Il a perdu tout feeling

Tribune libre

André Pratte, le cabot de La Presse, a pris un coup de vieux. Quand tout le monde dort, il signale sa misérable présence en hurlant à la lune, à la une de son journal qui le traite bien : tous les jours, un gros os fédéraliste, la moelle pleine de $ qu’il mordille, qu’il suce, qui le nourrit . Aveugle et sourd, il ne ressent plus aucun sentiment. Son flair, perdu. Ne lui reste plus que la servilité. Il ne sait plus où il est, ni ne sait qui il est. Il veut juste son os. Alors il grogne mais ne fait plus peur à personne. Un jour quand il ne sera plus serviable, son bon maître devra-t-il l’abattre comme un chien, et le remplacer par un autre qui fait plus peur? Peut-être. Mais ça, il ne le sait pas encore. Alors il continue à faire machinalement ce qu’on lui a si bien appris : il jappe et il hurle contre les Québécois. Si vous le voyez rôder près des marais, surtout ne le touchez pas, ne le flattez pas, car peut-être a-t-il la rage…
Lisez-le dans [son éditorial du 10 mai dernier->19683], où il essaie de mordre la cheville de Luc Plamondon.


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