Ignatieff et gouvernance souverainiste

Tribune libre

Dans l'article suivant, M. Ignatief a dit qu'il n'accorderait aucun nouveau pouvoir au Québec:
http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2009/06/20090604-161522.html
Est-ce que quelqu'un pourrait me dire comment la gouvernance souverainiste pourrait nous donner de nouveaux pouvoirs?
Ne faut-il pas promouvoir et enclancher le processus de création de notre pays?
Daniel Roy, C.A.


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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juin 2009

    Bonjour!
    [ «Michael Ignatieff ne manque jamais une occasion, chaque fois qu'il le peut, de se dire ouvert aux aspirations des Québécois. Jusqu'ici, son discours, vague à souhait, pouvait laisser espérer de la part d'un prochain gouvernement libéral l'octroi au Québec de plus de reconnaissance et d'autonomie. Il serait illusoire d'attendre quoi que ce soit à cet égard. Le chef du Parti libéral le reconnaît lui-même. Il n'a rien à offrir.--- Bernard Descôteaux,le Devoir,6 juin 2009 »]

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juin 2009

    @ Michel G
    On a compris que c'était peut-être un « pétard mouillé » du PrattiGescagnatiévisme... pour susciter et encourager la division de nos troupes en jouant le PQ contre les véhéments, et vice-versa. Pour l'heure on ne sait pas encore, le Congrès du PQ n'a pas tranché, et on ne sait pas ce que va annoncer madame Marois le 13 juin prochain, comme il est annoncé par GESCA. Est-il question d'une avenue possible parmi d'autres, est-il question d'un document de réflexion, est-il question de l'ébauche d'un programme dont on fera la promotion ? On ne sait pas.
    Ce que l'on sait, c'est que cela ne pourra emporter l'adhésion de toutes les composantes de la mouvance souverainiste, ce que je sais c'est que cela ne peut en soi constituer un PROGRAMME de SOUVERAINETÉ valide.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juin 2009

    M. Tellier, la citation de l'article du Devoir rajoute de l'huile sur le feu. Cet article est plus élaboré que les autres. Pour moi, c'est fini, il n'y a plus rien à attendre du Fédéral, et une preuve supplémentaire vient de sortir de la bouche du chef du PLC et du futur Premier ministre du Canada. La gouvernance souverainiste n'est que le travail normal de tout député provincial, qu'il soit souverainiste ou fédéraliste et elle ne donne presque rien, et ce on le sait par expérience. Il ne devrait plus y avoir d'équivoque pour personne, seule la création du pays du Québec compte maintenant.
    M. Michel G., qu'est-ce qui vous fait dire que la gouvernance souverainiste n'est plus dans les plans du P.Q. et que ce n'était qu'un pétard mouillé? J'imagine que vous vouliez dire qu'elle ne devrait plus être dans les plans du P.Q. suite à la déclaration de M. Ignatieff. Car à ce que je sache, le P.Q. n'a pas démenti la nouvelle de M. Lessard.
    M. Archambault, les termes d'un programme de souveraineté, peuvent inclure une foule d'idées avancées par vous et bien d'autres personnes, il ne suffirait que de les regrouper. Chose certaine, nous avons atteint le point où la résistance et l'affirmation devront être des principes à respecter dans l'élaboration de nos plans mais aussi dans le choix de nos outils. Car nous sommes en conflit et ces outils pourront ou non être listées dans un code de résistance et d'affirmation. Ces outils devront inclure le refus d'utiliser l'anglais pour quelques raisons que ce soit, à l'exception du service à la clientèle, et la dénonciation colorée et publique de tout ce qui est Canada et fédéraliste.
    Daniel Roy, C.A.

  • Michel Guay Répondre

    5 juin 2009

    Nous avons compris que la gouvernance souverainiste ou gouvernance provincialiste nationaliste à la Dumont n'est pas dans les plans du Parti Québecois et n'était qu'un pétard mouillé fédéraliste de Gesca donc des libéraux pour faire oublier le vote des libéraux de Igatieff contre l'application de la loi 101 au Québec .
    Les libéraux des commandites sont ceux qui ont grugés le plus les pouvoirs provincialistes du Québec depuis 1970 et ils poursuivront dans cette lignée comme l'affirme Ignatieff et sa gang des commandites à 500$ le couvert .

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juin 2009

    Bonjour!
    entrevue d'Ignatieff au Devoir jeudi 4 juin 2009 en après-midi
    [ «Ignatieff a dit ; «il n'est pas question de donner davantage de pouvoir au Québec au sein de la fédération ou encore de faire des gestes concrets pour donner de la valeur à la reconnaissance de la nation québécoise par la Chambre des communes .Quand j'ai dit qu'il fallait reconnaître qu'il y a une identité nationale chez les Québécois, c'était simplement pour me rendre à l'évidence. C'était pour moi un constat. Ce n'était pas plus que cela. En politique, il faut se rendre aux faits», a dit M. Ignatieff . Le chef libéral estime que la reconnaissance de la nation québécoise était avant tout une entreprise pédagogique. «Le grand effet de cette démarche a été de changer l'opinion publique dans le reste du Canada. Dire qu'il ne faut pas s'affoler à cause de ce phénomène qui s'appelle le nationalisme québécois. C'est une fierté nationale qui est compatible avec l'identité canadienne.» Selon lui, le fédéralisme actuel «fonctionne bien» et le Québec a tous les pouvoirs qu'il lui faut. Le Parti libéral, comme le Parti conservateur, n'a donc pas l'intention de laisser au Québec la maîtrise complète en matière de culture et de communications, comme l'a déjà réclamé le gouvernement Charest. Protester est un choix. Protester est un droit. Mais protester n'est pas une solution. Le Bloc québécois n'est pas une solution pour se débarrasser de Stephen Harper,preuve a été faite. ---Hélène Buzzetti et Alec Castonguay,le Devoir,5 juin 2009 » ]

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juin 2009

    Suite
    Quel pourraient être les termes d'un tel PROGRAMME de SOUVERAINETÉ permettant « de promouvoir et enclencher le processus de création de notre pays » comme vous dites M. Roy ? D'accord sur un point que nous sommes, le principe des souverainetés sectorielles seul, admet l'inadmissible asymétrie que cet État du Canada impose et qu'admet le souverainisme étatique historique depuis trop longtemps, tout cela étant le centre de l'impasse dans laquelle nous sommes confinés, autant par le Canada que par le souverainisme historique.
    NOUS, sommes le peuple souverain du Québec
    À partir de désormais...
    Au début, au centre et à la fin d'un projet de pays valide et légitime.
    Voilà ce que nous voulons, NOUS, le PEUPLE SOUVERAIN du QUÉBEC
    Il nous faut fonder le souverainisme sur la souveraineté du peuple. Celle qui doit être placée au début, au centre et à la fin de notre VOLONTÉ et de notre ACTION. C'est le principe fondateur de la démocratie, celui fait de la souveraineté du peuple démocratique et souverain, le seul valide fondateur d'un État légitime. Ce n'est pas le cas du Canada qui n'a jamais obtenu nommément le OUI qu'il nous refuse. Il faut donc le répudier en l'état. Ça tombe bien, le Canada ne parvient pas à emporter sur notre territoire national la libre adhésion des Québécois à tel État abusif.
    Une fois cet État invalidé, tout change.
    L'État illégitime du Canada n'a plus l'aval du peuple souverain du Québec, ne dispose plus de ce qu'il lui faut pour se prétendre un État démocratique valide menacé de sécession. Puisqu'il n'y a rien a séparé... on ne peut que séparé un tout uni. Or, il n'y a plus de tout uni, plus d'union valide puisqu'elle est répudiée nommément par les voix du peuple, pas plus que ne peut aujourd'hui être valide un État du Québec jamais fondé par un OUI.
    Cet État du Canada nommément invalidé par les voix libre du peuple démocratique et souverain du Québec, ne peut dès lors plus à la face du monde affirmer que sa légalité est légitime et démocratique. Il ne peut plus se contenter du statu quo de blocage et se contenter de provoquer un NON à l'État souverain du Québec puisqu'il n'aura lui, pas davantage obtenu le OUI qu'il lui faut pour se constituer en État valide et légitime.
    Il lui faudra bouger et c'est lui qui nous proposera des souverainetés sectorielles, et nous, nous dirons NON. Nous refuseront une souveraineté à la carte pour choisir la seule vraie souveraineté que nous voulons, celle du peuple souverain fondateur de l'État qu'il désire. Nous dirons NON, parce que nous aurons goûté à ce que représente le fait de ne plus être sous tutelle, mais le patron souverain. Ou nous dirons OUI, puis OUI, et enfin OUI à une souveraineté complète. Cette souveraineté qui permet aux peuples démocratiques de fonder un État légitime et valide pour lui et sa descendance. Tant qu'à la faire, par petit bout ratatiné, autant la faire pour de bon dans un contexte Nord-Américain formant une autre Europe où vit sur son territoire national un peuple à part entière et ouvert sur le monde et non confiné à la tutelle canadianisatrice, et ce peuple c'est...
    NOUS, LE PEUPLE SOUVERAIN du QUÉBEC.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juin 2009

    Le PrattiGescagnatiévisme après avoir constaté l'échec de la politique de la carotte de l'affairisme minoritaire Conservateur qui n'a rien obtenu du Québec, l'appui à la souveraineté ne recule pas et il ne parvient pas à obtenir l'adhésion du peuple du Québec au Canada des promesse jamais tenues et d'une reconnaissance factice, il se rabat sur le bâton du statut quo de blocage. Les canadianisateurs pensent qu'il vont pouvoir imposer d'autorité et de force tel enfermement simplement en suscitant à coup de menaces de représailles, de manoeuvres commanditaires et de propagande médiatique, un NON à l'État souverain du Québec tout en omettant de se nommément et symétriquement valider par réciproque un OUI.
    Dans ce contexte effectivement aucun espoir d'obtenir quoique ce soit de ce Canada là.
    Le Soleil-2009 06 04-Ignatieff n'accorderait pas plus de pouvoirs au Québec

    M. Roy a tout à fait raison de dire que le principe des souverainetés sectorielles en soi et que ça, n'a aucune chance d'aboutir en l'état de manière à donner au Québec plus de pouvoir pour l'État provincial du Québec.
    Mais cela ne veut pas dire que le fait de le demander par référendum, le fait d'obtenir un NON du Canada par la suite, ne permettra pas de faire avancer la cause souverainiste à au moins deux égards : pédagogiques et stratégiques.
    - De un, on parlera spécifiquement des avantages à fonder un État souverain maître de ses finances, de sa culture, etc.
    - De deux, le NON obtenu après qu'un OUI ait démontrer que les Québécois adhèrent au cette défense et illustration des bienfaits sectoriel de fonder un État du peuple souverain du Québec pourrait provoquer ce qu'a provoquer le NON à Charlottetown et Meech, à savoir un très net accroissement de l'appui à la souveraineté.
    Mais même cela ne suffit pas a nous doter d'un PROGRAMME de SOUVERAINETÉ digne de ce nom.
    Pourquoi ?
    - Parce qu'il s'agit encore et toujours d'assujettir le principe fondateur démocratique de la souveraineté du peuple à la fondation de l'État souverain ;
    - Parce que c'est encore et toujours le faire en vertu d'un souverainisme étatique historique qui a négligé d'établir la réciprocité des règles présidant à la fondation d'un État valide et légitime nommément soumis aux voix du peuple souverain du Québec sur son territoire national ;
    - Parce qu'il est question encore d'accepter que le Canada puisse asymétriquement s'imposer d'autorité sans se jamais nommément soumettre aux voix du peuple souverain, comme se proposent de le faire les souverainistes pour fonder cet État souverain valide et légitime que se peuple depuis la Conquête désire fonder sur son territoire national ;
    Un PROGRAMME de SOUVERAINETÉ congruent impose que cet assujettissement canadianisateur soit contré avant que ne soit fondé l'État souverain du Québec, d'autant si l'imminence de son avènement est reportée, comme c'est le cas actuellement, quoiqu'on veuille faire ou dire.
    Ce pourquoi il nous faut trouver autre chose que la seule souveraineté sectorielle parce qu'elle est considérée subsidiaire à la souveraineté du peuple alors qu'elle est primordiale. Il nous faut pour cela définir les termes d'un vrai PROGRAMME de SOUVERAINETÉ capable d'imposer la répudiation du Canada de l'actuel statu quo de blocage mis de l'avant par le PrattiGescagnatiévisme.
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