment pas.
    Pour faire la promotion du Pays, il s’agit de démontrer ce que nous voulons tous. En démontrant les points que nous voulons tous, nous faisons la démonstration que nous désirons le Pays.
    Il s’agit de démontrer que nous voulons tous un Pays.
    Nous ne voulons pas un parti, nous voulons un PAYS « reconnu ».
    Source : http://www.vigile.net/Devant-la-gravite-de-la-situation,39786
    Bernard Frappier dixit :
    Alors... il faudrait un miracle.
    Les Québécois doivent trouver en eux-mêmes le salut de la Nation. Ils doivent trouver le moyen de faire savoir à ces politiciens qui songent à l’avenir de la Patrie en réfléchissant sur la fondation d’un nouveau parti indépendantiste, qu’ils sont d’accord avec cette décision, qu’ils soutiendront ce parti et qu’ils accorderont leur vote à leur projet résolu de faire du Québec un État indépendant.
    ***
    Si je mets en commun ces deux extraits, c’est pour les confronter avec trois autres tribunes libres :
    Celle d’Andrée Ferretti http://www.vigile.net/Une-mauvaise-analyse-de-la
    celle de Richard Le Hir http://www.vigile.net/Devant-la-gravite-de-la-situation
    et celle d’Élie Presseault http://www.vigile.net/Sur-le-direct-de-nos-vies
    ***
    Le malaise est évident. Chacun est libre de tirer ses conclusions. Toutefois, la question demeure : « Comment peut-on choisir l’indépendance nationale du Québec ? » Cette question se pose dans l’esprit des Québécois. Mais où est-elle l’organisation susceptible de défendre exclusivement cette cause et de la diffuser, de l’expliquer, de la faire comprendre et de faciliter l’adhésion à cette prise de position d’abord en vue de l’indépendance du pays qui existe réellement et qui ne cesse de repousser constamment l’échéance de sa libération nationale collective ?

    Ce n’est plus entre nous que nous devons parler, palabrer, discuter, s’enquiquiner, s’asticoter et prendre presque un malin plaisir masochiste à ce crêper le chignon sur des détails. Un indépendantiste qui veut l’indépendance du Québec est celui qui cherche à rendre libre collectivement la société québécoise par la détermination de la nation québécoise qui sait ce que c’est que l’indépendance.

    Cap sur l’indépendance doit cesser de faire la cour à tout le monde dans les milieux à prétention indépendantiste. Il doit éviter de reprendre le discours éculé de la souveraineté facile parce que les médias sociaux existent et que par magie l’indépendance du Québec va se faire parce qu’il suffirait d’allumer la poudre afin de produire la détonation anticipée.
    Les temps de l’histoire ne sont pas très évidents. De grandes surprises sont possibles. Ce ne sont pas toujours celles que l’on peut souhaiter. Il suffit de jeter un coup d’œil sur l’histoire des deux Canadas pour le comprendre.
    Les Québécois doivent décider de leur liberté collective et ça, ce n’est pas une lutte syndicale dans le régime. Les Québécois sont appelés à se positionner d’abord dans le créneau d’un bond qualitatif, d’une rupture, d’un changement de régime dans lequel ils deviendront maîtres chez eux tant à l’interne qu’à l’externe.

    Par où commencer ? Par les idées. Ce n’est pas la démocratie, la citoyenneté ou l’économie qui sont en cause mais la libération nationale de tout un peuple afin qu’il jouisse d’un État au sens complet appuyé par la nation québécoise totalement indépendante.

    Pour y arriver, il n’y aura jamais de miracle. Le travail de sape doit parvenir à faire partager par le plus grand nombre de Québécois et de Québécoises la pensée indépendantiste. La logique de l’indépendance l’exige impérativement.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2011

    Pas besoin de miracle.
    Avant de donner mon avis, j'aimerais faire remarquer que M. Charbonneau est vraiment un éteignoir. Même chose suite à mon texte du 7 juin http://www.vigile.net/Les-independants-pour-l (voir les commentaires)
    On s'en fout du nombre de parti. Ce que les gens veulent, c'est de la nouveauté, de l'audace, de la fraîcheur, la vérité, de l'intégrité... puis ici, sur Vigile, je crois que TOUT le monde veut un pays, non?
    Plus simple que de créer un parti, c'est une alliance. En bout de ligne, ce sera la même chose, ça aura l'air d'un parti. Pas de représentants...
    Chose certaine, les médias n'auront pas le choix d'en parler.
    Tout le monde devrait simplement s'entendre pour dire que pour réaliser leurs idéaux de société, il faut que le Québec soit un pays.
    Surtout, qu'il y a 1001 raisons pour faire du Québec un pays
    http://www.coalitionsouverainiste.com/1001raisons.aspx
    Il n'y a pas de meilleure plate-forme électorale que celle-ci. Tout s'y trouve.
    Etc...
    Bien sûr, pour que ce soir possible, parmi les 125 candidats, il faut des gens qualifiés. Mais vraiment, ce ne sera pas difficile de battre le NPD par exemple!
    Oui, il faudra des gens avec de l'expérience en politique. Pas les 125, mais une bonne douzaine, des personnalités.
    Chaque candidat se pourra se créer sa page Facebook et son blogue.
    Puis, il faudra simplement un site Internet, où quelqu'un fera le répertoire des candidats, comme si c'était le site Internet d'un parti politique.
    Vigile.net est là pour lancer le bal.
    Peut-être que M. Frappier ou autre pourrait annoncer sa candidature prochainement?
    Par la suite, on fait un appel à tous les lecteurs qui partage l'idée:
    -Un logo pour l'alliance
    -Qui voudra s'occuper de créer un petit site Internet où seront répertoriés chaque candidat, c'est-à-dire C.V., adresses de leurs pages Facebook, blogues, etc?
    Qu'est-ce qui est impossible là-dedans?
    Et puis, là c'est certain, il va y avoir les éteignoirs. Mais ils sont très utiles, en autant que leur argumentaire ne se résume pas seulement à "mais cé impossible".
    Il faut des éteignoirs qui vont argumenter...
    Par exemple, M. Charbonneau trouve ridicule l'idée d'avoir d'autres partis. Je lui ferai remarqué que déjà la venue de QS était ridicule. Si QS a le droit, si le PI a le droit, alors tout le monde à le droit. C'est le marché, puis seul les meilleurs l'emporte.
    De toute façon, ni le PQ ni QS n'ont de chance d'être élus si l'ADQ devient le CAQ, par exemple. C'EST CLAIR il me semble, non? En tout cas, pas avec Pauline Marois.
    Il doit bien y avoir 125 personnes au Québec, indépendantistes convaincus et audacieux, qui ont envie de se lancer? Car sinon, s'il n'y en a pas au moins 125, c'est certain que le Québec ne deviendra jamais un pays.
    Mieux vaut prendre ce risque, entreprendre, plutôt que de couler en replaçant les chaises sur le titanic PQ.
    Pensez un peu "business".
    Patrick Bourgeois, du RRQ, pourquoi ne se présenterait-il pas?
    Chaque candidat sera indépendant. Donc, on s'en fout de la gauche, de la droite, du grenier, du sous-sol... L'objectif est l'indépendance.
    Et quand les journalistes demanderont "mais une fois élu, si vous avez une majorité, allez-vous former un gouvernement?"
    Oui, un gouvernement temporaire avec un PM intérimaire élu par les députés de l'Alliance.
    Bref, il faut être positif. Il faut se dire que les médias vont en parler. Que même les médias à travers le monde vont en parler, ça se retrouvera dans les sections insolites, pis? TOUTE la population va être au courant.
    On n'a rien à perdre. Et quel sera la réaction au PQ et à QS?
    Peut-être laisseront-ils la place aux candidats. En même temps, pas nécessaire que ce soit 125. Ça peut être 50. Pas besoin, par exemple, de mettre un candidat contre Bernard Drainville ou Amir Khadir.
    Et si les vrais indépendantistes de QS et du PQ décidaient aussi de se présenter comme indépendants?
    Et puis, si seulement 10 candidats indépendants sont élus, au moins, ça fera 10 indépendantistes convaincus qui pourront parler d'indépendance chaque jour pendant 4-5 ans. Ça ne serait pas bien ça?
    J'aime le fromage bleu. Avant, ben j'aimais pas ça et je pensais que je n'aimerais pas ça. Je n'aimais pas ça parce que je ne l'avais jamais essayé.
    Chose certaine, la population est prête pour de la nouveauté, elle est prête à se lancer les yeux fermés, on en a eu la preuve le 2 mai. Donc, tout est possible. (Sauf bien sûr l'élection du PQ.) Il n'a pas été élu en 2008, et il n'a pas de chance d'être élu la prochaine fois.

  • Luc Archambault Répondre

    15 juillet 2011

    M. Frappier,
    Réparer votre compteur. Il n'y a pas moyen de déposer un commentaire à un texte sans y accéder.
    Le mérite de votre contribution est de démontrer que l'éditeur de VIGILE.net que vous êtes prend parti, littéralement. Le problème c'est que cette personne que vous êtes impose aussi ses vues à l'éditeur que vous êtes. Et ça ne date pas d'hier. Hier vous avez encouragé le PQ-Bloc-Rentre-dedans, le PI. Aujourd'hui, rien de changé.
    Vous avez dans cet esprit pris parti pour les matamores, admis les insultes aux personnes, et vous le faites encore. Vos attaques ad hominem contre les femmes ici, en témoignent. « Bavardes », comme si les hommes ne l'étaient pas, pourtant, n'est-ce pas ce que vous publiez ici, d'innombrables bavardages tout ce qu'il y a de plus mâle. « Politiquement limitées ». Et pourquoi pas dénuées d'intelligence et d'âme ! Madame Liza Frulla, oui, parle beaucoup, comme tous les hommes qui ont des idées et veulent les communiquer. Quel est le problème !? Quant à ses idées politiques, elles sont tout sauf limitées, elles embrassent au contraire et à notre encontre l'ensemble de notre réalité, c'est du reste la force des idées canadianisatrices. Quel est le problème !? Le problème, c'est que nous répudions ces idées qui se trouvent à NIER la primauté effective de la souveraineté démocratique du peuple que nous sommes. Ce sont les idées qu'il faut répudier.
    Qu'avez-vous contre les « Filles d’Isabelle », les « Dames de Ste-Anne », les « Dames patronnesses » ? Voilà à quoi le machisme mâle patriarcaliste mâle bien québécois a confiné l’action sociale et politique des femmes d'ici pendant trop longtemps. Et c'est à cause de ce machisme qu'elles n'ont pu agir dans l'espace public québécois autrement qu'en marge de lui, dans ce genre d’organisation qui seules étaient tolérées puisqu’elles n’avaient pas droit de vote, ni bien sûr pas droit de Cité. Cela n’a été permis qu’à la fin de la 2e guerre mondiale. Et elle l'ont produite cette action, en aidant, en appuyant maintes causes justes délaissées par les hommes, allaitement des nourrissons, éducation des enfants, et ce, depuis toujours, en Nouvelle-France et au Québec ; soin aux malades, aux exclus, aux personnes âgées ; éducation dans les villes et les campagnes ; émancipation des femmes.
    Si vous ne pouvez pas voir dans l'action des femmes autre chose que la référence aux Filles d'Isabelle, c'est qu'aucune organisation de femme, rôle de femme dans notre histoire leur a pu conférer ce qui a été le fait des hommes, nos grands hommes... et vous ne pouvez que faire référence à des femmes Premières ministres, ou militaires, ou patriotes, ou curée, cardinale ou papesse, puisqu’il n’y en a eu que pour les hommes. Que vous ne puissiez pas vous identifier à une femme n’est donc que normal, et c’est cette normalité qu’il faut transcender. Ce n’est pas ce que vous faites, vous abondez au nivellement par le bas, qui tire les femmes vers le bas, et l’Humanité tout entière avec vous, en dénigrant le maigre rôle que les hommes leur ont permis de tenir dans notre société pourtant également constituée d’hommes et de femmes.
    Le problème ce n'est pas madame Marois, sa personne, ni même son action et ses idées, mais bien le fait qu’elles ont été endossées par tout un parti, fois deux, par le PQ et par le BQ, par leurs députations, par leurs directions, par leurs stratèges et stratégies de l’évitement, ce qui lui a permis un temps de faire l'UNITÉ du PQ et du Bloc. Elle l'a pris en main ce PQ ravagé, exsangue, endetté, grevé, par une succession de Chefs démissionnaires tout ce qu'il y a de plus mâle, Parizeau, Landry, Bouchard, Boisclair... Quand il était au plus bas, quand aucun homme d’envergure n’y trouvait d’intérêt à telle monumentale tâche, elle l'a ramassé, en a pris soin, l'a raplombé pendant que vous lui jetiez des pierres, sur la base de ce qui pouvait à ce moment-là faire consensus dans la députation. C'est la députation, le Congrès national qui ont décidé, pas elle. Elle n’aurait rien pu faire sinon. C'est la députation qui est responsable, c'est elle qui fait obstacle.
    C'est le « souverainisme étatique historique » qui fait obstacle, parce qu’il a trop longtemps toléré sans recours que soit NIÉE la primauté effective de la souveraineté démocratique de ce peuple.
    Votre idée de l’UNION de nos forces contredit l’idée même de cette UNION. C’est votre opinion personnelle. Le problème c’est que l’éditeur que vous êtes les met activement de l’avant directement et indirectement en censurant nos textes, en limitant le débat par des règles qui le limitent. Ce pourquoi j’ai cessé de participer aux travaux de VIGILE.net en septembre 2009. Cette contribution ne vient pas changer ça, à moins qu’elle produise un changement nécessaire quant à votre manière d’animer ce site qu’on dit pluriel, mais qui ne l’est pas.
    Unir nos forces ne peut se faire que si on magnifie nos forces. Le PQ est l’une de ces forces, prétendre qu’il ne l’est pas n’est pas admissible. UNIR nos forces ce n’est pas enfoncer les forces dont on ne veut pas sous prétexte qu’elles ne sont pas de notre avis.
    La question est, et restera, qu’est-ce qui peut sur l’essentiel nous mettre du même avis quant à la raison d’État, par delà nos affinités respectives concurrentes quant à la gouvernance de l’État. Poser la question c’est y répondre.
    La réponse : faire l’UNION de nos forces sur ce qui fait de notre action, une action radicalement démocratique. Sur donc, le principe premier de la démocratie, à savoir l’effective primauté de la souveraineté du peuple. Et là-dessus, personne ne peut blâmer l’autre, puisqu’aucune de nos forces ne s’est gouvernée jusqu’à maintenant en conséquence. Toutes, ont toléré depuis 60 ans que soit niée cette primauté en ne se réclamant pas des pleins pouvoirs souverains de ce peuple pour l’appeler à INVALIDER tout État qui n’a pas obtenu le OUI de la démocratie québécoise.
    Au cas où votre censure cesserait, et que vous admettiez qu’on puisse réagir aux commentaires d’un commentaire, M. Charbonneau a tout à fait raison et vos lecteurs pourront se faire une idée plus prégnante et documentée de ce que j’avance ici en consultant les titres suivants que vous n’avez de cesse de censurer depuis des mois.
    Lettre ouverte aux démocrates québécois,es | 2 juillet 2011 | La Révolution du lys |
    Résister ou collaborer ? Par le CPCA | Collectif PAROLE citoyenne en ACTE
    http://www.jesignequebec.com/detail-lettre.php?id=85
    COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté | Quel est le problème ?
    http://www.jesignequebec.com/page.php?id=82
    Fonder un nouveau parti ne fera que retarder l’UNION de nos forces en accréditant l’idée fausse que la solution passe par jeter aux poubelles ce qui existe. C’est ce consumérisme irresponsable qui est la cause de nos malheurs.
    Nous faisons Acte de PAROLE citoyenne tous les samedis dans le cadre de l’Opération VIGILE du samedi @ Québec | Montréal | Mont St-Hilaire | Gatineau depuis le 19 février à Québec.
    http://www.jesignequebec.com/detail-proposition.php?id=69
    Contribution que vous refusez de publiciser. Pourquoi ? Parce que l’éditeur est partisan et sous influence du citoyen partisan que vous êtes.
    Dommage, VIGILE.net avait tout grâce à votre commission, pour être ce qu’il nous faut. Un lieu d’échange et d’expression d’idées en appui à ce qui sur le terrain et sur clavier, s’exprime isolément ou collectivement dans l’espace public souverainiste.
    Mais comme je ne suis pas comme vous défaitiste, et que je n’oblitère pas la force que vous êtes, j’ose croire que le citoyen de vous êtes cessera de faire pression sur l’éditeur que vous êtes afin qu’il cesse indirectement et directement de censurer ce qui ne pense pas comme lui.
    Comme j’ose croire, qu’avant les prochaines élections, le PQ, le Bloc, QS, nos organisations citoyennes, notre députation dite souverainiste, profiteront de l’occasion unique qui leur est donnée de par l’instabilité actuelle provoquée par la faillite de la stratégie de l’évitement consacrée par le résultat du 2 mai, pour cesser de tolérer ce qui dans l’État illégitime du Québec/Canada unilatéral actuel, NIE le principe premier de la démocratie puisque cet État s’impose sur notre sol national sans obtenir le OUI de la démocratie québécoise.
    Cela pourra advenir le jour où d’aucun,es pourront prendre la parole, sans craindre la terreur matamore d’activistes qui ont eu grâce à votre protection dans VIGILE.net le haut du pavé trop longtemps. Quand les insultes aux personnes ne seront plus admises, et quand vous aurez cessé d’interdire le commentaire sur le commentaire, ce qui limite indument et de manière infertile le débat. Cela dit, vous êtes chez vous. Vous faites ce qui vous plait, et tant mieux, car c’est bien de cela qu’il s’agit, permettre à ce peuple souverain de faire ce qui lui plait, quand ça lui plait, chez lui.
    Si vous pouvez vous ressaisir, le PQ, le Bloc, QS, madame Marois, sa députation, le peuvent aussi. Et si vous ne le voulez pas, comment être crédible quand vous les blâmez d’être crispés sur leurs certitudes unilatérales ?
    Ce n’est pas dans la division, la soustraction que nous pourrons faire l’UNION de nos forces, mais dans l’addition et la multiplication. Dans la réunion de ce qui peut être réuni. Ce qui peut l’être c’est ce qui nous fait être démocrates. Partisans donc de la primauté effective de la souveraineté du peuple qui cesse de tolérer ce qui la nie.
    Luc A.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2011

    Monsieur Charbonneau,
    Vous nous dites ailleurs que «JAMAIS» l'indépendance ne se fera avec un seul parti.
    http://www.vigile.net/Devant-la-gravite-de-la-situation,39786
    Vous devriez vous réjouir parce que votre exigence démocratique sera bientôt plus que satisfaite. Un autre parti viendra en effet enrichir la coalition de vos rêves. Il en faut au moins un parmi ces partis qui, en plus d'être rassembleur, mettra résolument l'indépendance au sommet de ses priorités. Il y a là un vide à combler, ne le voyez-vous pas ? Je m'étonne de tant de véhémence de votre part contre cette nouveauté, pourtant un signe de vitalité démocratique !
    Si j'étais fédéraliste, c'est plutôt le bilan indépendantiste du PQ et de QS qui me ferait rire dans ma barbe; le PI aussi, mais pour d'autres raisons, son programme est indépendantiste mais son approche peu attrayante lui a fait raté son décollage.
    GV

  • Luc Bertrand Répondre

    15 juillet 2011

    Bonjour monsieur Frappier,
    Que je suis heureux de vous voir tenter de mettre fin à la récréation entre les péquistes indécrotables et les purs indépendantistes! Après les crises du printemps 2003 (après la perte du pouvoir), de la période 2004-2005 ("La Saison des Idées", la démission-surprise de Bernard Landry et la course à la direction du PQ qui a suivi) et celle du printemps 2007 (suite à la démission d'André Boisclair), je crois qu'il ne serait pas exagéré de dire que le site Vigile.net arrive probablement au moment le plus déterminant pour l'avenir du mouvement indépendantiste québécois. Étant donné que ces querelles entre les partisans du pouvoir à tout prix (PQ à la couleur du chef du moment) et les purs et durs de l'indépendance n'ont jamais cessé depuis la création de votre site, je suis très heureux de votre constat de la situation. Les "militants-brebis" toujours derrière leur "chef-berger" s'objecteront sans doute à votre prise de position en la qualifiant d'"anti-realpolitik", elle n'en reste pas moins objective, honnête et profondément réaliste.
    Je n'étais pas un internaute encore en 2000 lorsque vous avez lancé le merveilleux forum universel et interactif du mouvement indépendantiste qu'est Vigile.net, mais, connaissant votre très grande préoccupation vis-à-vis le lent et constant étiolement du mouvement souverainiste depuis le vol de 1995, je me dis que vous devez en avoir marre de voir les indépendantistes prendre ce "crachoir" de la sorte pour strictement "prêcher pour leur paroisse". Vous auriez pu abattre le poing sur la table, mais, probablement par respect envers les deux "factions" indépendantistes, vous avez choisi de vous en tenir aux faits en faisant référence à deux textes résumant bien les positions des deux parties. Et vous l'avez fait en insistant avec raison sur la conjoncture politique actuelle et l'importance capitale de poser le meilleur geste d'ici le déclenchement de la prochaine élection par Jean Charest.
    Évidemment, en tant que membre du Parti indépendantiste, je considère que nous avons déjà au moins les bases de ce nouveau "parti indépendantiste" devant remplacer le Parti québécois comme locomotive (ou navire-amiral) du mouvement indépendantiste. Je concède que le membership reste faible et ne s'accroît que très lentement, du fait du silence des médias nationaux et des sondeurs (le PI n'est jamais cité dans la liste des partis politiques lors des sondages téléphoniques, même s'il est reconnu par le DGEQ depuis près de quatre ans) à notre égard. Ces problèmes de visibilité et de communication expliquent les pauvres résultats électoraux du parti aux élections générales du 8 décembre 2008 ainsi que dans les partielles auxquelles a pris part le PI depuis sa création. Nous n'avons aucun(e) candidat(e) connu du public en général, probablement à cause de notre refus de se contenter de la "gouverne provinciale" - selon les règles d'une constitution que le Québec n'a jamais signée - et à cause du monopole exercé par le PQ sur les indépendantistes. Côté programme et valeurs fondamentales, aucun doute, le PI est solennellement et clairement engagé à réaliser l'indépendance suite à l'élection d'une majorité de député(e)s à l'Assemblée nationale. Le programme est volontairement réduit aux valeurs fondamentales auxquelles adhère le parti, car il est clair qu'il y aura un repositionnement de tous les partis politiques existants une fois le Québec reconnu comme un pays souverain.
    Au-delà de tout ce qui existe ou reste à créer (parti, coalition, constituante citoyenne, etc.) pour nous conduire à la vraie liberté, la question que tou(te)s les indépendantistes DOIVENT se poser d'ici la prochaine élection est la suivante:
    Vaut-il mieux s'entêter à élire un gouvernement provincial péquiste (avec le nécessaire report de la question nationale et connaissant déjà l'incapacité d'un tel gouvernement à régler nos problèmes de manière efficace et durable) ou placer toutes les énergies à créer un nouveau parti ou une coalition de candidat(e)s essentiellement et clairement engagé(e)s à réaliser l'indépendance du Québec (avec les risques de voir le PLQ ou la CAQ prendre le pouvoir et poursuivre le démantèlement de notre État-nation tant que ce nouveau parti ou cette coalition ne parviendront pas à convaincre la population de lui faire confiance)?
    Tant qu'on n'atteindra pas un consensus sur cette question capitale, nous allons continuer à nous chicaner et à faire le jeu de ceux qui veulent nous faire disparaître à jamais comme nation de langue, de culture et d'histoire françaises. Et si nous ne le faisons pas, nos adversaires ne rateront pas leur chance d'éradiquer ce qui nous reste de notre État, fruit des sacrifices de notre Révolution tranquille et de nos ancêtres depuis plus de 400 ans.

  • Martin Dulac Répondre

    15 juillet 2011

    D'accord pour un nouveau parti indépendantiste. Je constate que le PQ n'attire plus la sympathie du public. Il semble que, malgré un programme politique intéressant, les représentants en place ne sont pas capables de rallier une majorité de la population. La marque PQ n'enthousiasme plus, même devant le pire gouvernement de l'histoire du Québec. Dans la tête de la population dont l'esprit est bien formé par nos médias de masse, PQ et PLQ, c'est du pareil au même. Il faut voir clair.
    Un défi majeur attendra un nouveau parti indépendantiste. Comment faire élire un gouvernement qui travaillera dans l'intérêt de la majorité de la population si les médias tirent à boulet rouge sur tout ce qui ne fait pas parti de la clique des oligarques?

  • Laurent Desbois Répondre

    15 juillet 2011

    Le chat sort du sac!
    Orgasme total et à répétition!!!

  • webmestre Répondre

    15 juillet 2011

    Accéder au commentaire d'une page ne signifie pas lire le contenu de cette page.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2011

    Tout à fait d'accord avec M. Frappier. Comme j'ai déjà écrit, dans le contexte politique actuel les Québécois ont soif de nouveauté. La défaite cinglante du Bloc et la grande popularité d'un futur parti de centre droit de Legault en est une preuve flagrante.
    Pour les indépendantistes, offrir du nouveau à la population, c'est de leur offrir un nouveau parti avec un nouveau chef, une nouvelle stratégie et enfin une nouvelle façon de faire de la politique.
    En voulez-vous du nouveau!

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2011

    WOW... En effet, Charbonneau a fait de lui du CHEF mais lapidaire se devait être la réplique de Monsieur Frappier.
    Je vous remercie de la clarté de vos propos qui coulent comme de l'eau de source, je suis le premier adhérant à cette idée.
    Je ne fréquente plus le PQ depuis 1992 quand un certain Jacques Léonard, député de Labelle, refusait de faire de l'éducation populaire et politique avec l'argent que notre exécutif peinait à ramasser ici et là dans cette vaste circonscription. Mais pour acheter de stupides T-SHIRT et la revente à perte cela lui semblait utile.
    Quand j'ai donné ma démission puis déchiré ma carte du PQ tout l'exécutif et son député m'invitaient à signer une déclaration de confidentialité que j'ai bien sûr refusée en me levant le coeur par le fait même que l'on ait pu m'exiger cela. IGNOBLE, me disais-je à l'époque.
    Entre-temps j'ai eu un court, très court épisode de retour parce que Jacques Parizeau délogeait le stupide Jean-Marc Johnson ainsi que sa ridicule autonomie nationale. Quant à Bernard Landry il me levait encore plus le coeur après qu'il eut tant tergiversé à ne pas réhabiliter ce grand MICHAUD ! Marois, OUF! je vous en prie mais surtout pas avec ses escarpins de maîtresse d'école non vraiment pas capable et encore moins quand il s'agit de se rappeler ses accointances avec la FTQ, son fonds de solidarité (à quand les enquêtes?) où trop de syndicats par leur adhésion au PQ en prennent le contrôle... dehors les meubles le peuple mérite mieux.
    Depuis 1995, après ce vol spectaculaire de la démocratie par ce pays étranger qu'est le Canada, quand je voyage à l'étranger je ne m'identifie que québécois que ça plaise ou pas, je réalise que notre seule alternative est la déclaration pure et simple de notre indépendance territoriale, culturelle et nationale par l'effet d'une élection référendaire avec pour fond l'avancement d'un régime républicain, l'établissement des états généraux ayant pour but de prononcer la constitution québécoise et l'appel à tous les québécois que dorénavant leur appartenance nationale au Québec leur procure notre passeport en conséquence et, enfin, la réappropriation d'une monnaie nationale unique et ou associative aux plus offrants.
    Ce n'est plus une promesse de foi mais bien là où je nous vois dans un très court laps de temps en Amérique du Nord.

  • Serge Charbonneau Répondre

    15 juillet 2011

    Monsieur Cloutier, vous croyez vraiment qu'un "parti" indépendantiste, dans sa forme allégée et minimale, moderne et branchée, avec 125 candidats citoyens unis par un pacte simple à double volet : déclaration d’indépendance et constituante citoyenne pourrait rallier tous les Indépendantistes ?
    Moi, je crois que vous rêvez en couleur. Une simple pétition disant que nous proclamons le Pays ne rallie pas les gens, alors un parti…
    Et le parti Indépendantiste ?
    Il était encore trop compliqué ?
    Je crois que cette solution du passage de l'Indépendance par le parti sauveur est une impasse. Je crois que seuls les efforts mis en commun dans un but commun en conservant nos différences plutôt qu'en tentant de les nier peut nous mener vers le Pays.
    Un autre parti…
    Je vois déjà les fédéralistes rire au-dessus de leur barbe.
    Salutations,
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Serge Charbonneau Répondre

    15 juillet 2011

    J'ai très bien lu votre texte, Monsieur Frappier.
    Je ne commente jamais sans lire le texte.
    Et d'ailleurs comment peut-on faire pour envoyer un commentaire sans accéder à la page du texte?
    Dites-moi le truc, s'il vous plait, au cas où l'envie me prendrait de commenter sans lire.
    Merci pour le truc et allons-zi gaiement pour les nouveaux partis, je crois que le fractionnement c'est la solution. Nous sommes tous tellement différents. Alors, aussi bien se faire plaisir. Allez hop, chacun son parti et hop elllllle est partie !
    Salutations, Monsieur Frappier,
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2011

    [1] Serge Charbonneau pense qu'il faut unir tous les partis souverainistes.
    [2] Le Conseil de la souveraineté du Québec, Gérald Larose en tête, tourne en rond avec ce projet depuis 6 ans et n'y arrive pas. Tâche impossible. QS et PQ sont à couteaux tirés et le PI fait chambre à part, alors que d'autres se sont réfugiés dans l'action citoyenne, avec Cap sur l'indépendance et ailleurs.
    [3] Moi, je penche pour un "parti" indépendantiste, dans sa forme allégée et minimale, moderne et branchée, avec 125 candidats citoyens unis par un pacte simple à double volet : déclaration d'indépendance et constituante citoyenne.
    [4] Tout le reste est libre.
    [5] Un programme d'État. Pas de plate-forme électorale provinciale traditionnelle. Quelques items (4-5) simples au menu.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2011

    Miracle ! Le mot est lancé et il est bien choisi. Rien de prévisible ne laisse poindre la fin des injustices envers les Québécois, envers les petits peuples et les petites gens de chez-nous et de partout. L'appel au «miracle» m'apparaît plus pertinent que le renoncement à tout idéal pour rejoindre le PQ ! Le camp du «miracle» pourrait vite devenir le camp politique le plus nombreux chez-nous, s'il est animé d'un «esprit» capable de faire renaître l'espoir. J'ai le sentiment que c'est de plus en plus le camp le plus pertinent d'ailleurs, celui qui me semble rejoindre les populations d'Afrique du Nord, du Moyen-Orient, d'Asie centrale, d'Europe et d'ailleurs; il regroupe virtuellement les sans-moyens de partout, unis dans leur écoeurement de la violence inhumaine des puissances de l'argent, des atteintes aux droits humains et nationaux et des mensonges systématiques du discours politique et médiatique.
    Il nous faudra non seulement des gens compétents mais des gens porteurs de souffle, des gens inspirés.
    GV

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juillet 2011

    Ce qu'il nous faut au Québec c'est d'avoir un parti indépendantiste aussi radical (i.e. dont l'unique but est de rendre le Québec autonome sans faire de compromis) que les partis fédéralistes sont radicaux.

  • webmestre Répondre

    15 juillet 2011

    Comme le compteur enregistre 0 lecteur, même après votre commentaire, je conclus que vous n'avez pas lu le texte, vous contenant des sous-titres.
    Ça commence mal, pour un premier commentaire, de la part d'un auteur que par ailleurs j'apprécie.
    Dommage!

  • Serge Charbonneau Répondre

    15 juillet 2011

    Lorsque j'ai lu de votre part, Monsieur Frappier:
    «Il ne semble plus y avoir d’autre issu que celle de fonder un nouveau parti politique indépendantiste.»
    J'ai cru à une blague et j'ai pouffé de rire.
    Mais je m'excuse, vous étiez sérieux!
    Bon allons-y gaiement pour un nouveau parti qui lave plus blanc. Le mien est meilleur que le tien et hop le tour est joué...
    Demain nous serons Indépendant.
    L'Indépendance dans le fractionnement!
    Moi, je me dis que pour mettre plus de chance de notre côté, nous devrions avoir, non pas un mais au moins deux nouveaux partis. (*JOKE*) Plus il y en a, plus ça nous fait de bons textes sur Vigile.
    Et hop! Demain, il y a aura tellement de gens qui connaîtrons la recette de l'Indépendance que nous pourrons en faire un livre.
    Les livres de recettes sont les plus gros vendeurs.
    Avec les profits de ces ventes, il y aura de quoi subventionner Vigile pour l'éternité.
    Salutations,
    Serge Charbonneau
    Québec