Les militants souverainistes ont fait leur choix… L’avocat de 43 ans, Paul St-Pierre Plamondon (PSPP), devient le dixième chef du Parti québécois (PQ) avec 56,02 % du suffrage au troisième tour devant son plus proche rival, Sylvain Gaudreault qui incarnait, dans cette course la continuité alors que PSPP proposait le changement.
Parmi les nombreux commentaires entendus ou lus dans les médias, j’en retiens deux qui me semblent déterminants pour le repositionnement stratégique du PQ sur l’échiquier politique québécois, à sa voir le tempérament du nouveau leader péquiste, et l’attrait qu’il a exercé auprès des jeunes tout au cours de sa campagne.
À mon avis, l’enthousiasme, le dynamisme de PSPP et sa volonté féroce de bien performer dans les deux prochaines années font de lui un politicien inspirant qui deviendra à cout sûr une bougie d’allumage qui se reflètera partout oèu il passera au Québec, y compris dans les régions.
Par ailleurs, certains analystes ont décrit Paul. St-Pierre Plamondon comme étant le candidat de la jeunesse au PQ, un atout inestimable non seulement pour le parti mais aussi pour l’avenir politique du Québec. Je suis convaincu que le nouveau chef du PQ saura trouver les arguments nécessaires à la mobilisation de ces jeunes qui incarnent la relève du Québec.
Bref, Paul St-Pierre Plamondon n’incarne peut-être pas le « sauveur » du navire amiral mais il a toute la fougue nécessaire pour en devenir le capitaine qui remettra le navire en direction de la voie de l’indépendance du Québec.
La capitale nationale vue par le nouveau chef du PQ
À écouter le nouveau chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon (PSPP), parler de la position privilégiée de la Ville de Québec sur l’échiquier politique d’un éventuel gouvernement péquiste, on ne peut que se réjouir des ambitions que PSPP entretient pour elle.
D’abord aux yeux du dixième chef du PQ, la Ville de Québec est appelée à devenir une plaque tournante des organisations internationales de la diplomatie et de la francophonie en tant que capitale du pays, une situation qui lui conférera un extraordinaire rayonnement économique.
Ensuite, selon PSPP, il est inconcevable que le projet de tramway à Québec brille par son absence dans le projet de loi 66 concernant l’accélération de certains projets d’infrastructure, notamment en raison de l’importance, pour Québec, de bénéficier d’une infrastructure de transport collectif en lien avec la protection de l’environnement.
Enfin, Paul St-Pierre Plamondon a été élu à la direction du PQ avec 56 % des voix au troisième tour du scrutin, notamment grâce à la mobilisation des jeunes qu’il a éveillés à la cause souverainiste. De plus, en votant pour un candidat n’ayant aucune expérience parlementaire, les militants péquistes ont opté pour le changement au lieu de la continuité… Conséquemment, je suis d’avis que la capitale nationale ne peut que sortir gagnante de l’appui d’un chef de parti dont le leitmotiv se traduit, notamment, par un vif désir de « sortir des sentiers battus ».
Henri Marineau, Québec
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