« Cependant, comparé aux soins de base (donnés ou pas) aux personnes âgées, le financement de la fête nationale est-il une priorité? »
C’est avec cette question posée par André Pratte le 23 juin dernier que j’avais amorcé ma longue réflexion à savoir si La Presse n’a été rien d’autres depuis un demi-siècle que la plus grande des castratrices de la Révolution tranquille.
La question de Pratte a pu me servir d’introduction car elle se situe en droite ligne avec cette volonté de castration. Elle est au centre de la guerre des drapeaux qui domine les relations Québec/Canada depuis cinquante ans. « Que voulez-vous, c’que les séparatisses veulent, c’est d’avoir leur drapeau s’ule hood » (des voitures d’État officielles) a déjà dit un premier ministre du Canada dont certains ont souligné qu’il avait deux langues secondes.
S’il y a un très signifiant reflet de cette guerre de drapeaux, c’est quand Pratte ne s’en mêle point quand un de ses chroniqueurs semble moins sensible que lui quant au bien-être des aînées. Quand surtout l’argent viendra d’Ottawa comme un des siens l’a fortement souligné le 1er août.
Ce jour-la dans La Presse, François Cardinal s’était permis d’écrire. « C’est à se demander s’il est encore possible, en 2015, d’éviter de parler d’investissements publics sans tomber dans le discours platement utilitariste du genre « pendant ce temps-là, les vieux crèvent sans prendre leur bain », ou t’su vraiment nécessaire ».
Ce qu’il faut savoir ici, c’est que c’est Ottawa qui va payer la facture de 40 millions attachée à l’illumination du pont Jacques-Cartier à l’occasion du 375e anniversaire de Montréal, un événement qui risque fort d’être bien plus celui de la célébration de la 150e année du BNA Act de 1867, sachant que c’est France Chrétien-Desmarais qui préside actuellement le comité créé par le maire Coderre à cette fin.
Que l’on me comprenne bien. Il n’est pas question ici d’être contre ce projet d’élimination du pont Jacques-Cartier. Un certain faste est nécessaire dans la vie de tout peuple. Ce qui m’horripile, c’est plutôt les constants détournements des actes les plus importants de notre histoire nationale par un gouvernement canadien les retournant toujours à son avantage. On nous a fait le coup en 2008 avec Champlain. On se prépare à nous le refaire en 2017 avec de Maisonneuve.
Qui dit que la part du symbolisme n’a aucune importance dans l’existence d’un peuple?
Pourquoi Pratte ne rabroue-t-il pas ici son chroniqueur? Agissant ainsi, il semble accepter que n’ait aucune importance le nombre de bains en moins à donner aux personnes âgées quand c’est Ottawa qui paie les extravagances servant à glorifier le Canada, mais que cette préoccupation devient obsessionnelle quand il s’agit de célébrer notre grande résilience en tant que peuple.
Il faut ici se poser la question à savoir qui du PQ ou du PLQ, profite le plus quand la Fête nationale du Québec en juin est réduite à un point tel qu’elle ne devienne qu’une pale copie de la célébration de la Saint-Patrick en mars?
C’est le PLQ qui, évidemment, sort gagnant de cette mise au rancart, car moins on y voit de fleur-de-lysées dans les rues de Montréal, plus l’unifolié y est omniprésent, plus les Néo-Québécois comprennent qu’il n’y a qu’une seule nation au Canada. Vaut donc mieux voter pour un parti libéral qui, lui n’est pas entaché par la tache identitaire. Faisant le moins possible pour que la loi 101 ait quelque effets quant à leur intégration à la société d’accueil.
À La Presse donc, on s’inquiète moins des vieux quand il s’agit de fêter le Canada que quand il est question de célébrer notre résilience dans ce pays qui continue à nous nier en tant que peuple. Et ce qu’on a surtout toujours dénoncé est le fait que ce soient des « séparatistes » qui organisent la Fête.
Des « séparatistes» organisateurs de la Fête
C’est en effet la Société Saint-Jean Baptiste de Montréal qui, chaque année, orchestre les multiples célébrations de la Fête nationale à Montréal. Et, chaque année, il y a toujours quelque éminentes personnes l’accusant de politiser la Fête. Et chaque année, la SSJB fait tout en son possible pour démontrer que la Fête nationale du Québec n’est plus uniquement la fête des Canadiens français, mais bien celle de toutes es Québécoises et de tous les Québécois, quelque soit la couleur de leur peau, quelque soit leur religion, quelque soit leur pays d’origine.
Cette façon de voir les choses devrait plaire à tout gouvernement québécois, surtout à une époque comme la nôtre où le communautarisme et le radicalisme religieux risquent tant de freiner une véritable intégration des nouveaux venus à leur société d’accueil. Or, il arrive que ce ne semble pas avoir été l’objectif du gouvernement Couillard cet été, puisque, parmi les événements festifs qui se sont déroulés à Montréal, c’est l’organisation de la Fête nationale qui a le plus subi les affres de leur grand couperet.
Des festivités hyper-minimalistes
Et on a coupé dans la chair vive : un défilé se limitant à ne parader que sur moins de quatre kilomètres rue Saint-Denis. Il se peut qu’on en ait décidé ainsi pour ne point nuire à la qualité des spectacles de Québec et de Montréal, mais si ce n’était que cela : voilà qu’il a été décidé que le spectacle de Montréal aurait lieu le 23 juin, donc en même temps que celui de Québec.
Si une telle possibilité de fêter longtemps cette année a été ainsi occultée, la faute en revient à Martin Coiteux. Ce sont ses fonctionnaires qui ont expliqué aux organisateurs des célébrations qu’était trop coûteuse la location de la grande scène pour un seul spectacle dans le parc Maisonneuve. Sans compter, ont-ils dit, les frais de 50 000 $ en restauration d’une pelouse trop piétinée par les fêtards si dame pluie décide d’entrer dans la danse.
Il fallait donc se résoudre à ce que, dorénavant, le spectacle de la Fête nationale à Montréal se produise sur la grande scène du Quartier des Spectacles. Mais il fallait aussi tenir compte d’un gros hic: le spectacle devait avoir lieu le 23 plutôt que le 24. Raison alambiquée: on a décidé de ne point trop bousculer les organisateurs du Festival du jazz. Ils avaient signalé avoir absolument besoin de cette journée du 24 pour préparer leur ouverture officielle du lendemain. On devait donc se résigner cette année à des célébrations qui ne durent que l’espace d’un jour et demi.
Mais pourquoi ne pas avoir attendu l’an prochain pour que le Festival du Jazz s’ajuste et décale d’un jour le début de ses concerts en plein air, permettant ainsi à ce que, au moins en cette année 2015, la Fête nationale ait lieu au parc Maisonneuve? En soi, ce spectacle se subventionne en grande partie lui-même dû au fait qu’il est retransmis à la télé. Avec de nombreux commanditaires qui se bousculent au portillon. Ce qui m’amène à traiter de la piètre couverture médiatique de ces célébrations en cette année 2015.
Une couverture hyper-minimaliste
À la une de La Presse du 25 juin, la chose semblait prometteuse avec cette photo à la une de cette fillette drapeau à la main, juchée sur les épaules de son papa. « La rue Saint-Denis se drape de bleu » annonçait la légende alors que l’on nous invitait en page A-5, pour en savoir davantage sur le défilé et les fêtes de quartier de la veille.
Une grande déception nous attendait en cette page A-5 mangée aux deux tiers par une grosse publicité de Cavalia Odysséo. Voilà comment on traite notre Fête nationale à La Presse! Inutile de tourner les autres pages afin de chercher comment ont été couverts les deux grands spectacles de Québec et de Montréal. Néant de ce côté. Néant également dans La Presse du lendemain 26 juin. Place au jazz! La Fête nationale? Bof…, à l’année prochaine.
Il faut cependant dire que le Journal de Montréal n’a pas tellement fait mieux : à peine deux pleines pages sur le défilé et les fêtes de quartier, aucune couverture sur les deux méga-spectacles.
Même déception à la télé. On peut comprendre que les dirigeants de la SRC se sentent presqu’obligés de diffuser le grand spectacle de Montréal, mais est-ce que ce serait trop insister que de demander à ce qu’une si bleutée ferveur patriotique soit reprise à l’antenne le lendemain? Ou le surlendemain?
De la part de Télé-Québec, on aurait pu espérer que celui des Plaines soit rediffusé le samedi 27. Ce qui est enfin le plus déplorable dans cette pauvre couverture des deux célébrations, c’est que, tant le discours patriotique entendu sur les Plaines que le spectacle du Quartier des Spectacles à Montréal, étaient tous deux à l’heure du rapprochement entre les jeunes d’aujourd’hui et celles et ceux ayant été au cœur de la Révolution tranquille.
Ne serait-ce que pour cette raison, cette génération du Grand Bouleversement a peut-être plus besoin que les générations X ou Y à se sentir partie prenante de la Fête. Quitte à reporter un bain dans certains de nos CHSLD.
Des festivités curatives
L’apparition de la pilule contraceptive a été un facteur tout aussi déterminant que l’arrivée de la télé dans le changement des mentalités se produisant dans les années soixante au Québec. Résultat de cette émancipation de la femme: nous avons maintenant à vivre avec une pyramide d’âges inversée contrairement à celles bien aplaties par le bas que nous avions longtemps connues à une époque où les familles nombreuses caractérisaient tellement le Québec que cela avait suscité la curiosité de l’historien Arnold Toynbee.
Conséquences de cet état des lieux : l’on construit maintenant plus de résidences pour personnes âgées que d`écoles au Québec. Des résidences pour tous ces baby-boomers qui étaient dans la vingtaine ou la trentaine dans les années soixante. Et qui cumulent maintenant tout proche des quelque quatre-vingts ans d’existence.
C’est pour ces personnes âgées dont un grand nombre sont en perte d’autonomie qu’André Pratte s’inquiétait tant dans son édito du 23 juin dernier. Mais si notre éditorialiste émérite avait un temps soit peu pensé au moral de toutes ces gens, objet de son attention, il aurait peut-être plutôt secoué les dirigeants des résidences pour que tous ces personnes âgées dont ils ont la charge puissent à leur façon participer à la Fête nationale.
L’importance de vibrer ensemble
Quand une personne âgée vit en résidence en raison d’une perte appréciable de son autonomie, il y a grand risque qu’elle soit complètement prise en charge : souper à 17 heures, prise de médicaments à 19 heures, préparation pour le dodo à 20 heures. Certes, au soir du 23 juin dernier, les personnes âgées plus en santé physique et mentale ont pu regarder le spectacle des Plaines dans leur chambre.
Mais en soi, un spectacle aussi festif et symbolique ne mérite-t-il pas d’être vu et vécu en groupe dans un salon tout bleuté pour la circonstance? La question se doit d’être posée : le soir du 23 juin, combien d’administrateurs de résidence ont pensé enregistrer le spectacle des Plaines afin que les bénéficiaires de leur établissement puissent en jouir le lendemain? Ceux qui y ont songé et agi en conséquence ont sûrement fait grand bien à nombre de leurs bénéficiaires. D’autant plus que les deux spectacles avaient comme principal objectif de raffermir les liens intergénérationnels.
Un essentiel raccordement intergénérationnel
Depuis quelque temps, de véritables rabat-joies semblent avoir leur arrière-train collé aux banquettes de nos talk-shows où ils ruminent toujours le même message : « L’indépendance du Québec était une affaire d’une génération. Les jeunes ne s’intéressent plus à cette question. »
Les spectacles de Québec et de Montréal ont tous deux démontré que le lien entre les générations est encore tangible. Celui des Plaines débutant par un discours patriotique écrit et lu par Stéphane Archambault ne pouvait que ne pas être à l’unisson de cette volonté. On se rappellera que Stéphane Archambault a composé la très populaire chanson Dégénération qui commence par « Ton arrière-grand-père, il a déficher la terre ». Un hit qui, plus loin traitant de la génération actuelle, il y est scandé : « Et pis toé, mon p’tit gars, tu sais pu c’que tu vas faire… »
En ce soir du 23 juin, le soliste du groupe Mes aïeux savait vraiment ce qu’il allait faire quand, au milieu de la fumée et sous une musiques tonitruante, il est apparu devant une mer de fleurdelisés en vagues tonitruantes pour clamer : « Aux premières nations, ils ont uni leur destin, se sont serrés les coudes devant l’hiver et la faim. Ils ont rallumé le feu pour éclairer la nuit, feu dont les étincelles brillent encore aujourd’hui. »
La fierté de ce que nous sommes
Et Archambault d’énumérer ensuite toutes les villes «où des feux allaient en cette nuit réchauffer les âmes partout au Québec».
Considérant la teneur de l’éditorial qu’André Pratte avait pondu le matin même dans La Presse, on peut penser que le monsieur a avalé sa salive de travers en entendant un tel discours sur les Plaines. Il ne pu alors faire autrement que de se rappeler le célèbre discours patriotique de feu le bien-aimé comédien Jean Duceppe devant une immense foule rassemblée devant la sculpture de Calder sur l’Ile Sainte-Hélène.
La veille de ce 24 juin 1990, le Canada anglais avait dit non aux six faiblardes conditions que le gouvernement Bourassa avait formulées pour que le Québec accepte d’entrer dans le giron Canadian. Et qu’il signe la Constitution de 1982.
Voici comment, par son discours patriotique, Duceppe a répondu à ce niet du Canada anglais : « Je voudrais vous rappeler qu’à mesure que les jours passent, une évidence s’impose dans nos esprits avec une clarté lumineuse, le Québec est notre seul pays »
Comparant les deux discours patriotique, celui de Jean Duceppe en 1990 et celui de Stéphane Archambault en 2015, André Pratte a dû se consoler: au moins ce dernier ne parle pas de pays à faire. Il ne parle que de fierté. Or, en cet été 2015 qui débute à peine, se rassure l’éditorialiste émérite, la fierté d’être Canadien sera beaucoup plus à l’honneur que celle d’être Québécois
L’omniprésence estivale de la fierté d’être Canadien
En ce 23 juin, Pratte avait tête toutes les cérémonies du Canada Day qui, dans une semaine, allait accaparer une bonne partie des plages horaires de la SRC. Il y aura également cette maison canadienne de l’olympisme qui sera inaugurée le 8 juillet à Montréal. Il y aura surtout les jeux panaméricains qui vont débuter deux jours plus tard. Et qui seront ensuite suivis par des jeux para-panaméricains. « Tout un été en perspective où on ne parlera que de la fierté d’être Canadiens », pouvait se réjouir André Pratte.
Il avait surtout à se réjouir que, deux ans plus tôt, Ottawa aille fait des pressions auprès des fédérations sportives canadiennes pour que Marcel Aubut soit élu président du Comité olympique canadien. Imaginez : celui qui avait donné une couleur très bleutée à ses Nordiques, va maintenant militer à propager la fierté d’être Canadiens. En ce 8 juillet 2015, Aubut a bien démontré qu’il est devenu un très grand Monsieur Canada en inaugurant cette Maison olympique canadienne à Montréal. Pas question de parler du Québec à cette occasion.
Le 23 juin, Pratte s’en est réjoui d’avance. D’autant plus que, le surlendemain allaient débuter les Jeux Panaméricains. Pendant des jours, voire des semaines, la télé nous présentera des athlètes québécois se drapant le corps de l’unifolié avant de monter sur le podium.
Tous ces jeunes savent trop bien qu’en aucun moment elles et ils ne doivent épingler une simple épinglette bleue, si petite soit-elle, avant d’y monter sur la première marche Et même la troisième. Trop de risques de mettre en péril leur ambition d’être membres du contingent canadien aux Jeux de Rio l’an prochain.
De l’avis de Pratte, le nationalisme canadien qui se manifeste dans les sports est un sain nationalisme, mais point celui qui se manifeste durant les célébrations de la Fête nationale. C’est pourquoi il se réjouit tant cette année que le gouvernement Couillard en ait réduit la portée.
Va donc pour notre élite sportive qui, en quête d’aide gouvernementale fédérale, est ainsi littéralement embrigadée, mais la question est radicalement différente avec notre colonie artistique. Et ça, André Pratte semble le déplorer.
Nos artistes : un monde moins facile à embrigader
Les Félix Leclerc, Raymond Lévesque, Robert Charlebois, Gérald Godin et Pauline Julien ont, par leur art, largement contribué à ce que le Québec entre dans la modernité dans les décennies 60 et 70. Et même 80.
Le thème du spectacle de la Fête nationale à Montréal en 2015 a été de célébrer deux grands parmi les plus grands d’entre eux : Gilles Vigneault et Yvon Deschamps. On avait invité ces deux octogénaires, pas nécessairement pour qu’ils se produisent, mais pour que celles et ceux qui ont suivi leur trace leur rendent un brillant hommage, un hommage qui, en ce 23 juin, a dépassé de loin ce qu’ils pouvaient même s’attendre d’un gala de l’ADISQ.
Ce soir là, la grande joie des milliers de personnes faisant virevolter leur fleurdelisées sur la grande place du Quartier des spectacles, est de percevoir comment Vigneault était ému de voir et d’entendre les Ariane Moffat, Patrice Michaud, Marie-Pier Arthur chanter les chansons qui, au début de sa brillante carrière, ont poussé les Québécoises et les Québécois à être fiers de ce qu’elles et ils étaient en tant que peuple.
Les grands écrans disposés des deux côté de la scène permettaient à la foule de sentir l’émotion qui perlait du visage de Vigneault quand de juvéniles voix entonnèrent « Fer et titane/Sous les savanes/Du nickel et du cuivre/et tout c’qui doit suivre/Capital et métal/Les milliards et les parts/Nous avons la jeunesse/Et les bras pour bâtir ».
Il importe peu que ce soit une autre de ses grandioses poèmes- chansons qui a tant ému Vigneault en ce soir du 23 juin 2015. La mémoire fait souvent défaut à l’octogénaire que je suis moi-même devenu.
Là où ma mémoire ne flanche point, c’est de me rappeler comment Judy Richards s’était tournée vers l’homme de sa vie afin de bien saisir sa surprise quand les Marie-Pier Arthur et Isabelle Boulay ont interprété Aimons-nous quand même. La soirée ne pouvait se terminer sans que l’on se rappelle comment en 1975, il y a donc quarante ans, Vigneault a composé C’est à notre tour de nous laisser parler d’amour.
Amour, amour : ce qui nous permet de faire un lien avec la soirée d’allégresse qui, en même temps se passait sur les Plaines. Là aussi, les tous jeunes artistes ayant comme nom Louis-Jean Cormier, Salomé Leclerc, Alexandre Newski, les Four Seasons, ont chanté aux côtés de Nanette Workman et de Patrick Normand, le grand moment d’émotion de la soirée étant quand cette immense foule réunie s’est elle-même mise à chanter Quand on est en amour, cet immense hit de Plamondon. Quels beaux visages de jeunes filles toutes maquillées de fleurdelisées la télé nous a présentés à cette occasion!
Comment se fait-il que, tant à la SRC qu’à Télé-Québec, on n’ait pas encore pensé à rediffuser ces moments uniques de notre télé? En tout cas, il ne semble pas qu’André Pratte n’ait été autant ému que votre humble serviteur, par ces dits moments de la soirée du 23 juin puisque, six jours lus tard, il émit une indécente charge contre le nationalisme québécois. Nous en traiterons dans la dixième et dernière partie de ce texte.
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4 commentaires
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
30 septembre 2015Addendum: "...l'acte d'Union de 1840 fut une réponse du pouvoir impérial britannique au projet républicain des Patriotes." D.Parenteau... genre... rapatriement unilatéral de la Constitution de 1982 en réponse au référendum de 1980...
...d'autre part, nous nous devions de réaliser ce colloque (SSJB, 5 juin '15) sur l'Acte d'Union de 1840 afin de nous rappeler à nous-mêmes qu'il y a plus de 175 ans, nous avons été provincialiés et annexés en tant que nation minoritaire à une nation étrangère... Des quinze conférenciers qui sont venus faire des présentations dans le cadre du colloque, neuf ont décidé de soumettre un texte pour les Actes du colloque:
L'Acte d'Union-la deuxième conquête. Dossier publié par L'Action nationale, sept.-oct. 2015 vol. CV nos 7-8
Pour garder la mémoire: https://snt150.mail.live.com/?tid=cmglb04RRm5RGimgAhWtbndg2&fid=flinbox
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
27 septembre 2015Qu'est-ce qu'une nation qui vote pour sa destruction??
Depuis 255 ans, les héritiers de l'Empire britannique s'acharnent à réduire en cendre une nation qu'ils ont laissée pour morte dans les basses terres du Saint-Laurent. Appauvrissement, ignorance, complexe d'infériorité, négation de la fierté identitaire.
No wonder if we are assimilating to the master...
Le mercenaire que vous dénoncez utilise les journaux; la télé de radiocanne sert un autre beau nom français, Chapleau, pour déverser son fiel traître contre le fils du Duceppe que vous nous rappelez comme Patriote. Gilles Duceppe s'est retroussé d'une râclée assennée par son propre peuple, il pourfend l'ennemi de son mieux au seul débat qui l'accueille, il risque même son nom s'il échoue devant la tricherie ennemie, et que fait ce Chapleau djihadiste, il l'égorge dans sa caricature télévisée du dimanche soir canadian.
Une nation exsangue coule à pic et les plus doués aident l'ennemi à torpiller les canots de sauvetage!
Archives de Vigile Répondre
24 septembre 2015@Luis Chabot
C'est en effet surprenant que l'on ne puisse point retrouver ce formidable spectacle sur tou tv.
J'ai moi-même eu de la difficulté quand, ayant malencontreusement effacé l'enregistrement, j'ai tenté de me rappeler qui des jeunes artistes invités avaient interpréter telle ou telle chanson de Vigneault.
Je souhaiteraish tant que des pressions auprès de Radio-Canada se fassent pour que ce spectacle soit rediffusé. Idemp pour le spectacle des Plaines d'Abraham diffusé le 23 juin par Télé-Québec. Ces deux émissions font amplement partie de notre patrimoine culturel.
Archives de Vigile Répondre
24 septembre 2015Belle analyse sereine, merci M. Charron. J'aurais aimé trouver et partager l'hyperlien vers le visionnement du spectacle de la St-Jean 2015 dont vous parlez (au Quartier des spectacles). Étonnamment, me brève recherche sur l'internet n'a pas porté fruit. Comme si on nous cachait à nous mêmes...