Dans Le Nouvelliste du 31 décembre et du 14 janvier, la Directrice de santé publique proclame une fois de plus son rôle de dispensatrice de connaissance scientifique sur la fluoration. Elle ne réalise pas que les gens qui s’informent savent qu’elle n’est ni l’unique ni la meilleure référence sur le sujet, elle qui, en réaction aux nombreuses questions pertinentes et référencées que lui posent les citoyens depuis deux ans, n’a pour toute réponse: «Je ne suis pas une experte, mais une administratrice», fonctionnaire incapable de répondre à une question aussi simple et fondamentale que de savoir la définition et le statut légaux de la fluoration et des produits utilisés, alors que le Ministère de la justice renvoie justement au Ministère de la santé sur cette question. Elle tente plutôt de nous endormir avec condescendance en disant que les questionnements des citoyens sont légitimes tout en évitant de répondre aux dizaines de questions figurant sur ctets.org (1).
Il semble que seule la Cour Suprême apporte un éclairage juridique valable sur la fluoration en définissant celle-ci comme «une médication de masse» et «un traitement médical collectif coercitif», en plus de décréter que la charte d’une ville (Toronto, en l’occurrence) ne lui permet pas d’imposer ce traitement à la population.
Par ailleurs, la directrice n’a jamais daigné s’exprimer sur les nombreux professionnels, experts et scientifiques avec formations et expertises reconnues dans tous les aspects de la fluoration (médecine, toxicologie, biologie, droit, éthique, écologie, économie) venus dire au gouvernement que «la fluoration est inutile, nuisible et illégale».
Plutôt que de se prononcer sur ces aspects primordiaux évoqués par les citoyens inquiets, elle préfère considérer que l’acceptabilité sociale ne la concerne pas et rappliquer avec l’annonce d’une étude-bidon censée «actualiser les données avec les habitudes de vie et de consommation de la population dans un contexte contemporain», objectif déraisonnablement ambitieux qui ne veut rien dire sachant que l’étude ne porterait que sur quelques centaines d’enfants et que, pour étudier la dentition de cette cohorte fort limitée, on fluorerait les 134 000 trifluviens sans leur consentement! N’importe qui ayant un minimum de jugement comprendra que ce projet est si insensé du point de vue éthique et méthodologique qu’on ne peut croire en son intégrité et en son impartialité, d’autant moins que la directrice en donne le résultat avant même que l’étude débute en affirmant que celle-ci va, non pas vérifier, mais «démontrer l’efficacité de la fluoration». Pourquoi gaspiller 125 000 dollars pour démontrer ce qui, selon elle, est déjà démontré?
Le site ctets.org (2) présente une analyse de cette bidonnerie concluant par le constat suivant: considérant que cette étude impliquera la fluoration de tous les citoyens contre leur gré et même à leur insu, et ceci pour plusieurs années, et considérant les accrocs impliqués contre des lois, la Charte des droits de la personne et le Code de déontologie médicale, on ne peut qu’en déduire que l’objectif réel est de contourner la volonté citoyenne pour imposer ce traitement médical à toute la population.
En d’autres mots, malgré leur déni officiel, le principe de l’acceptabilité sociale envers cette mesure coercitive est à ce point incontournable, même pour la directrice, qu’elle et ses complices fluocrates ont pondu cette idée de pseudo-étude pour arriver à leurs fins malgré l’opposition citoyenne indéniable (environ 17 000 signataires à ce jour). Cette façon anti-démocratique de procéder est fourbe et indigne de la confiance de la population. La DSP devrait descendre de son piédestal, elle constaterait qu’elle inverse les rôles: ce n’est pas elle qui informe les citoyens sur la fluoration, mais plutôt ceux-ci qui lui disent ce qu’il en est réellement, ils savent que partout les villes se dissocient une à une de cette aberration aussi inutile et nuisible que coûteuse et illégale.
(1) ctets.org-Conférencedepresse-RobertDuchesne-Annexes-RefonteQuestions…
(2) Idem-texte-pages7-10
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
21 janvier 2016Pourquoi le gouvernement et la ville de Trois-Rivières ne considèrent-t-ils pas la pétition citoyenne de la Coalition Trifluvienne pour une eau très saine (www.ctets.org ) (actuellement près de 17 000 signataires) qui démontre sans équivoque qu'il n'y a aucune acceptabilité sociale de cette mesure désuète, tel que le recommandait la commission en avril 2013 et ne révisent-ils pas leur position autocratique sur le programme de fluoration de l’eau potable?
Pourquoi les députés ne relancent-ils pas ce dossier à la commission parlementaire sur la santé publique puisque les recommandations de la Commission d’avril 2013 ne sont aucunement respectées?
De très nombreux arguments militent en faveur de l'abolition définitive de ce programme dépassé et son remplacement par des programmes d'éducation alimentaire et de soins bucco-dentaires tel que le suggère justement François Lachapelle dans son commentaire.
Pourquoi les quelques fonctionnaires pro-fluoration du MSSS et de ses DSP-acolytes s'entêtent-ils à poursuivre la défense de leur mantra en ignorant, comme les 3 singes, ces très nombreux arguments. Que veulent-ils préserver?
François A. Lachapelle Répondre
21 janvier 2016Félicitations à ce trifluvien qu'est Robert Duchesne pour la présentation d'un aussi bon résumé sur les enjeux concernés dans le dossier de la fluoration de l'eau de l'aqueduc de sa ville.
Quelle bêtise de mettre dans le même panier plus de 120 000 habitants de la région de Trois-Rivières et quelques centaines d'enfants parce que, disons qu'une majorité de ces enfants auraient des habitudes alimentaires néfastes pour la santé de leurs dents.
Cette approche de rouleau compresseur de la direction de la santé publique est bien loin d'une approche éducative qui prendrait le problème de santé publique dans son ensemble. Il est évident que si les enfants ne nourrissent mal, ce n'est pas seulement la santé de leurs dents qui est en jeu. C'est la santé de toute leur vie qui est exposée au diabète et aux maladies cardio-vasculaires.
La priorité: au lieu de dépenser de l'argent mal placé dans la fluoration de l'eau, il faut investir plus d'argent et plus d'éducateurs dans l'éducation des parents et des enfants. Mieux s'alimenter est capital et l'ajout de fluor dans l'eau potable d'une ville n'a aucune influence sur l'intelligence des buveurs sinon que d'encourager leur inconscience devant leurs responsabilités envers une saine alimentation.
La fluoration de l'eau nuit à ce qui devrait être un projet d'éducation pour obtenir et maintenir une bonne santé.