Grèce: Tsipras résiste face à l'Eurogroup et confirme le référendum. Aucun accord signé

Dans le processus, implosion du couple franco-allemand

Impressionnant, le ton sévère et à la fois rassurant, le Premier Ministre grec Alexis Tsipras annonce à son peuple que la lutte se poursuit pour "retrouver le plus rapidement la liberté". En substance, A.Tsipras suggère que l'EuroGroup est une mafia antidémocratique.

Ses annonces:
Tsipras maintient le référendum dimanche pour trouver un meilleur accord dès lundi.
Il persiste et appelle à voter "NON" au référendum.
Il promet une réponse immédiate après le référendum
Tsipras répète qu'il ne veut pas sortir de l'UE, que pour quitter la zone euro il faut un référendum (coup de pression envoyé à l'EuroGroup)
Il parle d'un chantage inexplicable de la part de l'EuroGroup.
Il rappelle à son peuple que la situation est provisoire.
"L'Europe doit cesser de se comporter de façon non démocratque" a-t-il dit.

Malgré les pistolets européens braqués sur sa tempe, Alexis Tsipras, courageusement, poursuit sa lutte: aucun accord n'est donc signé.
Dans le même temps, c'est le couple franco-allemand qui vient d'imploser.

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« La démocratie se confond exactement, pour moi, avec la souveraineté nationale. La démocratie, c’est le gouvernement du peuple exerçant la souveraineté sans entrave. » Charles de Gaulle, 27 mai 1942

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