par Brousseau-Pouliot, Vincent - Comme les armées romaines de Jules César, les grands fonds d'investissement privés américains font la loi partout en Amérique du Nord. Partout? Au nord-est du continent, un petit village gaulois résiste tant bien que mal à l'envahisseur.
Mais cette fois, la potion magique du druide Panoramix n'y est pour rien.
Le Québec n'est tout simplement pas assez intéressant pour ces grands fonds d'investissement privé, croit le professeur Tom Velk.
" La plupart des sociétés québécoises sont soit trop petites, soit contrôlées par des intérêts familiaux, soit trop dépendante des subventions gouvernementales ", dit le professeur d'économie à l'Université McGill.
Quelques acquisitions
Certaines grandes firmes d'investissement privées ont tout de même acquis des intérêts au Québec au cours des dernières années: Dollarama, MAAX, Pages Jaunes, Bombardier Produits récréatifs et Station Mont-Tremblant (par le biais d'Intrawest).
" Leur marché, c'est l'Amérique du Nord, dit Michel Nadeau, directeur général de l'Institut sur la gouvernance d'organisations privées et publiques. Ils savent que les Québécois sont de bons gestionnaires. Ils achètent quand ils voient une bonne occasion de faire un profit. "
Des rumeurs à propos d'Alcan
Quelle sera la prochaine société québécoise inscrite en Bourse à tomber entre les mains d'une grande firme d'investissement privé?
L'aluminerie Alcan a déjà été au centre de rumeurs. Mais Michel Nadeau en doute fortement.
" Les métaux sont un secteur plus complexe qui fait face à des cycles économiques, dit-il. Même si un fonds d'investissement privé fait le ménage, il n'obtiendra pas de bons résultats immédiatement.
C'est pourquoi nous assistons à davantage de fusions que de prises de contrôle par des fonds d'investissement privés dans ce secteur. "
Fonds privés - L'appétit sans fin
Le Québec résiste, grâce à sa petitesse
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