Alors que plusieurs « caravanes » de migrants fuyant le Honduras font actuellement route vers les États-Unis, le président américain a rappelé que certains avaient lancé des pierres « perfidement et violemment » sur les forces de l’ordre mexicaines au moment de traverser la frontière entre le Guatemala et le Mexique. Après une déclaration consacrée à l’immigration, le président américain les a menacés depuis la Maison-Blanche: « S’ils veulent lancer des pierres sur notre armée, notre armée répliquera. »
Selon lui, « trois caravanes » de migrants « très dangereux » doivent arriver « très vite ». La veille, Donald Trump avait annoncé que jusqu’à 15.000 soldats pourraient être déployés à la frontière avec le Mexique. Le nombre de migrants aurait diminué passant de 7.000 à 3.500 et leur cortège ne devrait pas arriver à la frontière avant la mi-décembre. « Ils n’entreront pas, nous ne laisserons entrer personne », a assuré le président.
« Je leur ai dit (aux soldats) de considérer cela (une pierre) comme un fusil. S’ils (les migrants) lancent des pierres comme ils l’ont fait envers la police et l’armée mexicaine, je dis, considérez cela comme un fusil », a-t-il insisté.