COVID-19

Et s’il n’y avait pas de deuxième vague…

Pleins feux sur la gestion de crise

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Tribune libre

 




Depuis plusieurs semaines, même si la situation s’est considérablement améliorée au Québec eu égard aux cas de coronavirus et aux décès liés au virus, la plupart des intervenants s’expriment comme si une deuxième vague était « inévitable » et ce, même si la grande majorité des Québécois respectent les consignes de la santé publique à la lettre, notamment le port du masque dans les endroits clos et les transports en commun, et les deux mètres de distance.

J’en ai pour preuve tout le train de mesures présentées par le ministre de la Santé, Christian Dubé, lesquelles, soit dit en passant, particulièrement la nomination d’une personne imputable dans les CIUSS, et l’interdiction de déplacements d’un CHSLD à l’autre pour un préposé aux bénéficiaires, auront surement leur utilité « dans l’hypothèse où une deuxième vague émergeait ».

Toutefois, pour l’instant, aucun signe précurseur ne laisse présager de l’éclosion d’une deuxième vague. Conséquemment, je suis d’avis que le ministre de la Santé, en étroite relation avec la santé publique, présente son plan d’action comme étant une garantie que les ratés de la première vague seront aplanis si le coronavirus reprenait de l’ampleur… et non pas comme si une deuxième vague était « imminente », une stratégie négative, voire défaitiste, qui ne peut que contribuer à créer un sentiment de panique dans la population encore ébranlée par la première vague!

Pleins feux sur la gestion de crise

« M. Legault s'est fait bombarder de questions par la cheffe de l'opposition officielle, Dominique Anglade, qui cherchait à savoir ce que le premier ministre avait fait entre le 12 janvier et le 9 mars pour préparer le Québec à affronter la pandémie.

«Comment se fait-il?» que le gouvernement est resté les bras croisés, selon elle, alors qu'à l'échelle internationale se multipliaient les signes avant-coureurs et les voyants lumineux indiquant que la crise serait mondiale et imminente. 

«Qu'est-ce qui s'est passé entre le 12 janvier et le 9 mars?», a insisté Mme Anglade, reprochant au premier ministre de ne pas avoir anticipé la crise.   

D'entrée de jeu, elle lui a demandé pourquoi son gouvernement avait  attendu le 27 février pour commander du matériel de protection, alors que d'autres provinces étaient intervenues beaucoup plus tôt, dès janvier. »


https://www.msn.com/fr-ca/actualites/quebec-canada/pand%c3%a9mie-de-la-covid-19-fran%c3%a7ois-legault-d%c3%a9fend-sa-gestion-de-la-crise/ar-BB18a4Th?ocid=msedgdhp  

Commission d’enquête écartée

« Le chef intérimaire du Parti québécois, Pascal Bérubé, s'est adressé au premier ministre François Legault sur cet enjeu. Il lui a demandé pourquoi il n'a pas mis sur pied une commission d'enquête comme son homologue ontarien Doug Ford.

«Le premier ministre ne devrait pas craindre une commission d'enquête, puisqu'il nous dit que la seule erreur qu'il a commise, c'est de ne pas avoir payé à temps les préposés aux bénéficiaires, a-t-il déclaré. Pourquoi avoir choisi une commission inoffensive, non contraignante, qui ne permettra pas d'aller au fond des choses? »

https://www.msn.com/fr-ca/actualites/quebec-canada/la-commissaire-%c3%a0-la-sant%c3%a9-enqu%c3%aatera-sur-la-performance-du-r%c3%a9seau-durant-la-pand%c3%a9mie/ar-BB18a9fl?ocid=msedgdhp  


Henri Marineau

 


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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