Avoir une divergence d’opinion avec quelqu’un, est-ce nécessairement semer la bisbille? Qu’elle vienne de la plus illustre personnalité, convenons qu’à priori son opinion est égale à la mienne nonobstant qui a raison. Chacun peut la faire valoir dans un état démocratique. Seule l’assemblée peut en décider. C’est ça la démocratie.
Si nous étions dans un état dictatorial ou totalitaire, nous ne pourrions contester l’opinion d’un plus haut gradé que soit. Mais le Québec n’en est pas un heureusement. C’est pourquoi toute la polémique entourant la déclaration de MM. Parizeau et Landry sur la question de la souveraineté n’est que de la propagande de journalistes politiques voulant faussement laisser croire qu’il y a de la bisbille au sein du Parti Québécois.
Cette affirmation ne peut être invoquée, car elle est totalement fausse, je peux en témoigner car j’ai été présent à tous les Conseils Nationaux durant la dernière année. Je ne nie aucunement qu’il y ait des personnes pour qui la question de la souveraineté n’est pas suffisamment à l’avant scène. La divergence d’opinion est saine en politique, elle permet de faire avancer les idées selon l’orientation choisie.
Réglons une fois pour toute une chose, madame Marois a été couronnée chef du Parti Québécois et elle s’est tournée vers sa base pour les écouter et travailler avec eux pour mettre de l’avant des idées rassembleuses pour la prochaine plateforme électorale. C’est la base qui, de façon unanime ou à tout le moins de façon très majoritaire, a opté pour ce modus operandi vers la souveraineté. Moi j’en suis. Madame Marois a toujours parlé de souveraineté dans ses discours. À en croire les journalistes, il n’y a qu’au Parti Québécois qu’il y a des gens qui ne pense pas pareil. Je suis persuadé que dans les autres partis politiques il y a des gens qui ne pensent pas comme leur chef ou vice versa. Cela ne fait pas dire à ces mêmes journalistes qu’il y a de la bisbille au sein de ces partis politiques. Je pense qu’il y a un manque de rigueur journalistique dans ce que nous lisons et entendons depuis un certain temps concernant ledit sujet. Vos choix de mots pour titrer une nouvelle ne reflète nullement la réalité. Vous induisez ainsi la population en erreur et contribuez à la mauvaise perception de la chose politique par cette même population.
Messieurs les journalistes politiques soyez plus professionnel que vous ne l’êtes actuellement, cela vous déshonore et vous ne rendez pas service à votre profession.
Roger Kemp
Trois-Rivières
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7 commentaires
Archives de Vigile Répondre
1 novembre 2010A quelques mois du fameux vote crucial au congrès du P.Q., je trouve particulièrement avantageux que cette tempête dans un verre d’eau qui couve chez certains plus téméraires que d’autres, se fasse enfin à ciel ouvert. A court terme, ça profite aux libéraux qui en font leurs choux gras, encouragés par les médias mais si Pauline Marois en ressort grandie, son leadership s’en portera mieux.
En passant, vous n’êtes pas sans savoir que dans le hockey mineur au niveau atome ou pee-wee, les entraineurs subissent plus de pression de la part des parents quand ils trouvent que leurs bambins réchauffent le banc que présentement Pauline Marois.
Archives de Vigile Répondre
1 novembre 2010Les élections québécoises arrivent à grands pas aux yeux des médias fédéralistes; ils n'ont pas de temps à perdre, ils ont donc déjà commencé à accélérer leur grosse machine à désinformer afin de discréditer le parti québécois.
Jacques L. (Trois-Rivières)
Archives de Vigile Répondre
1 novembre 2010Les médias ne sont pas intéressés à informer.
Ce qu'ils demandent aux "journalistes" c'est de trouver l'histoire. S'ils n'en trouvent pas, ils doivent la créer.
C'est le jeux des personnages qu'ils cherchent. Le drame humain. Il n'abordent aucune question de fond.
Archives de Vigile Répondre
1 novembre 2010Il fallait entendre Pierre Duchesne de la SRC, lors de l'émission Les Coulisses du pouvoir, mettre Marissal à sa place sur les soi-disant chicanes au PQ. Marissal a fait une petite crise en réaction... Duchesne 1, Marisal 0
Gesca fait son travail de sape.
Il faudrait un Observatoire des médias car comme Jean Chrétien l'a révélé dans son livre La fosse aux lion, les médias fédéralistes s entendent pour nuire au Parti Québécois et ce, depuis des décennies.
GR
Lise Pelletier Répondre
1 novembre 2010Bonjour M.Kemp,
C'est dommage que les journalistes ne pensent qu'à la une, pourquoi aller en profondeur alors que beaucoup de gens ne lisent que les gros titres.
Pour ce qui est de Vincent Marissal, il est fort heureux de monter en épingle les sorties de M.Landry ou M.Parizeau, ça satisfait son choix fédéraliste. Mais aussi, pour mousser sa popularité qui est en baisse depuis un certain temps, alors quoi de mieux que de casser du sucre sur le dos de
Mme Marois et le PQ.
Il en est ainsi et ça va être de pire en pire jusqu'à la prochaine élection, si le PQ est élu et je le crois, là le fédéral va embarquer, imaginez la panique.
Mme Chantal Hébert, a déjà commencé, en envoyant un article dans Le Devoir.
La partie sera impitoyable..
Lise Pelletier
Jean Archambault Répondre
31 octobre 2010Bonsoir Monsieur Kemp.
Je suis en accord avec vous sur cette question. Les médias de Gesca et Radio-Canada font souvent la nouvelle anec les supposés désaccords au sein du PQ. Au lieu de faire du vrai journalisme, ils radotent et écrivent les mêmes rengaines. Ils décrivent ces divergences d'opinion comme si nous assistions à un match de boxe. C'est un analyse insipide qui a pourtant des effets certains sur les perceptions des gens. Le PQ est alors associé à un parti dans lequel tout le monde se dispute et dans un pays dont la devise est: Pas de chicane dans ma cabane, ça fait mal. Tout le monde est pour la sérénité, mais ça fait pas des enfants forts. Notre passivité légendaire pourrait s'expliquer par ce désir ancré en nous par nos parents et les médias que tout conflit est nécessairement mauvais.
Archives de Vigile Répondre
31 octobre 2010M. Kemp
J'ai suivi cet été un documentaire hebdomadaire à la télé sur la chaîne Historia relatant l'histoire des différents empereurs romains à l'époque de l'apogée de Rome. Et bien, que ce soit d'un côté comme de l'autre, romains et barbares, la dissention parmi les troupes était la génératrice de l'avancement et de la progression vers la victoire.
Que Vincent Marissal de Gesca fasse son cheval de bataille des "chicanes" au P.Q. aux Coulisses du pouvoir à Radio-Canada pour tenter de destabiliser les souverainistes est tout simplement immature et contre-productif. C'est la doctrine totalitaire des libéraux de John James Charest qui devrait être questionable dans les médias.