Philippe Couillard, ami des Saoudiens et conseiller du ministre de la Santé, a aidé à créer le service de neurologie de l’entreprise pétrolière Aramco*, en Arabie saoudite.
Savez-vous ce qu’est Aramco ? Savez-vous où elle est basée ? Savez-vous comment vivent les AméricainEs d’Aramco ? Non ? Aors, comme j’ai eu l’honneur de travailler en Arabie saoudite et de visiter Aramco, je vais vous en parler.
Aramco est un immense « ghetto » dans la région de Dhahran, totalement indépendant de l’autorité saoudienne – comme un État dans un État. Ce village appelé Aramco est entouré d’un très grand rempart qui sépare et isole les Américains des Saoudiennes.
On y entre avec un passeport et un laissez-passer délivré par la haute sécurité d’Aramco. Personne n’a le droit d`y mettre les pieds sans autorisation, encore moins les SaoudienNEs (pour ne pas dévoiler la vie que mènent les Américains à l’intérieur de ce rempart).
Derrière ce rempart, on retrouve tout ce que le roi d’Arabie saoudite interdit à son peuple et permet aux Occidentaux moyennant leur mutisme sur la condition du peuple saoudien, notamment celle des femmes.
Il y a des « Couillard » et des « Bush » qui vivent au paradis alors que les SaoudienNEs vivent l`enfer.
Il y a des femmes qui sont respectées alors que leurs sœurs saoudiennes sont méprisées.
Il y a des hommes qui ferment les yeux, profitent du système, bradent leurs principes, leur morale, leur éthique, leur idéologie pour s’assurer l’approbation du roi ainsi que des bénéfices financiers.
Derrière ce rempart, il y a plusieurs « Couillard » qui gagnent des fortunes en négociant leurs affaires aux dépens de leur conscience.
Le rempart d’Aramco regroupe des centaines de luxueuses villas, des hôpitaux, des écoles américaines, des piscines mixtes.
L’adultère n’y est pas sanctionné par la lapidation et un père ne peut pas être condamné à la peine capitale pour le meurtre de son enfant ou de son épouse.
À Aramco, on vend et on consomme de l’alcool et du porc, ce qui est strictement interdit dans le royaume (celui qui consomme de l’alcool est emprisonné ou fouetté sur la place publique).
À Aramco, les femmes conduisent leurs voitures alors que les Saoudiennes n’ont pas le droit de conduire un vélo.
Derrière ce rempart, les Américaines portent le short, se baignent en bikini et sortent seules, alors que de l’autre côté les femmes saoudiennes se font tabasser par la police religieuse si elles ne portent pas le voile.
Les Saoudiennes ne peuvent sortir seules, elles marchent derrière leur mari et subissent toutes les humiliations infligées par ceux qui cherchent leurs intérêts économiques.
Bien sûr, ce cynisme se pratique en connivence totale avec le roi d’Arabie, appelé « gardien des deux saintes mosquées », qui laisse ces gens vivre et s’enrichir à l’abri du rempart à la condition qu’ils ferment les yeux sur les injustices sociales, la vie inhumaine des femmes saoudiennes et les aberrations de l’application de la charia.
Parmi les opportunistes d’Aramco, on retrouve donc malheureusement M. Philippe Couillard, qui n’est d’ailleurs pas plus conscient de la situation des femmes musulmanes au Québec.
À Aramco, M. Couillard a vécu comme un roi et a fermé les yeux sur les voleurs auxquels on coupe la main en public, sur l’injustice, les châtiments et la lapidation infligés aux femmes.
Les femmes paient toujours le prix fort pour que les « Couillard » du pouvoir s`enrichissent.
* "Saudi Aramco, officiellement Saudi Arabian Oil Company, est la compagnie nationale saoudienne d’hydrocarbures (son nom est la contraction d’Arabian American Oil Company). Elle possède la quasi-intégralité des ressources en hydrocarbures du royaume et, du point de vue de ses réserves comme de celui de sa production, est de loin la première compagnie pétrolière mondiale. Son siège se trouve à Dhahran, dans l’est du pays. Son principal gisement pétrolier est Ghawar, plus grand gisement mondial."
-par Rakia Fourati
Ministre de la Santé à 19 jours des Élections pour son deuxième mandat Couillard avait déjà réglé avec ses Associés de Thallion #QC2014
C'est quoi le DEAL entre Couillard, Legault, Power corporation et la FTQ?
L’entreprise Écopia Bioscience dont le Fonds de solidarité de la FTQ était 2e actionnaire et qui comptait entre autres comme administrateurs Daniel Johnson et François Legault a été fusionnée en 2007 avec Pharmaceutique Caprion pour former Thallion
Parmaceutique dont Philippe Couillard était administrateur.
Bellus Santé détenue par certains partenaires de Thallion et de Power Corporation a annoncé le rachat de Thallion le 18 juin 2013, pour plusieurs millions de dollars.
Quand Bellus a racheté Thallion Desmarais a placé Larochelle sur le conseil ... et Mme Loto Québec.
Le Dr Couillard est membre des conseils d’administration de deux sociétés canadiennes de biotechnologie (Amorfix Life Sciences et Thallion Pharmaceuticals) inscrites à la Bourse de Toronto.
[Source: SCRS http://web.archive.org/…/www.…/abtprp/ccmcma/couphi-fra.html
registre des entreprises du Québec->http://web.archive.org/web/20121001235334/http://www.sirc-csars.gc.ca/abtprp/ccmcma/couphi-fra.html]
Philippe Couillard estime peu probable qu'Arthur Porter, son ami et associé d'affaires, l'ait fait nommer en 2010 au Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité (CSARS). Or, l'arrivée du candidat à la direction du Parti libéral du Québec (PLQ) dans cet organisme - qui est censé être neutre, représentatif politiquement et ne compter que de trois à cinq membres au maximum - n'aurait rien du hasard, selon plusieurs interlocuteurs du milieu de la sécurité nationale.
En juin 2010, lorsque Philippe Couillard a été nommé membre du CSARS, son associé de l'époque, Arthur Porter (nommé en 2008), venait d'accéder à la présidence de l'organisme. Celui-ci ne comptait que trois autres membres: l'ex-ministre libéral du Nouveau-Brunswick Denis Losier, nommé en 2008, l'Ontarienne Frances Lankin, nommée en 2009, et Carol Skelton, ex-ministre conservatrice nommée en 2010.
En entrevue à La Presse l'automne dernier, Philippe Couillard avait estimé peu probable qu'Arthur Porter ait quoi que ce soit à voir avec sa nomination au CSARS. «Ce sont des nominations du Conseil privé», a-t-il souligné.
Or tout ceci survenait dans un contexte où ces deux «amis» lançaient en parallèle leur entreprise de conseil, en plus de siéger au conseil d'administration d'une société minière.
«Deux amis et associés venant de la même province dans ce petit comité? Il n'y a absolument aucun hasard.» Michel Juneau-Katsuya, ex-agent et cadre au Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), qui a suivi attentivement la création et l'évolution du CSARS, est formel: Philippe Couillard a «forcément» été nommé au CSARS grâce à Arthur Porter, même si c'est le premier ministre qui décide, après consultation avec les partis qui ont au moins 12 députés en chambre.
Il dénonce d'ailleurs la dérive du CSARS, qui serait devenu au fil du temps, et surtout sous les conservateurs, un lieu de «patronage».
«La politique et l'envie de récompenser des amis ont pris le dessus sur la raison et la sécurité nationale», ajoute un expert bien informé du monde du renseignement, qui ne croit pas non plus au hasard. «Il n'y a aucune logique dans ces nominations, c'est un peu honteux», tranche-t-il.
Cette entrée est aussi survenue au milieu d'une série de nominations croisées et d'associations, rapprochées dans le temps, entre Couillard et Porter (voir infographie).
«On a perdu l'esprit originel du CSARS, on a perdu sa neutralité. Le chien de garde est devenu un chien de poche. On traite la sécurité nationale comme une business pour les amis», s'insurge Michel Juneau-Katsuya.
Cette semaine, Philippe Couillard n'a pas voulu répondre aux questions de La Presse. Mais son attaché de presse a répété qu'il avait seulement répondu à l'appel lorsque le bureau du premier ministre l'a sollicité pour sa compétence.
Dimitri Soudas, alors lieutenant de Stephen Harper pour le Québec, n'a pas rappelé La Presse. De son côté, le bureau de Stephen Harper a refusé de dire qui a suggéré la nomination de Philippe Couillard.
«Gaffes monumentales»
Michel Juneau-Katsuya rappelle que le CSARS a été créé en 1984 (ainsi que le SCRS) sur recommandation des commissions Mackenzie et McDonald «à cause des activités répréhensibles» du service de renseignement de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), et que cette même entité avait été utilisée par le gouvernement Trudeau à des fins «partisanes».
En plus de surveiller les activités du SCRS, le CSARS doit donc être politiquement neutre. En théorie, la seule condition pour y siéger, en plus de subir une enquête de sécurité, est d'être membre du Conseil privé de la reine.
Michel Juneau-Katsuya considère aussi que les nominations au CSARS d'Arthur Porter, représentant de la Sierra Leone et proche d'Ari Ben Menashe, marchand d'armes ayant des accointances avec les services secrets israéliens, et de Philippe Couillard, qui travaillait alors pour le gouvernement de l'Arabie saoudite, sont des «dérogations à la sécurité nationale, des gaffes monumentales comme l'a été le cas de Maxime Bernier» (qui avait laissé traîner des documents secrets).
Gilles Duceppe a déjà qualifié d'«imprudente» la nomination de M. Porter et s'y est opposé à l'époque.
Même si le «vrai» travail est fait par des recherchistes avec cote de sécurité maximale, les membres du CSARS ont accès en tout temps aux dossiers secrets à leur demande, s'inquiète-t-on dans le monde du renseignement. Ils visitent aussi les bureaux du SCRS.
Dans un courriel adressé à La Presse, le bureau du premier ministre Harper écrit que les normes de vérification de sécurité pour les «candidats à certaines charges publiques», sans préciser si cela concerne le CSARS, sont quadruples depuis 2010: vérification du casier judiciaire menée par la GRC, évaluation de sécurité réalisée par le SCRS, vérification faite par l'Agence du revenu du Canada et le Bureau du surintendant des faillites.
«Durant la vérification de ses antécédents et l'enquête de sécurité, il a été déterminé» que le poste occupé par Philippe Couillard en Arabie saoudite «ne constituait pas un conflit d'intérêts» puisqu'il était «lié à la santé et non aux enjeux de sécurité», dit le bureau de Stephen Harper à La Presse.
Au sujet d'Arthur Porter, le bureau du premier ministre répète encore une fois que ni le Parti libéral du Canada ni le Nouveau Parti démocratique ne s'étaient opposés à sa nomination.
Lors de son entretien avec La Presse aux Bahamas, Arthur Porter a affirmé qu'il ne savait même pas comment il s'était retrouvé dans la liste des candidats pour le CSARS. «Il y a d'autres personnes à qui vous devriez poser la question pour savoir comment on peut se retrouver sur ces listes», a-t-il dit.
Un ex-haut responsable des services secrets français a aussi fait part à La Presse de sa stupéfaction de voir des personnes liées à des États étrangers, en particulier l'Arabie saoudite - montrée du doigt pour son financement de la mouvance islamiste radicale -, obtenir un tel poste permettant l'accès aux plus grands secrets du Canada. «Vous plaisantez?», s'est-il exclamé.
__________________________________________
Porter et Couillard: nominations croisées
> 1984: Création du SCRS et du CSARS
> 2005: Arthur Porter est nommé par le ministre Philippe Couillard président du Réseau universitaire intégré de santé (RUIS)
> 3 septembre 2008: Arthur Porter est nommé membre du CSARS
> 28 mai 2009: Philippe Couillard est nommé au CA de la société minière Canadian Royalties. Arthur Porter est nommé au C.A. de la société minière Canadian Royalties
> 21 juin 2010: Philippe Couillard nommé membre du Conseil privé de la Reine
> 22 juin 2010: Philippe Couillard et Arthur Porter fondent Porter, Couillard et associés
> 23 juin 2010: Arthur Porter est nommé président du CSARS. Philippe Couillard est nommé membre du CSARS
> 10 novembre 2011: Arthur Porter démissionne du CSARS
> 1er octobre 2012: Philippe Couillard démissionne du CSARS
> 4 octobre 2012: Dissolution de la firme Porter, Couillard et associés
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé