L'entretien de Vladimir Poutine réalisé par TF1 et Europe 1, qui est une exclusivité mondiale, a été largement apprécié par les Français et par les deux journalistes vedettes qui ont posé les questions et qui ont pu rencontrer pour de vrai le président russe.
Vladimir Poutine a montré dans cet entretien aux Français que la Russie aime la France et la respecte et que la Russie souhaite d'excellentes relations avec la France et le peuple français mais aussi qu'il était prêt au dialogue avec Barack Obama et le nouveau président ukrainien. La position dans le passé du général de Gaulle, qui a sauvé la France d'une défaite morale cuisante avec l'occupation allemande durant la Seconde Guerre mondiale et de l'occupation américaine en chassant les troupes américaines de France, permet de faire le lien entre la France et la Russie aujourd'hui. Dans cet entretien Vladimir Poutine montre que la Russie est un grand ami du peuple français et de la France et a loué la mémoire des résistants français qui se sont battus aux côtés des Russes durant la Seconde Guerre mondiale contre le nazisme.
Journalistes impressionnés
On découvre deux journalistes, celui de TF1, Gilles Bouleau, et d’Europe 1, Jean-Pierre Elkabbach, tout surpris d'avoir rencontré un président agréable et correct, comme si les deux journalistes devaient secouer dans leur tête tout ce ramassis de clichés et de désinformations accumulés ces dernières années sur la Russie et sur le président russe. Jean-Pierre Elkabbach, journaliste chevronné, a déclaré : « « Ni Poutine, ni son entourage n’ont cherché à connaître les thèmes des questions. Et j’en connais des dirigeants français qui pourraient en prendre de la graine. L’entretien s’est déroulé de part et d’autre sans préalable, sans conditions et sans tabou. Vladimir Poutine a accepté de répondre à toutes les questions que nous lui avons posées avec Gilles Bouleau », a ajouté Jean-Pierre Elkabbach sur l’antenne d’Europe 1 ». Gilles Bouleau dit : « on a eu une convergence des planètes. On a groupé nos forces. Il aurait été difficile pour une radio seule ou pour une télévision seule d'obtenir cet entretien. On a attendu 8 mois et 10 heures. Nous étions dans une sorte de Kremlin bis à Sotchi.
L'entretien a duré plus que les 30 minutes prévues.
Il était disert, ouvert, sans langue de bois. Il était d'une vivacité incroyable par rapport aux questions qu'on lui posait donc ça s'est très bien passé.
Il n'a pas refusé de répondre à des questions. Nous n'avions aucunes consignes concernant les questions. Personne ne nous a demandé ce qu'allait être les questions posées. L'interview était pour moi fascinante ». Jean-Pierre Elkabbach et Gilles Bouleau sont ressortis enjoués de leur rencontre avec le président russe, brisant ainsi les clichés négatifs colportés sur l'homme fort du Kremlin.
Points ridicules d'une certaine France
Sur la pointe d'humour de Vladimir Poutine sur Hillary Clinton en déclarant « Il est préférable de ne pas débattre avec les femmes», une Française n'a pas apprécié. C'est Valérie Trierweiler, qui a envoyé un tweet à la suite de l'entretien du président russe dont le Figaro s'est empressé de publier : « Dans un tweet envoyé mercredi soir pendant l'entretien du président russe avec des médias français, l'ancienne compagne de François Hollande s'affiche + heureuse de ne pas avoir à serrer la main de Poutine+». Les Français, eux, sont contents comme les deux journalistes vedettes de voir un président russe en fin connaisseur des dossiers vouloir le dialogue sur la question de l'Ukraine et déclamer son admiration pour la France et son peuple et seraient, eux, heureux de pouvoir lui serrer la main !
Dans cet entretien Vladimir Poutine, a lancé un appel aux Français, en fustigeant l'agressivité américaine et les abandons de souveraineté des pays européens au profit de l'impérialisme américain, pour que la France et les peuples européens retrouvent leur autonomie.
La Voix de la Russie