Sabrine Djermane et El Mahdi Jamali, ce couple qui avait été accusé d'avoir tenté de quitter le pays en vue de commettre un acte terroriste à l'étranger, de possession d'une substance explosive dans un but criminel et d'avoir commis un acte au profit ou sous la direction d'un groupe terroriste, travailleront comme consultants pour le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRMV). Ils seront payés 294 $ chaque semaine.
En décembre dernier, un jury avait acquitté Sabrine Djermane de tous les chefs d'accusation, mais il avait reconnu El Mahdi Jamali coupable d'avoir eu en sa possession des substances explosives. Depuis, le couple est soumis à certaines conditions de libération. Au sein du CPRMV, Djermane et Jamali contribueront notamment à la création d'un guide sur la prise en charge des personnes arrêtées et condamnées pour terrorisme.
Cette embauche peut surprendre puisque la Couronne a décidé de porter en appel sur un chef d'accusation l'acquittement de Sabrine Djermane concernant la possession de substances explosives, soutenant que le juge avait « commis une erreur de droit ».