Si le manque d’éthique dans l’affaire UNIS a eu raison du ministre des Finances Bill Morneau, je suis d’avis que l’implication personnelle du premier ministre dans l’octroi d’un contrat sans appel d’offres à WE Charity avec lequel Justin Trudeau entretenait des liens très étroits est suffisante pour qu’il tire lui aussi sa révérence.
À mon sens, Justin Trudeau a sacrifié Bill Morneau sur l’autel du scandale pour sauver sa tête comme il l’avait fait avec Jody Wilson-Raiboult dans le dossier SNC Lavalin. Sans présumer du verdict du commissaire à l’éthique eu égard à Justin Trudeau dans l’affaire UNIS, je serais fort étonné si M. Trudeau n’était pas imputable d’un troisième blâme depuis qu’il occupe le poste de premier ministre.
La survie du gouvernement est littéralement compromise. Déjà, le Bloc québécois menace de déposer une motion de censure envers les libéraux si Justin Trudeau et sa chef de cabinet, Katie Telford, ne démissionnent pas, provoquant de la sorte, si la motion est appuyée, des élections générales anticipées auquel cas le PLC aurait toute une pente à remonter.
Par ailleurs, à mon avis, Justin Trudeau mise sur le mauvais cheval en la personne de Mark Carney pour remplacer Bill Morneau aux Finances, M. Carney, c’est un secret de polichinelle, visant davantage le poste de chef du PLC, en l’occurrence de premier ministre du Canada.
De toute évidence, les astres sont alignés pour une démission de Justin Trudeau à titre de premier ministre, l’accumulation de blâmes de la part du commissaire à l’éthique faisant foi d’un manque de jugement patent de sa part, entachant par le fait même sa légitimité comme représentant des Canadiens sur la scène internationale… Assez, c’est assez!
Même Brian Myles « en a marre »…
« Selon les informations du Toronto Star, Justin Trudeau et son entourage voient dans la crise sanitaire une occasion d’étendre les politiques progressistes du Canada dans les domaines comme les soins à la petite enfance, les résidences pour aînés et autres initiatives pour accroître le filet de sécurité sociale à grands coûts. Qu’importe que ces politiques empiètent sur les champs de compétence des provinces et qu’elles fassent gonfler le déficit. »
https://www.ledevoir.com/opinion/editoriaux/584255/les-casseroles-de-trudeau-we-en-avons-marre
Henri Marineau, Québec
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