Le torchon brûle entre le Conseil de presse du Québec (CPQ) et la blogueuse Djemila Benhabib, blâmée sévèrement pour plagiat par le tribunal d’honneur des médias dans une décision qu’il a rendue publique il y a une semaine.
La blogueuse, qui avait déjà qualifié la décision du CPQ de « grossière job de bras », a convoqué les médias, jeudi, pour dénoncer, encore une fois, les attaques dont elle dit être victime. « Il y a eu une charge politique qui a été orchestrée contre moi. Il y a eu une charge médiatique qui a été orchestrée contre moi. La preuve en est la dimension [de la nouvelle] relayée de façon extrêmement insistante », a rapporté Radio-Canada.
La veille, la présidente du Conseil de presse, Paule Beaugrand-Champagne, répliquait dans une lettre ouverte aux premières critiques qu’avait formulées Mme Benhabib, sur sa page Facebook cette fois. « La vérité, c’est que le Conseil de presse existe d’abord et avant tout pour défendre le droit du public à une information de qualité, et non pour défendre des intérêts privés », a écrit Mme Beaugrand-Champagne.
Trois réactions
Jusqu’ici, Djemila Benhabib a réagi en trois temps à la décision du CPQ : une première fois dans ces pages, vendredi dernier ; puis sur sa page Facebook ; et, enfin, devant les médias jeudi. Chaque fois, elle a utilisé des mots durs à l’endroit du tribunal d’honneur des médias, auquel elle a reproché de participer à une « tentative d’exécution publique » et de « manquer de rigueur », en plus de le soupçonner d’entretenir des « accointances » avec des médias qui ont diffusé la décision du CPQ avant qu’elle ne soit rendue publique.
« Je reçois ça assez mal », a déclaré au Devoir Paule Beaugrand-Champagne, à propos des intentions que prête la blogueuse au CPQ. « S’il y a quelqu’un qui est en train de politiser cette affaire-là, c’est un peu elle. Tout ce que le comité des plaintes du Conseil de presse a fait, c’est analyser cinq textes qu’elle avait publiés sur Sympatico.ca et vérifier s’il y avait plagiat ou pas, inexactitude ou pas. »
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