La cérémonie d'ouverture des Jeux de Vancouver

Fi du Québec!

Tribune libre

Je me demande ce qu’on fait encore dans ce pays qui refuse de nous accorder notre place.
La cérémonie d’ouverture des Jeux de Vancouver n’ont accordé aucune visibilité au Québec qui forme un quart de la population du Canada, alors qu’il y a eu pour toutes les autres provinces. Pire, le fait français a été complètement obnubilé et cela délibérément.
D’athlètes du Québec, je n’en ai vu aucun dans les rôles officiels du spectacle alors que l’histoire des jeux d’hiver nous dit que 47 pourcent des médailles ont été rapportées par des Québécois. Chez les artistes mis en vedette, seul Garou a été admis sur une brochette d’une dizaine et il a fallu qu’on demande de l’applaudir. Le Ô Canada, mal chanté d’ailleurs, et avec seulement quelques mots de français écorchés, l’Hymne olympique, les ballets, les danses carrées et les envolées de violon venaient de partout sauf du Québec. On est allé jusqu’au ridicule d’emprunter une légende québécoise, la chasse-galerie, pour en faire un diable de langue anglaise. Rien dans les costumes, les troupes ne soulignait les particularismes de notre nation. L’effacement total.
Ah, on a fait de la place aux autochtones, Inuits et bandes diverses, aux Écossais, aux Irlandais, aux Rocheuses, aux Prairies, aux séquoias, aux aurores boréales, mais pas de Grand fleuve, pas de Laurentides, pas de Gaspésie. La thématique a été pensée pour noyer le Québec dans la seule « nation » canadienne. Intention bien arrêtée.
Le multiculturalisme à son meilleur sans les ennuis de la francophonie.
Mais qu’est-ce qu’on fout encore au Canada?
Gilles Néron
Québec


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15 commentaires

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    17 février 2010

    @ Luke Drapeau:
    Ah, tu es de retour sur Vigile, toi?
    «Avec 7 pays, je crois que ce n’est pas si mal.»
    Le problème, c'est que je tu sais que je ne peux pas vérifier ça. Tu peux écrire ce que tu veux.
    «Et pour ton information j’ai déjà été souverainiste mais malheureusement aucun dirigeant politique a réussi à me prouver que ce projet était viable, à part sur papier.»
    Tout dépend de ce que tu pourrais considérer comme viable... Dans la mesure où tu serais en mesure de bien comprendre les données pertinentes si tu les avais devant toi.
    Et si aucun leader n'a jamais réussi à te convaincre, pourquoi aurais-tu véritablement été souverainiste? Tu pensais que c'était la nouvelle mode?
    Et, pour conclure, tu laisses entendre que parce que j'ai pu remarquer la qualité médiocre de ton français écrit, JE suis celui qui manque d'arguments???
    De ton côté, quels seraient tes solides arguments en faveur du fédéralisme, et de l'unité canadienne, Luke?

  • Luc Drapeau Répondre

    16 février 2010

    Tu dis
    "J’ai eu l’occasion de voyager, pour ton information, cher Luke. Et plusieurs fois, déjà. Mais toi, es-tu sorti sorti du Canada, ou du Québec, Luke ? Pas souvent, je supposerais..."
    Avec 7 pays, je crois que ce n'est pas si mal. Et pour ton information j'ai déjà été souverainiste mais malheureusement aucun dirigeant politique a réussi à me prouver que ce projet était viable, à part sur papier.
    Quand on accroche sur 2 petites fautes c'est peut-être parce qu'au fond vous manquez d'arguments.

  • Fernand Lachaine Répondre

    15 février 2010

    Monsieur Néron,
    Nous revoilà encore une fois en train de déchirer nos chemises sur la place publique parce que le français n'est pas respecté au Canada, pays anglo-saxon. Cette fois-ci c'est à propos des J.O. à Vancouver.
    Quelle misère.
    Le Canada a réalisé depuis longtemps que le poids du Québec diminue de plus en plus et que le poids des francos au Québec diminue encore plus vite. Donc pas de surprise là concernant les J.O. de Vancouver, British Columbia. Ça s'annonçait depuis longtemps.
    Ce qui m'inquiète immensément plus ce n'est pas ce qui se passe dans le Canada, non.
    Ce qui m'inquiète c'est que nous, les souverainistes/indépendantistes, sommes dans l'incapacité de faire front commun pour faire avancer l'idée de l'indépendance du Québec.
    Arrêtons de rester divisés et posons-nous la question: Comment, aujourd'hui, puis-je aider à faire l'indépendance du Québec ?
    Le chialage concernant ce qui se passe au Canada, ça fait 40 ans que nous le faisons et voyez où nous en sommes.
    Fernand Lachaine

  • Archives de Vigile Répondre

    15 février 2010

    Vous avez raison monsieur Gignac!
    C'est nous-mêmes qui devons nous sortir de ce merdier canadien.
    Malheureusement, beaucoup de québécois préfèrent le statut quo parce que lorsque ça ne va pas; on peut toujours accuser les autres. C'est la faute des anglais, des autochtones, des fédéralistes. Ce n'est jamais notre faute n'est-ce pas? Comme ça nous arrange!

  • Archives de Vigile Répondre

    14 février 2010

    Monsieur Jules de Lotbinière
    Suite à votre dernier message, je ne faisais qu'ironiser. Je suis très au courant de ce qui se passe au Québec et si les Québécois sont dans la merde jusqu'au coup, ils n'avaient qu'à ne pas réélire le gouvernement Charest, non?
    André Gignac le 14/2/10

  • Archives de Vigile Répondre

    14 février 2010

    Pensiez-vous sérieusement qu'il en serait autrement? Pensiez-vous que la français serait respecté à ces jeux organisés au Canada? Franchement!
    Nous avons voté non à deux reprises pour notre pays québécois. Nous les avons laissé réduire en pièces, notre Charte de la Langue Française depuis 1977. Nous avons élu Jean Charest à la tête de notre état nationale. Ils ont dirigé les fêtes du 400ème en évacuant toute la question identitaire. Ils envoient nos fils se faire tuer en Afghanistan. Ils financent la radio-poubelle de Québec qui vocifère jours après jours contre tout ce qui structurait notre société francophone. Ils nous ont fourré pour 40 milliards à la Caisse de Dépôt.
    Quel message leurs avons nous envoyé pour qu'il se se servent du Québec comme d' un paillasson? Celui q'ils pouvaient dorénavant aller de l'avant et nous mépriser parce que de toute façon; nous ferons rien pour les en empêcher. Ils ont maintenant le champs libre.
    Ils savent maintenant qu'il n'y aura aucune conséquence à leurs gestes malgré le fait que la Loi des Langues officielles du Canada a été violée et que la Charte Olympique n'est rien d'autre, qu'un morceau de papier hygiénique avec lequel on peut se torcher. Excusez-moi pour le gros mot. C'est cela la réalité!

  • Archives de Vigile Répondre

    14 février 2010

    Et Charest qui est allé mettre la cerise sur le "sundae", à Vancouver, en se plaignant aux autorités olympiques que la langue française n'occupait pas la place qui lui revenait; lui qui ne la fait même pas respecter au Québec. Plus con que ça, tu meurs!
    André Gignac le 14/2/10

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    14 février 2010

    @ Luke Drapeau:
    «Votre mentalité de petit peuple devient vraiment lourd sur le système, sortez donc du pays pour voir comment vous êtes vu...»
    J'ai eu l'occasion de voyager, pour ton information, cher Luke. Et plusieurs fois, déjà. Mais toi, es-tu sorti sorti du Canada, ou du Québec, Luke? Pas souvent, je supposerais...
    Et tu aurais dû écrire «...vraiment lourde...», ainsi que «... vous êtes vus...»; pourquoi tu ne commencerais pas par apprendre à bien écrire la langue française, avant de venir sur Vigile pour nous attaquer comme tu le fais là?

  • Archives de Vigile Répondre

    14 février 2010

    "Mais qu'est-ce qu'on fout encore au Canada"?
    Tant que nous élirons des politiciens qui ne font que servir leurs intérêts et ceux de leurs complices,
    aussi longtemps que la majorité des minoritaires anglophones québécois manqueront d'ouverture d'esprit envers les francophones québécois majoritaires,
    tant que la majorité des québécois des autres ethnies n'auront pas la gratitude d'aider les québécois de souche comme ceux-ci les ont aidés en les accueillant au Québec,
    tant que qu'une minorité de francophones québécois n'auront pas le courage de surmonter leurs peurs,
    eh bien, nous devrons continuer à subir humiliations après humiliations.

  • Benjamin Trottier Répondre

    13 février 2010

    « On ne peut pas être vingt-cinq pour cent de quelqu’un d’autre, » Gaston Miron

  • Archives de Vigile Répondre

    13 février 2010

    En effet, on semble toujours oublier le Québec. On célèbre les communautés authoctones de la façon la plus ridicule et clichée avec des costumes tout droit sortis d'un film d'hollywood pour passer pour des gens ouverts et pluralistes. Cependant, quand vient le tour du Québec, on préfère passer par dessus... Pourquoi tout ce discours sur le multiculturalisme du Canada quand on se sait même pas reconnaître l'un de ses peuples fondateurs....le QUÉBEC... Une seule solution, un pays à nous... Il me semble que personnage du passé l'à déjà mentionné: MAÎTRE CHEZ NOUS!! Il serait bon d'y revenir un peu....

  • Luc Drapeau Répondre

    13 février 2010

    Comment peut-on être fier d'être québécois avec tout les commentaires que l'on lit, les *bébécois ont un problème, il faudrait que tout mais tout soit en français. Malgré l'anglais il y a une chose que j'ai remarqué, il y avait plus de représentant du Québec que toutes les autres provinces réunis même si ça se passait en anglais. Voici quelques noms:
    1.Nikki Yanofsky
    2.K.D. Lang
    3.Jacques Villeneuve
    4.Julie Payette
    5.Garou (même s'il a fait une très mauvaise performance)
    6. Roméo Dallaire qui malgré qu'il est né dans les Pays-Bas à quand même passer sa jeunesse à Montréal.
    Alors oui malgré le peu de français qu'il y a eu il y avait plus de québécois que tout autres.
    *bébécois veut dire: québécois qui n'est jamais content de ce qui se passe en dehors du Québec ou de ce qui est organiser par autre que lui.
    Votre mentalité de petit peuple devient vraiment lourd sur le système, sortez donc du pays pour voir comment vous êtes vu, vous allez peut-être revenir la tête entre les deux jambes tellement vous êtes gênant des fois.
    Merci de me publier!
    p.s. mais je ne suis pas sur que vous le ferez.....

  • Archives de Vigile Répondre

    13 février 2010

    Mais qu’est-ce qu’on fout encore au Canada ?
    Bonne question....sans réponse.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    13 février 2010

    @ Gilles Néron:
    Vous écrivez: «La thématique a été pensée pour noyer le Québec dans la seule « nation » canadienne. Intention bien arrêtée.»
    «Le multiculturalisme à son meilleur sans les ennuis de la francophonie.»
    «Mais qu’est-ce qu’on fout encore au Canada ?»

    Oui, depuis plusieurs années, nos amis canadiens ont décidé, au lieu de tenter de nous assimiler en tentant de nous inclure comme partie intégrante de leur merveilleux Canada, de simplement se construire un pays sans nous! Ils appellent cela, le NATION BUILDING.
    C'est qu'aujourd'hui, dans leur univers multiculturaliste, toutes les cultures sont acceptées, même célébrées... sauf la nôtre!
    C'est pour ça aussi que maintenant, les fédéralistes sont des gens qui quand ils interagissent avec le rest of Canada, doivent pratiquement s'excuser d'exister, aussi. Le fait français en Amérique, cadre mal avec le nouveau Canada, où les Sikhs sont carrément encouragés à porter leur kirpans, même dans une salle de tribunal, alors que la langue française est vue uniquement comme une chose qui complique les rapports entre les communautés. Et qui coûte cher à entretenir...
    Nous sommes encore au Canada, parce qu'à Ottawa, ils sont allés jusqu'à voler un référendum, pour ne pas voir partir 25% de leur population (et des payeurs d'impôts); comme plus du tiers des réserves d'eau potable du Canada, et l'essentiel de tout son potentiel hydro-électrique. Sans compter ses industries du domaine de l'informatique multimédia et du secteur biotechnologique.
    On ne veut point nous laisser partir, mais on ne nous apprécie pas pour autant.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 février 2010

    Monsieur Néron
    Nous avons eu deux (2) chances de sortir de ce pays; les anglos et les multiculturalistes n'ont plus de respect pour nous et nous devons prendre notre trou! C'est aussi simple que ça! "Nice guys always finish last!" (Les bons gars finissent toujours derniers).
    André Gignac le 13 février 2010