Est-ce que l’étincelle va se transformer en flamme ?

Crise de l'euro

« Esclave est celui qui attend d’être libéré »
Un mouvement populaire baptisé « l’étincelle » est né en Grèce. Le
mouvement est parrainé par nul autre que Mikis Theodorakis : compositeur et
figure emblématique de la résistance.
Hier, des milliers de Grecs étaient
rassemblés devant la station de métro Université. La foule a entre autres
entonné un air avec Mikis Theodorakis qui a déclaré que la liberté n’est
pas un don, mais qu’elle doit être gagnée.
Différents intervenants, dont
des professeurs d’Université et des intellectuels, ont appelé les Grecs à
résister et à s’opposer aux mesures d’austérité imposées.
La foule a
ensuite convergé vers la Place de la Constitution qui est occupée depuis
une semaine par des citoyens qui s’opposent aux mesures de rationalisation
économique et d’étranglement fiscal du peuple grec.
Compte rendu : Constant Tzournavelis
Source : Journal Eleftherotypia
Lien : http://www.enet.gr/?i=news.el.ellada&id=280428
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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    1 juin 2011

    Mikis Theodorakis, célèbre compositeur grec que le cinéaste et fervent indépendantiste Pierre Falardeau admirait au plus point, et pour cause. Son oeuvre la plus réputée sans doute, c'est le Canto General, oratorio composé à partir d'un recueil de poèmes du Chilien Pablo Neruda. Ça raconte la lutte des Latino-Américains contre les impérialistes et les capitalistes qui les vampirisent depuis des siècles. Il s'agit, en gros, des mêmes impérialistes et des mêmes capitalistes à qui nous avons affaire.
    Il existe du Canto General une version qui date de 1975 et dans laquelle la sublime chanteuse Maria Farantouri tient la première place. À mon avis, c'est la meilleure version, la plus poignante. On peut l'entendre gratuitement sur le site MusicMe.com. Mais je paierais bien pour m'en procurer le CD, devenu introuvable ou presque, semble-t-il. Cette version comporte une dizaine de morceaux. "Algunas Bestias" et "Vienen Los Pajaros" sont, à mon avis, les meilleurs. Je comprends peu l'espagnol, mais, à elle seule, la musique de Théodorakis nous insuffle l'espoir profond qui anime toute lutte authentique contre l'injustice.
    Une musique puissamment évocatrice.
    Luc Potvin
    Verdun