La société chinoise CNPC s’est retirée du projet gazier iranien South Pars, a annoncé dimanche 6 octobre le ministre iranien du Pétrole Bijan Namdar Zangeneh.
Le ministre iranien du Pétrole a commenté aux journalistes le retrait de la société chinoise China National Petroleum Corporation (CNPC) du projet iranien South Pars.
«Oui, ils sont partis», a-t-il indiqué.
Le ministre a ajouté que l’entreprise iranienne Petropars s’en occuperait désormais seule et qu’initialement l’Iran avait cherché à faire participer au projet des investisseurs étrangers.
South Pars est le plus grand gisement gazier au monde. Début juillet 2018, la compagnie pétrolière iranienne NIOC avait signé avec Total un contrat d’un montant d’un milliard de dollars portant sur le développement de la phase 11 de South Pars.
En novembre 2018, il avait été annoncé que la CNPC avait officiellement remplacé Total dans le projet, le géant énergétique français ayant annoncé son intention de se retirer pour ne pas subir les sanctions américaines.
Sanctions anti-iraniennes
Le 8 mai 2018, le Président américain, Donald Trump, a indiqué que son pays se retirait de l'accord signé en 2015 entre des grandes puissances et l'Iran, qui avait alors accepté de brider son programme nucléaire en échange de la levée d'une partie des sanctions internationales.
Les États-Unis ont alors décidé de rétablir leurs sanctions visant l'Iran ainsi que les entreprises ayant des liens avec Téhéran. Ces dernières ont eu jusqu'au 4 novembre 2018 pour se retirer de la République islamique si elles ne voulaient pas être soumises aux mesures américaines.