En route pour le Grand Remplacement : nos sociétés refusent la fertilité !

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Le génocide en douce

Le Québec souffre des conséquences d’un véritable génocide en douce à l’heure où l’IVG est sanctuarisée en France. Il importe de témoigner de la réalité avant que la police de la pensée ne finisse par imposer sa chape de plomb sur toute la francophonie.
La question de la liberté d’expression – dans le cas du projet de loi français sur le délit d’entrave à l’IVG – revient hanter tous les patriotes qui se mobilisent contre la pensée unique. En effet, une fois le débat sur l’IVG confisqué, l’oligarchie en place pourra légiférer sur le droit de discuter de l’immigration, des frontières ou du mariage. La gauche caviar perd, manifestement, les pédales à l’heure où elle risque d’être remerciée de ses services par le peuple.
Chez nous, au Québec, il est malaisé de traiter d’un sujet aussi controversé que l’IVG et, bien que nos lois soient moins liberticides que celles qui prévalent chez vous, plusieurs officines de la rectitude politique veillent au grain. C’est tout de même cocasse de profiter de la controverse qui entoure le nouveau projet de loi français pour venir s’épancher sur le sujet en profitant de l’hospitalité d’un site de réinformation comme le vôtre. On se sent, littéralement, entre l’arbre et l’écorce !
La natalité est en baisse au Québec, comme en France, et l’augmentation incessante des ratios d’immigrants fait en sorte d’accélérer un phénomène que certains qualifient de « Grand Remplacement » chez vous. Plus de 50.000 immigrants déferlent, année après année, sur le Québec et les oligarques aux manettes aimeraient hausser la cadence jusqu’à atteindre le nombre fatidique de 75.000 nouveaux venus. On parle d’une véritable déferlante migratoire alors que la population totale du Québec avoisine les 8 millions d’âmes. Les Québécois tentent, bon an mal an, d’absorber un ratio d’immigrants deux fois plus élevé que chez leurs cousins français. Et il faut ajouter à ce tableau l’incontournable réalité des IVG qui dépassent le cap des 25.000 cas recensés chaque année.
Une donne qui est biaisée depuis que la loi n’oblige plus les praticiens à émettre une déclaration en bonne et due forme.
La société du spectacle impose ses dogmes et ceux ou celles qui refusent de s’y soumettre s’exposent à en payer le prix. Prônant d’accessoires droits de la personne, asservis à la libre circulation du capital, la nouvelle inquisition libérale-libertaire mousse des plans qui sont manifestement destinés à dissoudre tout ce qui fondait la famille, socle de notre civilisation. Nos censeurs réclament l’ouverture des frontières à une immigration croissante et interdisent, d’office, tous les mouvements citoyens qui ambitionnent de défendre la famille. Voyez-vous, la famille, contrairement aux images d’Épinal véhiculées par la gauche institutionnelle, n’est pas une institution bourgeoise. Il s’agit de la fondation sur laquelle nous avons bâti nos sociétés depuis la nuit des temps. Il est peut-être temps que les hommes et les femmes se questionnent sur leur rapport avec une sexualité qui s’apparente, de plus en plus, à une fuite en avant.
L’IVG ne doit pas devenir une forme de contraception comme une autre. Notre société décervelée aurait besoin d’un temps d’arrêt pour que les hommes et les femmes puissent réapprendre à s’aimer. Puisque l’amour possède ses propres saisons qu’il importe de respecter, comme l’agriculture ou le temps de la chasse. Sans pour autant rejeter les méthodes contraceptives qui existent, il serait sage que la femme apprivoise les cycles qui fondent son bios. Et que l’homme sorte de sa léthargie libidinale ! Mais nous sommes loin de la coupe aux lèvres. Débattre de l’avortement ne consiste pas à vouloir l’interdire ou en faire la promotion, mais devrait plutôt, dans une société saine d’esprit, nous aider à prendre conscience de cette infertilité qui fonde nos rapports trop souvent égoïstes.

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Patrice-Hans Perrier181 articles

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Patrice-Hans Perrier est un journaliste indépendant qui s’est penché sur les Affaires municipales et le développement urbain durant une bonne quinzaine d’années. De fil en aiguille, il a acquis une maîtrise fine de l’analyse critique et un style littéraire qui se bonifie avec le temps. Disciple des penseurs de la lucidité – à l’instar des Guy Debord ou Hannah Arendt – Perrier se passionne pour l’éthique et tout ce qui concerne la culture étudiée de manière non-réductionniste. Dénonçant le marxisme culturel et ses avatars, Patrice-Hans Perrier s’attaque à produire une critique qui ambitionne de stimuler la pensée critique de ses lecteurs. Passant du journalisme à l’analyse critique, l’auteur québécois fourbit ses armes avant de passer au genre littéraire. De nouvelles avenues s’ouvriront bientôt et, d’ici là, vous pouvez le retrouver sur son propre site : patricehansperrier.wordpress.com





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