Diplômé en littérature à l’Université du Québec à Trois-Rivières, fils de comptable agréé, Fred Pellerin est devenu "conteur agréable par mégarde" après avoir été bercé par les histoires de sa grand-mère, de son voisin Eugène et de son père. Les histoires de Fred Pellerin sont celles de son village : Saint-Elie-de-Caxton, petit village québécois de la Mauricie à travers duquel anecdotes, potins, rumeurs passent à la moulinette pour en ressortir sous forme de contes pour adultes.
Fred Pellerin, c’est aussi plus de 200 000 spectateurs en Europe et au Canada, plus de 150 représentations à guichets fermés en France et 8000 spectateurs à Paris… 36 ans seulement et plus de
2 500 représentations professionnelles au sein de la francophonie mondiale…sans compter son entrée officielle dans le Petit Robert.
Dans son nouveau spectacle de conte "De peigne et de misère" présenté à l’Atelier à Paris, Fred Pellerin continue de faire vivre les légendes de Saint-Elie-de-Caxtone, cinquième chapitre qui met en scène Méo, le coiffeur…ou décoiffeur du village, qu’on découvrait au travers des précédents spectacles et qui prend ici, le premier rôle.
"Au recensement du Saint-Élie-de-Caxton légendaire, le barbier figure en tête de liste… Le barbier, Méo. Lui qui tint chignon sur rue principale pendant de nombreuses années et qui marqua l’histoire de son fer à friser. Au village, Méo veilla pendant longtemps sur la capillarité générale. À décoiffer juste à point, il su prendre de front tous les tenants de la raie droite et monotone. Le génie frisait la folie. Ou l’inverse. Et peu importe. Ça se tenait ensemble.
Maître dans l’art du sarclage, habile à trier les cheveux blancs et les idées noires, Méo avait surtout les cheveux en face des trous. Aussi, sachant tirer profit de son accès aux têtes des chacune et chacun, Méo en vint vite à s’inventer une philosophie du secret éventré et une sagesse de la redistribution de la confidence. Sans lui, les histoires ambiantes n’auraient pas l’élan qu’on leur connaît. Méo. Fin stratège de l’incroyable. Jusqu’à ce jour-là où le sort de l’humanité vint se poser sur les épaules du village. Ce fut lui qui sut garder vive la mèche de l’espoir." Fred Pellerin
Toutefois, à mon sens, Fred Pellerin, c’est d’abord et avant tout un vibrant représentant du langage québécois qui outrepasse les frontières, un "p’tit gars de chez nous" qui a su faire vivre les légendes de son village et prendre avec conviction et simplicité le bâton du pèlerin du conte québécois!
Un Québécois à la Grande Boucle
C’est maintenant confirmé, le cycliste de 25 ans, David Veilleux, natif de Cap-Rouge, en banlieue de Québec, fera partie de la
100 ième édition du Tour de France et deviendra le premier Québécois d’origine à faire partie de la Grande Boucle…un honneur qui rejaillit sur l’organisation cycliste québécoise en général et sur la détermination du cycliste caprougeois en particulier.
Henri Marineau
Québec
Deux Québécois au tableau d'honneur
Fred Pellerin, le pèlerin du conte québécois
David Veilleux à la Grande Boucle
Tribune libre
Henri Marineau2095 articles
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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1 commentaire
Stéphane Sauvé Répondre
12 juin 2013Merci pour ce met-sage positif, ca fait du bien de se reconnaitre dans les meilleurs d'entre-nous.