La première ministre, Pauline Marois, a annoncé qu'André Boisclair avait renoncé à son statut d'employé permanent de la fonction publique québécoise. Il demeure délégué général du Québec à New York.
La double nomination de M. Boisclair, à la fois comme délégué du Québec à New York et comme haut fonctionnaire avec sécurité d'emploi à vie, avait suscité une levée de boucliers dans l'opposition et chez la presque totalité des commentateurs de l'actualité.
La première ministre a expliqué qu'elle avait eu une discussion la veille avec M. Boisclair au terme de laquelle ils ont conclu qu'il valait mieux qu'il renonce à l'une des deux fonctions, celle de sous-ministre adjoint au ministère des Relations internationales.
Mme Marois a précisé que la controverse soulevée par le traitement de faveur accordé à M. Boisclair lui avait permis de «mesurer l'ampleur de la volonté de changement des Québécois» en matière de nominations partisanes.
La première ministre péquiste a aussi avoué qu'elle avait été prise de court par la réaction courroucée qui a suivi la nomination de l'ex-chef du Parti québécois.
«J'étais convaincue que la personne avait une telle compétence, une telle expérience, qu'il n'y avait pas de problème à ce qu'il intègre la fonction publique de façon permanente», a-t-elle dit.
Mme Marois a par ailleurs annoncé la création d'un comité de sages dont le mandat sera de définir des critères à l'égard de la rémunération, des allocations de fin de mandat et des conditions d'accès à la sécurité d'emploi de ceux qui occupent des fonctions temporaires au service de l'État.
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